Prévention sportive et lutte contre le dopage.

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Prévention sportive et lutte contre le dopage

le ministère de la Jeunesse et des Sports le Comité National Olympique Un produit conçu par le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Comité National Olympique et Sportif Français QUITTER MODE MANUEL MODE AUTOMATIQUE AIDE

LE SPORT DANS LA SOCIETE 3 2 4 5 1 LE SPORT DANS LA SOCIETE 1 LE DOPAGE 2 LES FACTEURS DE RISQUES 3 TOUS CONCERNÉS 4 LES ALTERNATIVES 5 Q

LE SPORT DANS LA SOCIETE 1 2 3 4 5 LE SPORT DANS LA SOCIETE Panorama : il n'est pas toujours facile d'appréhender avec réalisme les paramètres essentiels de la pratique sportive. Qui est concerné ? Dans quel contexte ? Pour quelles raisons ? Quels sont les enjeux ?

Le nombre de pratiquants augmente 1 2 3 4 5 ÉVOLUTION DE LA PRATIQUE SPORTIVE Le nombre de pratiquants augmente Nombre de licences Évolution du nombre de licences de 1949 à 1996 14 000 000 12 000 000 Fédérations scolaires et universitaires 10 000 000 Fédérations multisports Fédérations non olympiques 8 000 000 Fédérations olympiques 6 000 000 Source : banque de données direction des sports - ministère de la Jeunesse et des Sports 4 000 000 2 000 000 49 51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 Années 39% des Français de + de 15 ans pratiquent au moins une fois par semaine une activité sportive. Ils y consacrent en moyenne 4,7 heures par semaine. 5

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer 1 2 3 4 5 ÉVOLUTION DE LA PRATIQUE SPORTIVE Les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer Évolution en % du taux de pratique des femmes et comparaison par sexe Évolution du nombre de licences de 1971 à 1994 (toutes fédérations confondues) 46,32 10 000 000 8 000 000 6 000 000 4 000 000 2 000 000 +130,5% Licences Hommes Licences Femmes 32,50 +228% Femmes 9 Hommes 1968(1) 1997(2) 1971 1994 1971 1994 (1) Sondage SOFRES pour Le Pèlerin en février 1968 (2) Sondage BVA pour l’Équipe en mai 1997 Source : banque de données direction des Sports - ministère de la Jeunesse et des Sports 6

On constate l’émergence d’un nouveau public : 1 2 3 4 5 ÉVOLUTION DE LA PRATIQUE SPORTIVE On constate l’émergence d’un nouveau public : le troisième âge Pratique physique des plus de 60 ans 22% INSEE : “Les comportements de loisirs des français” échantillon 6 637 personnes 18,7% INSEE : “Les pratiques de loisirs” échantillon 10 878 personnes 11,1% EVAL : “Enquête Sport et Santé”” (les 60-74 ans) Source : banque de données direction des Sports - ministère de la Jeunesse et des Sports 1967 1988 1994 7

Pourquoi fait-on du sport ? 1 2 3 4 5 ÉVOLUTION DE LA PRATIQUE SPORTIVE LE SPORT DANS LA SOCIETE Pourquoi fait-on du sport ? Perceptions de la pratique sportive Se faire plaisir, s'amuser 97,2 % 2,8 % 0 % 100 % Oui Non Ne sait Total pas Opinions Être avec des amis 92,1 % 7,9 % 0 % 100 % De l'agitation inutile 2,9 % 96,9 % 0,2 % 100 % Un effort douloureux 23,9 % 75,1 % 1 % 100 % Gagner, faire de la compétition 43,9 % 55,4 % 0,7 % 100 % Changer d'univers, oublier ses problèmes 89,5 % 10,3 % 0,2 % 100 % Source : CREDOC 1994 Se dépasser, un défi personnel 78,9 % 20,7 % 0,4 % 100 % Rester en forme, en bonne santé 98 % 1,9 % 0,1 % 100 % 8

Un dispositif qui comprend : 1 2 3 4 5 ÉVOLUTION DE LA PRATIQUE SPORTIVE Le sport de haut niveau c ’est : Un dispositif qui comprend : 1. des performances dans les compétitions de référence, 2. des disciplines reconnues “de haut niveau”, 3. des listes de sportifs de haut niveau, 4. des filières d’accès au haut niveau. La loi impose aux sportifs de haut niveau un suivi médical spécifique. Les sportifs salariés de structures professionnelles relèvent normalement de la médecine du travail. Ils sont encadrés par des médecins, eux-mêmes salariés des mêmes structures. 9

Le financement du sport en France représente 1 2 3 4 5 LE SPORT ET L’ARGENT Le financement du sport en France représente plus de 100 milliards de francs (MDF) qui proviennent : 1. de la puissance publique : • des communes (28 MDF), • des conseils régionaux et généraux (3,05 MDF), • de l’État dont : - ministère de l’Éducation Nationale : 10,61 MDF - ministère de la Jeunesse et des Sports : 2,223 MDF 2. des ménages : • pour 43 MDF avec une dépense moyenne de 1 857 F par an et par ménage. 10

2500 heures : c’est le temps d’antenne consacré au sport 1 2 3 4 5 LE SPORT ET L’ARGENT Les grandes manifestations sportives génèrent des ressources importantes. 2500 heures : c’est le temps d’antenne consacré au sport sur les 5 chaînes hertziennes françaises en 1996 : • 1800 heures hors JO, pour 1,550 MDF de droits de retransmission télévisuelles; • 700 heures consacrées aux JO, pour 6,1 MDF de droits de retransmission télévisuelles. Montant des droits de retransmission télévisuelle • pour les JO de Sydney en l’an 2000 : 8,35 MDF • pour la coupe du monde de football en 2002 : 5,38 MDF 11

Les droits de retransmissions télévisuelles 1 2 3 4 5 LE SPORT ET L’ARGENT Les droits de retransmissions télévisuelles Évolution des droits de retransmissions télévisuelles de la Coupe du Monde de Football et des Jeux Olympiques d'été (Montant en milliard de francs) 1982198419861988199019921994199619982000200220042006 Coupe du monde de Football Jeux Olympiques d ’été 0,128 1,74 0,2 2,44 0,39 3,81 0,46 6,11 0,5 8,35 5,38 6,21 Source : FIFA 12

Temps d’antenne consacré au sport 1 2 3 4 5 LE SPORT ET L’ARGENT Temps d’antenne consacré au sport Évolution du temps d'antenne consacré au sport en France depuis 1985 (en heures) JO Barcelone 2825 JO Atlanta 2504,67 JO Séoul 2105 JO Lillehammer 2042,42 2180 Moyenne 1847,5 1983 2052 1946,23 1793,65 1260 1420 1210 900 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 Source CSA 13

Des effets protecteurs sur certaines maladies : 1 2 3 4 5 QUELQUES BIENFAITS DE LA PRATIQUE SPORTIVE Des effets protecteurs sur certaines maladies : • maladies cardiovasculaires, • diabète, • obésité, • ostéoporose, • cholestérol. Des effets fonctionnels individuels sur : • la masse maigre, • l’équilibre et la coordination, • la souplesse articulaire et la densité osseuse, • la capacité aérobie et l’endurance, • les métabolismes glucidiques et lipidiques. 14

Pratiquer un sport dans un objectif de santé, c’est : 1 2 3 4 5 QUELQUES BIENFAITS DE LA PRATIQUE SPORTIVE Pratiquer un sport dans un objectif de santé, c’est : quelle fréquence ? • 2 à 3 séances hebdomadaires quelle durée ? • 30 à 45 minutes par séance quelle intensité ? • 50 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale (déterminée après évaluation individuelle initiale) 15

Quelles valeurs vous semblent-elles 1 2 3 4 5 CONTRIBUTIONS DU SPORT Quelles valeurs vous semblent-elles plus particulièrement associées au sport ? Qu’est-ce qui, selon vous, peut tuer le sport ? 16

Ce qui peut tuer le sport : 1 2 3 4 5 CONTRIBUTIONS DU SPORT Quelques contributions du sport : • l’éthique, • le bien-être, le plaisir, la vie en société, • l’hygiène de vie et la santé. Ce qui peut tuer le sport : • la violence, • la spécialisation précoce, • tout ce qui conduit au dopage. 17

1 2 3 4 5 LE DOPAGE Constat : le dopage est un fléau. Encore faut-il pouvoir le définir, le repérer et savoir comment s’organisent la lutte et la prévention.

1 2 3 4 5 Le dopage, c’est quoi ? 19

D’un point de vue médical 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Définition légale • C’est l’utilisation de substances ou de procédés interdits qui modifient la performance. D’un point de vue médical • C’est le détournement d’usage de médicaments (ou d’autres substances) et de procédés. D’un point de vue éthique • C’est une tricherie 20

Le dopage améliore-t-il la performance ? 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Le dopage améliore-t-il la performance ? 21

LE DOPAGE C’EST QUOI ? • le dopage ne remplace pas l’entraînement, 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? • le dopage ne remplace pas l’entraînement, • le dopage ne change pas “un âne en cheval de course”, • certaines substances et procédés peuvent améliorer la performance, • d’autres substances et procédés relèvent de la croyance et peuvent aboutir à l’effet inverse recherché, • dans tous les cas, les risques encourus sur la santé peuvent être dangereux, • il existe des alternatives au dopage qui permettent d’être performant sans aide artificielle. 22

Les méfaits de quelques substances 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les méfaits de quelques substances L’organisme enregistre tout et n’oublie rien ! Substances interdites : les stimulants, les narcotiques, la testostérone et les stéroïdes anabolisants, les diurétiques et les produits masquants, les anesthésiques locaux, les corticostéroïdes, les bêta-bloquants, les hormones peptidiques et analogues : Epo, hormones de croissance, … 23

Les stimulants LE DOPAGE C’EST QUOI ? Effets recherchés : 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les stimulants Effets recherchés : • accroissement la concentration et de l’attention, • réduction de la sensation de fatigue, • augmentation de l’agressivité ; Effets secondaires : • troubles du système cardiovasculaire, • troubles du système neurologique, • troubles psychiatriques (agressivité, nervosité), épuisement. 24

Les narcotiques LE DOPAGE C’EST QUOI ? Effets recherchés : 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les narcotiques Effets recherchés : • analgésiques majeurs ; Effets secondaires : • risques de dépression respiratoire, • accoutumance, • dépendance, • diminution de la concentration et de la capacité de coordination. 25

La testostérone et les stéroïdes anabolisants 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? La testostérone et les stéroïdes anabolisants Effets recherchés : augmentation de la masse musculaire, stimulation de l’agressivité, augmentation de la VO2 max ; Effets secondaires : stérilité et virilisation définitives, cancer du foie, ruptures tendineuses, infarctus du myocarde, troubles de la libido, troubles psychiques : agressivité, accès de colère, rage incontrôlée. 26

Les diurétiques et les produits masquants 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les diurétiques et les produits masquants Effets recherchés : • perte de poids, • produits masquants ; Effets secondaires : • déshydratation sévère, • insuffisance rénale, troubles du rythme cardiaque. 27

Les anesthésiques locaux 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les anesthésiques locaux Effets recherchés : • antidouleurs • produits masquants; Effets secondaires : • troubles de la conscience, nervosité, agitation, tremblements, nausées, • dépression respiratoire, • troubles du rythme cardiaque, • convulsions et défaillance cardiaque. 28

Les corticostéroïdes LE DOPAGE C’EST QUOI ? Effets recherchés : 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les corticostéroïdes Effets recherchés : • antifatigue, • lutte contre la douleur, • stimulant sur le psychisme, • anti-inflammatoire ; Effets secondaires : • fragilité des tendons et des muscles, • troubles cardiovasculaires, • diabète, • ulcères, • infections sévères, • troubles du rythme cardiaque, • modification du psychisme. 29

Les bêta-bloquants LE DOPAGE C’EST QUOI ? Effets recherchés : 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? Les bêta-bloquants Effets recherchés : • diminution des tremblements, • effet anti-stress Effets secondaires : • crises d’asthme, • coma hypoglycémique, • insuffisance cardiaque. 30

L’erythropoïétine (Epo) 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? L’erythropoïétine (Epo) Effets recherchés : • augmentation du transport de l’oxygène, • augmentation de la VO2 max. Effets secondaires : à court terme : • accidents cérébraux, • infarctus du myocarde, • embolies pulmonaires, • mort subite. à long terme : • hypertension artérielle, • cancer de la moelle osseuse, • maladies auto-immunes. 31

L’hormone de croissance (Gh) 1 2 3 4 5 LE DOPAGE C’EST QUOI ? L’hormone de croissance (Gh) Effets recherchés : • augmentation de la masse musculaire, • potentialisation de l’effet des anabolisants; Effets secondaires : • déformation des os, • insuffisance cardiaque sévère, • diabète, • cancers, • maladie de Creutzfeld-Jacob, • troubles thyroïdiens. 32

Les intervenants de la prévention 1 2 3 4 5 COMMENT EST CONÇUE LA LUTTE CONTRE LE DOPAGE ? Les intervenants de la prévention Groupe de suivi de la Convention contre le dopage du Conseil de l’Europe Comité International Olympique Ministère de la Jeunesse et des Sports Autorité administrative indépendante CNOSF Autres partenaires MILDT*, secrétariat d’état à la santé, CFES**, ministère de  l’Éducation nationale, GIP-LNDD*** Directions régionales et départementales et établissements Jeunesse et Sports Fédérations sportives, CROS, CDOS**** Cadres Techniques et médicaux, médecins, entraîneurs, éducateurs, DTN, directeurs d ’équipes... Sportifs de haut niveau et Jeunes Commission médicale Agence de prévention sportive Bureau médical INTERNATIONAL NATIONAL *MILDT : Mission Interministérielle de Lutte contre le Dopage et la Toxicomanie **CFES : Comité Français d’Éducation à la Santé ***GIP-LNDD : Groupement d ’Intérêt Public - Laboratoire National de Dépistage du Dopage ****CROS : Comités Régionaux Olympiques et Sportifs CDOS : Comités Départementaux Olympiques et Sportifs 33

Le déroulement du contrôle anti-dopage : 1 2 3 4 5 LE CONTRÔLE ANTI-DOPAGE Fédération Nationale Ministère de la Jeunesse et des Sports Direction régionale et départementale Jeunesse et Sport Réalisation du contrôle en compétition ou entraînement Médecin préleveur Délégué fédéral (pas obligatoire) Le déroulement du contrôle anti-dopage : Sportif Recueil échantillons urinaires Établissement d’un PV de contrôle Analyse des échantillons au LNDD Transmission des résultats Résultats négatifs médecins préleveurs MJS Fédérations Résultats positif Fédérations AAI* MJS Décision disciplinaire *AAI : Autorité Administrative Indépendente Possibilité d ’appel 34

Quand ? Où ? Par qui ? LE CONTRÔLE ANTI-DOPAGE 1 2 3 4 5 LE CONTRÔLE ANTI-DOPAGE Quand ? • à n’importe quel moment. Où ? • pendant l’entraînement, • pendant la compétition, • avant l’épreuve, • après l’épreuve. Par qui ? • par les médecins agréés et assermentés du ministère de la Jeunesse et des Sports. 35

En cas d’analyse positive : 1 2 3 4 5 LE CONTRÔLE ANTI-DOPAGE En cas d’analyse positive : • le laboratoire informe la fédération, l’autorité administrative indépendante, et le MJS, • la fédération informe le sportif, • le sportif peut demander une contre-expertise, En cas de contre-expertise positive : • le sportif est convoqué devant la commission disciplinaire de sa fédération, • la commission disciplinaire statue et notifie sa décision à l’intéressé, • le sportif peut faire appel, • le verdict rendu par la commission d’appel est définitif et s’applique immédiatement. 36

État du dopage : ÉTAT DES LIEUX : RUMEUR OU RÉALITÉ ? 1 2 3 4 5 ÉTAT DES LIEUX : RUMEUR OU RÉALITÉ ? État du dopage : Nombre de contrôles : • 1966 : 37 sportifs de 2 fédérations • 1980 : 894 sportifs de 16 fédérations • 1992 : 7799 sportifs de 56 fédérations Un taux de cas positifs sensiblement constant, mais peu significatif. En 1997, 5228 sportifs de 66 fédérations ont été contrôlés Les cas positifs se sont répartis sur 33 d’entre-elles : 1 fédération sur 2 est touchée par le dopage. 37

Répartition du nombre de cas positifs en fonction de l’âge chez 1 2 3 4 5 ÉTAT DES LIEUX : RUMEUR OU RÉALITÉ ? Répartition du nombre de cas positifs en fonction de l’âge chez les sportifs français de 14 à 65 ans Le comble c’est que tous les sportifs ne sont pas égaux devant le dopage ! Source : Bureau médical banque de données ministère de la Jeunesse et des Sports 38

LES FACTEURS DE RISQUES 1 2 3 4 5 LES FACTEURS DE RISQUES Présenter le dopage comme une simple tricherie ne suffit pas à rendre compte de la réalité complexe du phénomène. De nombreux facteurs de risques interviennent dans les motivations des utilisateurs.

1 2 3 4 5 Pourquoi se dope-t-on ? 40

Facteurs de risque favorisant le dopage : 1 2 3 4 5 POURQUOI SE DOPE-T-ON ? Facteurs de risque favorisant le dopage : l’obligation de résultats, les enjeux économiques et la notoriété, la surcharge du calendrier sportif, l’intensification des charges d’entraînement, la promotion de l’image des produits dopants et les habitudes de consommation de la société, les effets du stress et l’absence de préparation à l’échec sportif, le manque d’investissement diversifié, la pression ou, à l’inverse, le désintéressement familial. La médicalisation des structures sportives. 41

Deux exemples de déviance : 1 2 3 4 5 POURQUOI SE DOPE-T-ON ? Deux exemples de déviance : • le mauvais usage de l’entraînement • le mauvais usage du médicament 42

Le surentraînement. DU MAUVAIS USAGE DE L’ENTRAÎNEMENT 1 2 3 4 5 DU MAUVAIS USAGE DE L’ENTRAÎNEMENT Le surentraînement. Facteurs favorisants : 1 . les erreurs : • mauvaise structuration, • récupération insuffisante, • sollicitations physiques inadaptées. 2 . une mauvaise hygiène de vie : • manque de sommeil, • alimentation déséquilibrée, • sollicitations extra-sportives trop importantes. 43

Les effets du surentraînement sur l’organisme : 1 2 3 4 5 DU MAUVAIS USAGE DE L’ENTRAÎNEMENT Les effets du surentraînement sur l’organisme : 44

Surconsommation et automédication. 1 2 3 4 5 DU MAUVAIS USAGE DU MÉDICAMENT Surconsommation et automédication. • une surconsommation banalisée • la recherche de la performance à tout prix n’est pas l’apanage des sportifs Source : banque de données direction des sports - ministère de la Jeunesse et des Sports L’usage du médicament sans justification thérapeutique est inutile voire dangereux. 45

1 2 3 4 5 Qui dope ? 46

TOUS CONCERNES Prise de conscience : les dopés ne sont pas 1 2 3 4 5 TOUS CONCERNES Prise de conscience : les dopés ne sont pas des individus isolés dans notre tissu social. Ils sont nos voisins, nos amis, nos parents. Parce que nous sommes tous concernés, soyons solidaires. Le dopage, parlons-en ! Les victimes du dopage, aidons-les !

Pourquoi interdire le dopage ? 1 2 3 4 5 POURQUOI ET COMMENT FAUT-IL LUTTER CONTRE LE DOPAGE ? Pourquoi interdire le dopage ? 48

POURQUOI ET COMMENT FAUT-IL LUTTER CONTRE LE DOPAGE ? 1 2 3 4 5 POURQUOI ET COMMENT FAUT-IL LUTTER CONTRE LE DOPAGE ? • pour préserver l’éthique du sport et les valeurs que le sport offre à tous • pour protéger la santé des sportifs 49

Tous concernés TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES 1 2 3 4 5 TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES Tous concernés • les dirigeants (du club jusqu’à la fédération), • les entraîneurs, • l’encadrement médical, • le pratiquant sportif, • les sportifs de haut niveau, • les parents. 50

TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES 1 2 3 4 5 TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES Les dirigeants (du club jusqu’à la fédération) • ils n’exigent pas le résultat à tout prix, • ils ne visent pas à la performance immédiate, • ils accompagnent l’évolution du sportif, • ils reconnaissent et valorisent les cadres techniques, • ils créent des cellules d’encadrement pluridisciplinaires, • ils s’informent et ils informent, • ils mettent l’être humain au centre de leurs préoccupations. 51

Les entraîneurs TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES 1 2 3 4 5 TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES Les entraîneurs • ils font passer le message anti-dopage, • ils connaissent chaque sportif et ses limites, • ils suivent chaque sportif individuellement, • ils sont vigilants aux “signes” du dopage, • ils modulent l’entraînement et la récupération, • ils interviennent dans la mise au point du calendrier, • ils mettent l’épanouissement du sportif sur le même plan que l’amélioration de sa technique et de ses performances. 52

L’encadrement médical 1 2 3 4 5 TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES L’encadrement médical • il vérifie le bon état de santé du sportif, • il veille à une pratique sportive sans danger, • il prévient les complications de l’entraînement et le recours au dopage par un suivi médical, • il fait partie de la cellule de compétence mise en place autour du sportif, • il favorise le dialogue entre le sportif et son entourage, • il surveille, encadre, conseille, • il soigne les blessures générées par l’activité sportive. 53

Les pratiquants sportifs 1 2 3 4 5 TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES Les pratiquants sportifs • ils n’oublient pas qu’ils pratiquent leur sport pour le plaisir et selon les règles, • ils s’entraînent pour progresser et se satisfont de leur progression, • ils sont réguliers dans leur pratique, • ils sont rigoureux dans leur hygiène de vie, • ils apprennent à connaître leur corps, • ils respectent les signes d’alerte que celui-ci leur envoie, • ils informent leur médecin qu’ils pratiquent un sport, • ils évitent de se soigner sans avis médical. 54

Les parents TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES 1 2 3 4 5 TOUS RESPONSABLES, TOUS SOLIDAIRES, TOUS EFFICACES Les parents • ils reconnaissent les bienfaits du sport pour l’épanouissement de leurs enfants, • ils aident l’encadrement sportif à les préserver de tous risques, • ils sont attentifs aux modifications physiques trop rapides du jeune, • ils ne se projettent pas dans ses exploits, • ils ne l’engagent pas dans une spécialisation trop précoce, • ils ne demandent pas de surclassement, • au moindre problème, ils en parlent avec l’encadrement du club, • ils veulent que le sport contribue pleinement au bonheur de leurs enfants. 55

Le dopage est dangereux ! Se doper, c’est avouer qu’on a peur ! 1 2 3 4 5 LES MESSAGES À FAIRE PASSER Le dopage peut vous tuer ; en tout cas, il tue le sport ! Le dopage est dangereux ! Tôt ou tard, on risque de se faire prendre ! Mieux en tout point que le dopage : l’entraînement bien conçu ! Se doper, c’est avouer qu’on a peur ! 56

à les connaître pour mieux 1 2 3 4 5 LES ALTERNATIVES Apprenons à les connaître pour mieux les faire connaître. Bien s’entraîner sans dopage, c’est possible !

Adaptation, programmation et évaluation régulière : 1 2 3 4 5 DU BON USAGE DE L’ENTRAÎNEMENT Adaptation, programmation et évaluation régulière : • de l’entraînement, • du suivi médico-sportif, • de la récupération, • de la nutrition. Travail en équipe pluri-disciplinaire. Mise en réseau des intervenants : “le contrat avec le sportif”. 58

Identifier les objectifs de l’entraînement. 1 2 3 4 5 DU BON USAGE DE L’ENTRAÎNEMENT Identifier les objectifs de l’entraînement. 59

Amélioration de la performance sans risque sur la santé 1 2 3 4 5 DU BON USAGE DE L’ENTRAÎNEMENT Amélioration de la performance sans risque sur la santé Développement des capacités : • physiologiques (force, vitesse, endurance), • techniques, • tactiques, • psychologiques. 60

Quels sont les intérêts du suivi médical ? 1 2 3 4 5 LE SUIVI MÉDICAL Quels sont les intérêts du suivi médical ? 61

LE SUIVI MÉDICAL • Vérifier la bonne santé du sportif, 1 2 3 4 5 LE SUIVI MÉDICAL • Vérifier la bonne santé du sportif, • Vérifier l’adaptation des capacités du sportif aux objectifs souhaités, • Prévenir les complications de l’entraînement et le recours au dopage, • Soigner les complications et les blessures, • Contribuer à l’éducation pour la santé, • Aider l’entraîneur à optimiser son plan d’entraînement. 62

Proposer des conseils nutritionnels au sportif. 1 2 3 4 5 UNE ALIMENTATION ÉQUILIBRÉE Proposer des conseils nutritionnels au sportif. 63

UNE ALIMENTATION ÉQUILIBRÉE 1 2 3 4 5 UNE ALIMENTATION ÉQUILIBRÉE La pyramide alimentaire En accompagnement, sucre en poudre, en morceau, confiture et miel. En accompagnement, beurre et huile. 1 apport hydrique d'au moins 1,5 l d'eau. Il faut consommer quotidiennement le nombre de portions indiqué selon la catégorie, à répartir en 3 ou 4 repas : la pyramide alimentaire : proposition pour un équilibre quotidien… 2 portions de la catégorie viandes, poissons et œufs. 3 portions de la catégorie lait et dérivés. 4 portions de la catégorie céréales, pain et féculents. Docteur Alain Garnier 5 portions de la catégorie fruits et légumes. 64

FIN

Illustrations : Marie SAMSON Création : Agence I&D Illustrations : Marie SAMSON

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