ATHENES (Présentation). Athènes est aujourd’hui une ville de plus de 3 millions d’habitants et la capitale de la Grèce. Pendant l’Antiquité, Athènes fut une des plus puissantes et des plus brillantes cités grecques. Elle fonctionnait pourtant selon un système politique très particulier : la démocratie. Au 5ème siècle av. J-C, la vie des Athéniens s’organisait autour de quatre quartiers de la ville : l’Acropole, l’Agora, la Pnyx et le Pirée.
L’ACROPOLE. Le terme acropole signifiant « ville haute ») désigne de manière générale une citadelle construite sur la partie la plus élevée et la mieux défendue d'une cité de la Grèce antique, servant de refuge ultime aux populations lors des attaques. Il vient de l’adjectif « élevé ») et du nom « cité »), signifiant ainsi « point le plus haut de la ville ». L'acropole contient aussi les temples dédiés aux dieux principaux de la ville. Les différentes acropoles ont parfois des noms originaux, comme « la Cadmée » à Thèbes, ou « l'Acrocorinthe » à Corinthe.
L’AGORA. Athènes est fondée formellement vers 750 av. J.-C. par synœcisme de ... L'agora devient le centre social et politique d’Athènes est fondée formellement vers 750 av. J.-C. par synœcisme de ... L'agora devient le centre social et politique Athènes est fondée formellement vers 750 av. J.-C. par synœcisme de ... L'agora devient le centre social et politique
Ce lieu avait été choisi en fonction de sa proximité avec l'agora et de son calme nécessaire à toute décision politique. La colline fut aménagée à plusieurs reprises pour qu'elle puisse exercer sa fonction politique en accueillant de plus en plus de citoyens. Trois grandes périodes de construction peuvent être distinguées : - Après la réforme de Clisthène, vers 500 av. J.-C., la pente rocheuse fut aménagée : on exploita la déclivité naturelle du terrain. Les citoyens étaient assis sur la pente, tandis que la tribune de l’orateur était au Nord. L'espace pouvait accueillir environ 5 000 citoyens. A la fin du Vème siècle av. J.-C., (-404, -403), pour accueillir davantage de citoyens (6 000 environ), l’orientation fut inversée. Un mur de soutènement semi-circulaire fut construit dans la partie Nord du site et l’on créa ainsi une sorte de théâtre tourné vers le Sud, où devait se trouver la tribune de l’orateur construite en pierre. Désormais, les citoyens s'asseyent face à la pente et dos à la cité, ils accèdent à l'auditorium par deux escaliers. Dans cette nouvelle disposition, c'est l'orateur qui fait face à la cité alors que les citoyens, désormais orientés vers le sud, tournent le dos à l'Agora. De plus, ils regardent maintenant de bas en haut et assis celui qui les harangue debout. Est-ce la raison pour laquelle Démosthène constate amèrement que les Athéniens sont devenus sur la Pnyx des spectateurs plutôt que des citoyens actifs ? LA PNYX.
LE PIREE. Le Pirée était à l'origine une île, séparée du continent par les marais d'Halipédon. Il ne fut pas le premier port d'Athènes. On lui préféra longtemps la rade de Phalère, visible depuis Athènes, contrairement au Pirée. Le premier à s'intéresser au Pirée fut Hippias qui fortifia Munychie. La première reconnaissance du Pirée par Athènes a lieu en 507 ; les réformes de Clisthène l’érigent en dème ce qui va permettre à la ville du Pirée de commencer à se développer. Mais cette reconnaissance athénienne n’est pas encore portuaire, elle ne concerne que la ville même qui a commencé se développer au Pirée.