FOFIFA 40 ANS DE RECHERCHE QUELS RESULTATS POUR L’AGRICULTURE FAMILIALE ?
MISSIONS FOFIFA Missions: Mettre en œuvre la politique nationale de recherche en matière de développement rural Appuyer et accompagner les actions de valorisation et de diffusion des résultats de recherche auprès des bénéficiaires cibles
DOMAINES D’INTERVENTION
Cultures de rente: café, vanille, poivre, girofle, bananes, fruits Production Agricole Cultures vivrières: Riz, maïs, manioc, légumineuses, maraîchères….. Cultures de rente: café, vanille, poivre, girofle, bananes, fruits …. Cultures de rente: café, vanille, poivre, girofle, bananes, fruits
Production animale et pisciculture
Foresterie et gestion des ressouces naturelles
Conservation et transformation agro alimentaire
Socio économie & Agroéconomie
Agricultures familiales= petites exploitations agricoles Forme d’organisation de la production Agricole, caractérisée par la pluralité des activités : Agriculture, élevage, pêche, foresterie et autres activités génératrices de revenus ( artisanat, commerce , salariat …… AF recours essentiellement à la main d’œuvre familiale
Quels résultats de Recherche pour les agricultures familiales L’AGRICULTURE, UNE AFFAIRE DE FAMILLE DANS LE CONTEXTE MALGACHE Production de semences: CAS DU HARICOT : Phaseolus vulgaris L., FABACEAE Les cultures de contre saison Quels résultats de Recherche pour les agricultures familiales AVICULTURE VILLAGEOISE ou RURALE A MADAGASCAR ELEVAGES ASSOCIES, PORCS, CANARDS, POISSONS, AZOLLA, TARO Les techniques de carbonisation améliorées: les objectifs
L’AGRICULTURE, UNE AFFAIRE DE FAMILLE DANS LE CONTEXTE MALGACHE
20% en milieu urbain et 80% en milieu rural QUELLE IMPORTANCE EN RESSOURCES ET ACTIVITÉS HUMAINES POUR L’AGRICULTURE? Effectif de la population à Madagascar = environ Vingt millions et plus d’Individus: 20% en milieu urbain et 80% en milieu rural Plus de 80,5% de la population active occupée travaillent dans l’Agriculture Les ménages agricoles au sens large (pratiquant l’agriculture pendant les 12 derniers mois précédant l’interview) = 80,6% de l’ensemble des ménages (51,8% en milieu urbain et 88,7% en milieu rural) Référence aux résultats de l'enquête permanente des ménages 2010 (INSTAT)
IMPORTANCE EN RESSOURCES ET ACTIVITÉS HUMAINES Suivant la superficie économique exploitée (surface physique * nombre de fois emblavée par an), les ménages agricoles se concentrent dans la catégorie des petits exploitants agricoles (ceux qui exploitent moins de 1,5 ha économiques). Plus de 70% des ménages agricoles se trouvent dans cette catégorie 2005 2010 Petits agriculteurs (< 1.5 Ha économiques) 73,3% 71,9% 1.5 < Agriculteurs moyens < 4 Ha économiques 22,2% 23,3% Grands agriculteurs > 4 Ha économiques 4,5% 4,8% (Source: [INSTAT] / EPM. 2005 -2010)
IMPORTANCE EN RESSOURCES ET ACTIVITÉS HUMAINES La proportion des ménages cultivateurs de riz (ayant cultivé du riz au cours des douze derniers mois précédent l’enquête) est de près de 87,5% des ménages agricoles. Le niveau moyen de production par ménage cultivateur est de 1 093,6 Kg de paddy. La superficie économique moyenne exploitée est de 43,6 ares par ménage cultivateur de riz. Le rendement moyen de la production rizicole est, quant à lui, de 2,5 Tonnes à l’hectare En moyenne, les 54,3% de la production en riz sont autoconsommées par le riziculteur lui-même, tandis que 25,8% sont destinées à la vente. Autres = semences, etc. (Source: [INSTAT] / EPM. 2005 -2010))
Genre du Chef de Ménage (CM): Homme / Femme DIFFÉRENTES CARACTÉRISTIQUES SOCIO-ÉCONOMIQUES DES MÉNAGES QUI INFLUENT SUR LES SYSTÈMES D’EXPLOITATION ET DE PRODUCTIONS Genre du Chef de Ménage (CM): Homme / Femme Niveau d’éducation du CM: Sait ou pas lire, écrire, compter Age du CM: Jeune, Adulte, Vieux Taille du ménage: faible, élevée Main d’œuvre familiale / salariée Niveau de charge familiale (nombre d’enfants, santé, etc.) Degré d’enclavement Migrant / Natif Utilisation de TICs etc. Source: FOFIFA / DRD. Dr. Abel-Ratovo Henri L.
En amont (marchés des Inputs) CONDITIONS DE VIE ET CONTRAINTES AU NIVEAU DES PETITS EXPLOITANTS AGRICOLES MALAGASY En amont (marchés des Inputs) Problèmes de disponibilité physique, Information, problèmes relatifs à l’accès économique / socio culturel) Systèmes de Production agricole (Procédés / Itinéraires / Processus de production / Technologie) Traditionnels selon Région et Spéculation En aval (marchés Outputs, commercialisation) Problèmes d’accès économique, socioculturel / bas prix; Infrastructures limitées (routes, informations, marchés, etc.) Répartition et redistributi on des ressources et des profits Consommation déficitaire, Profit, Revenu, Epargne, Investissements faibles Source: FOFIFA / DRD. Dr. Abel-Ratovo Henri L.
LA NOTION DE FAMILLE, UNE EMPRISE SUR LA DECISION AU NIVEAU DE L’EXPLOITATION L'unité de production en agriculture familiale est un centre de décisions C'est une réalité technique et économique L’exploitation est de petite taille et avec un faible taux capitalistique Malgré une dimension scientifique et technique rudimentaire et traditionnelle, l’exploitation est obligé de venir au marché
La disponibilité des semences améliorées PRODUCTION DE SEMENCES:CAS DU HARICOT (Phaseolus vulgaris L., FABACEAE) La disponibilité des semences améliorées
Un paquet technologiques d’accompagnement Benefices : Formation, Plateforme, suivi sur terrain par les techniciens, documentations…
Des séances de formations et de transfert de technologie
Une nécessité d’un groupement ou d’une association des producteurs
Solution pour intensification de la riziculture: La culture de contre saison permet une culture biannuelle, utilisation efficace du terroir
Sur le plan Agronomique Les cultures de contre saison permettent de mieux rentabiliser les apports de fertilisants et le riz qui suit bénéficie des arrières effets de la fertilisation apportée sur la culture de contre saison précédente. La pratique des cultures de contre saison favorise également l’aération du sol et améliorent la structure physique et les fonctions biologiques du sol Elles permettent aussi de rompre les cycles biologiques des bio agresseurs et préviennent les maladies et les parasites Elles contribuent donc à l’augmentation de la productivité agricole par unité de surface.
ELEVAGES ASSOCIES, PORCS, CANARDS, POISSONS, AZOLLA, TARO
INTERETS DE L’ELEVAGE ASSOCIE Obtenir des protéines animales de différentes sortes à coût réduit Constituer un complexe dans lequel tous les éléments du système sont interdépendants et complémentaires: transformation des protéines végétales (taro et azolla )en protéines animales. En revanche l’azolla et le taro assurent l’alimentation des porcs et des canards Utiliser en contre partie les déjections animales comme fertilisants des eaux de l’étang d’élevage pour favoriser le développement des phytoplanctons assurant l’alimentation des poissons.
RESULTATS La substitution de la provende par des ressources locales (azolla et taro) pour l’alimentation des porcs et des canards a permis d’enregistrer une croissance journalière de: 400 g/jour pour les porcs 9 g/jour pour les canards Tandis que les poissons gagnent 2,75 g/jour en poids
AVICULTURE VILLAGEOISE A MADAGASCAR Cheptel aviaire : 33,9 millions de têtes (FAO, 2008a) Deux sous-secteurs d’aviculture: Aviculture commerciale : 5% Aviculture villageoise : 95%
AVICULTURE A MADAGASCAR Composition de cheptel 3% 7 % 19% 16% 54%
QUELQUES ECOTYPES CARACTERISES DANS LES AUTRES PAYS ET EXISTANTS A MADAGASCAR Poule à cou nue (Akoho sola) Poule chaire noire (Bilkok) Poule cendrée ou grise (volondavenona)
Nombre d’œufs pour vente et consommation EFFET DE L’AMELIORATION DE L’AVICULTURE VILLAGEOISE Système de production Nombre œufs/poule/an Nombre de poulet d'un an Nombre d’œufs pour vente et consommation Traditionnel Niveau 0: Picorage pas de distribution regulère d'aliment et d'eau logement de nuit médiocre 20 - 30 2 à 3 Traditionnel amélioré Niveau 1: abreuvement et aliment de complément, logement correct, soins pendant les premières semaines, vaccination contre la MN 40 - 60 4 à 8 10 à 20 Niveau 2: Comme niveau 1 avec abreuvement et aliment de complément, logement correct, soins pendant les premières semaines, déparasitage, vaccination multiple 100 10 à 12 30 à 50 Niveau 3: (semi-intensif) Comme niveau 2 avec races sélectionnées ou améliorées 160 - 180 25 à 30 50 à 60
Les techniques de carbonisation améliorées: les objectifs Diminution des surfaces de forêts coupées pour la satisfaction des besoins en charbon de bois par une amélioration du rendement de la carbonisation à 20% (celui des techniques traditionnelles est de 10%: les besoins en charbon seront donc produits à partir de la moitié de la surface) Amélioration des revenus des paysans charbonniers Amélioration des produits mis à la disposition des consommateurs Le charbon de bois est actuellement obtenu à partir de meules en terre dont le rendement est de 10 % (100 kg de bois pour obtenir 10 kg de charbon de bois). Pour la recherche, l’enjeu a étéd’améliorer ce rendement, sans utilisation d’intrants onéreux comme des cheminées métalliques. Le résultat obtenu est une amélioration significative du rendement à 20 % (100 kg de bois pourobtenir 20 kg de charbon de bois) qui permet de limiter de moitié la surface exploitée et donc la déforestation.
Les techniques de carbonisation améliorées: les améliorations • Le quota et les normes de gestion et d’exploitation, • L’orientation de la meule suivant la direction du vent dominant, • Le séchage du bois au moins 15 jours avant la carbonisation, • La réduction maximale des vides entre les bois lors du chargement du bois, • La circulation d’air bien dosée par utilisation des évents d’aération et d’allumage, • Le suivi préalable de la conduite de la carbonisation pour éviter toute prise d’air •L’utilisation de terre pour le refroidissement du charbon défourné. Divers types de meules et de fours à carboniser ont été déjà testés à Madagascar: leur adoption n’a pas été possible à cause du coût élevé de l’utilisation de ces modèles qui nécessitent des intrants métalliques. Le modèle a été choisi de façon à ce que les techniques à utiliser et proposer ne diffèrent pas trop de celles de la meule traditionnelle.
Les techniques de carbonisation améliorées: les résultats • Une meilleure régénération de la forêt exploitée , • Une diminution de la durée de carbonisation de 9 à 7 jours, • Un rendement massique de 20 % par rapport à 10 % en traditionnel, • Une réduction de la fréquence de prise de feu soit 1 fois au lieu de 3 fois, • Une diminution de la proportion d’incuits soit 1,6 % au lieu de 16 %, • Une meilleure qualité du charbon obtenu qui est moins cassant et renferme plus gros morceaux L’existence de la filière illicite dans la production du charbon ne permet pas une véritable extension des techniques de carbonisation améliorées: les producteurs qui suivent le circuit légal doivent aligner le prix de leurs produits au même prix que ceux produits illicitement!
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION !