L’ADHÉSION AU TRAITEMENT CHEZ LES ADOLESCENTS ASTHMATIQUES  PRÉSENTATION DE PISTES DE SOLUTION POUR LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE LA SANTÉ Conférenciers _Dr Jacques.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
L’importance d’un bon partenariat pour le bien-être de la personne aînée ayant la double déficience sensorielle Marie-Élaine Durand, Éducatrice Spécialisée.
Advertisements

Processus d’accès aux services pour les EHDAA
Le Journal de bord Formation ECA 14/11/2009 DUERMG Paris 12 Créteil
Développement d’un médicament
Prévention du tabagisme et enjeux identitaires
Fin de vie : Faut-il une loi ?
Le score d’hygiène de vie
LA MAISON DE L'ADOLESCENT
Nancy, 13 septembre 2011.
Jeunesse en difficultés et dysfonctionnements des services sociaux : quelles pratiques daccompagnement éducatif pour les jeunes désignés comme violents.
AE 01/ Le contrôle de lasthme Cest lélément central du raisonnement Définition : Le contrôle de l asthme appr é cie l activit é de la maladie.
Programmes de Psychoéducation
Adolescents nés et vivant avec le VIH en Thaïlande du Nord
Réseau de santé gérontologique GERONT’EMERAUDE  « les Alizés I » 10, rue Maison Neuve St Malo Secrétariat :
Paul-Marie Bernard Université Laval
Journée de réflexion et déchanges sur la planification de la transition de lécole à la vie active Office des personnes handicapées du Québec Table ronde,
1 NOTRE PROJET ASSOCIATIF. 2 PLAN ACTION LACCOMPAGNEMENT des PERSONNES LA PREVENTION LACCOMPAGNEMENT des MEMBRES LOUVERTURE LEVALUATION.
Isabel Larocque, R2 La pédiatrie sociale.
«Au cœur de la vie» Analyse du milieu Ginette Turbide Raymonde Pineau 18 novembre 2001.
Le bilan annuel de synthèse : une simplification dans la prise en charge des patients ? Anne SIMON - SFLS – 30/10/2009 Conflits d’intérêt : laboratoires.
Comment penser autrement la maladie d’Alzheimer et sa prise en charge?
renouvellement du traitement de l’asthme
1 à l’école. 2 Une mission éducative Des habitudes de vie saine  La Commission scolaire de Laval de part sa mission éducative et les programmes de formation.
INSTITUT MUTUALISTE de Promotion d’ACTIVITE PHYSIQUE ou SPORTIVE
Sun Hae LEE-ROBIN et Muriel DHÉNAIN
Et ses déterminants. Ce quest le mieux-être Dans son premier rapport, Rapport détape sur la stratégie de mieux-être, le Comité spécial des soins de santé.
PATIENT VIVANT DANS UN CONTEXTE DE VIOLENCE. TACHE Décrire les différentes formes de violence, les éléments biopsychosociaux qui permettent de les dépister.
Henri Beauregard, enseignant retraité
L’INFIRMIERE SCOLAIRE Le rôle de Travail en équipe Soignant Accueil
REFERENTIEL NATIONAL ACTIVITE PHYSIQUE ET CANCER
Comment simplifier la vie de l’enfant allergique alimentaire
Audrey Meloche, infirmière Marie-France Demers, pharmacienne
Education Thérapeutique des patients( ETP)
1 Choix d’une méthode de programmation participative pour l’élaboration du Plan régional de santé publique dans le Nord - Pas-de-Calais E. VERITE, C. LAHOUTE,
EFFETS DE L ’INTÉGRATION D ’UN INTERVENANT SOCIAL D ’UN CENTRE LOCAL DE SERVICES COMMUNAUTAIRES AU SERVICE D ’URGENCE D ’UN CENTRE HOSPITALIER Jocelyne.
Programme de dissémination en santé du cœur. Principales causes de décès au Canada (1997)
FONCTIONS DE LA MEDECINE GENERALE
La compétence……c’est Un savoir agir validé, dans une situation
L’éducation thérapeutique du patient dans le projet d’établissement
© EFCNI Rôle et défi pour les parents après la sortie de l’hôpital Silke Mader Contact:
Rapport de recherche quantitative Accès aux soins et au soutien par les personnes atteintes de cancer au Québec 2009 Montréal Québec.
Dr. Alexandre Dormeier Freire (IHEID) IMAS Genève, 2012 / Introduction de la 3ème séance 1 Comprendre les inégalités dans l’éducation.

LA RHINITE ALLERGIQUE ET L’ASTHME PROFESSIONNELS
MÉNARD, MARTIN, AVOCATS LA PROTECTION JURIDIQUE DES PERSONNES CONTRE LES MESURES DE CONTRÔLE ABUSIVES EN PSYCHIATRIE Par: Me Jean-Pierre Ménard, Ad. E.
(Centre d’Aide pour les Enfants Victimes de Maltraitance )
EDUCATION THERAPEUTIQUE
Revue systématique et méta analyse
Réanimation pédiatrique et Médecine néonatale
Équipe Mobile d’Information et d’Orientation Gériatrique Novembre 2006
ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DE VIE ( QDV) DES PATIENTS A 6 MOIS D' UN STAGE DE RÉHABILITATION RESPIRATOIRE (RR) en AMBULATOIRE : Expérience du réseau Récup'air.
LES ATTENTES DES PATIENTS
Suivi Clinique Intelligent à Distance
Ministère de santé IFCS-Agadir Préfecture d’Agadir Ida Outanane  
LUK SAONA Helen Thèse de médecine générale soutenue le 3 Novembre 2014
Noémie Olympio, Ph.D en Economie de l’Education
Analyses coût efficacité du dépistage des cancers
L’implication des patients/familles dans l’identification de leurs besoins de soutien de la part de l’infirmière en oncologie Implementation of a Nursing.
Comment Dire, La Prévention : Un enjeu dans le soin des maladies chroniques Catherine Tourette-Turgis Maître de Conférences des Universités Chercheure.
Introduction : Actuellement, il y a presque 200 millions de diabétiques dans le monde. Plus de 90% des diabétiques ont le diabète de type 2, et seulement.
Épidémie VIH/SIDA 04/12/2007 N. Griffon.
Actuellement, il y a presque 200 millions de diabétiques dans le monde. Plus de 90% des diabétiques ont le diabète de type 2, et seulement 10% présentent.
Personnes âgées et médicaments D r Delpierre – Hôpital Beaujon IFSI 2006.
Par Mme Elodie Perez Le Gal
Université d’Ottawa Faculté des sciences de la santé École des sciences de la réadaptation Clinique universitaire interprofessionn elle de réadaptation.
SANTE – PRECARITE BILAN DES ENSEIGNEMENTS REALISES EN AQUITAINE Patrick HENRY.
Groupes de patients spécifiques Module 5. Introduction De par le monde, la majorité des personnes qui sont en traitement de substitution sont des hommes.
Bilan d’implantation et recommandations 2015 Février 2016.
Delphine Lorgerie 20 Septembre Bilan initial de l’asthme Examen clinique DEP: * à comparer aux valeurs théoriques de référence * peut être réalisé.
Claude Richard, Marie-Thérèse Lussier, Capsana Equipe de recherche en soins de première ligne, Centre intégré de santé et des services sociaux de Laval.
Transcription de la présentation:

L’ADHÉSION AU TRAITEMENT CHEZ LES ADOLESCENTS ASTHMATIQUES  PRÉSENTATION DE PISTES DE SOLUTION POUR LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE LA SANTÉ Conférenciers _Dr Jacques Bouchard, professeur agrégé de clinique, Faculté de médecine, Université Laval _Raymonde Fontaine, infirmière B. Sc, chef de l’unité de pédiatrie et de la Clinique externe de pédiatrie, Hôpital Maisonneuve-Rosemont _Lorraine Michaud, infirmière en santé scolaire, Clinique Jeunesse, CSSS Rimouski-Neigette

Plan Problématique de l’adhésion chez les adolescents asthmatiques 2. Programmes expérimentés 3. Recommandations spécifiques aux adolescents

Problématique  Rapport Miron (mai 2006) - L’asthme : maladie chronique sérieuse nécessitant un suivi médical rigoureux - Les asthmatiques et leur entourage ont tendance à minimiser la sévérité de la maladie et des soins qu’elle requiert - La majorité des décès causés par l’asthme seraient évitables

Mandat RQAM  Faire le point sur la problématique de la gestion de l’asthme chez les adolescents asthmatiques.  Suggérer des pistes de solution concrètes et applicables au réseau de santé québécois pour l’éducation, la sensibilisation et la prise en charge des patients asthmatiques.

 Documenter la problématique de l’adhésion à l’approche thérapeutique Objectifs  Documenter la problématique de l’adhésion à l’approche thérapeutique intégrée chez les adolescents asthmatiques.  Effectuer une revue des interventions sur l’adhésion au traitement.  Suggérer des pistes de solution.

 Littérature scientifique Méthode  Littérature scientifique - Medline/EMBASE (mise à jour ad mai 2009) - Études cotées selon niveau d’évidence scientifique utilisé par le CCA - Méta-analyses d’essais randomisés et essais randomisés privilégiés  Consultation - Pratiques actuelles et passées - Auprès des experts du groupe de travail

L’adhésion au traitement  Données pharmaco-épidémiologiques insuffisantes pour évaluer la nature du problème, notamment: - qualité des recommandations et services offerts - utilisation ou non d’outils de communication exemple: un plan d’action - adhésion à ces recommandations (et offres de services) par les adolescents asthmatiques en particulier

L’adhésion au suivi médical Clinique d’asthme - Hôpital de Montréal pour enfants - 17% des jeunes de 12 ans et plus ne se présentent pas au rendez-vous médical - Non-adhésion au suivi: 20% chez les 0-6 ans 12% chez les 7-11 ans 13% chez les 12-14 ans 15% chez les 15 ans et plus

L’adhésion aux programmes d’éducation Données Hôpital de Montréal pour enfants 54% des patients ont refusé ou été absents à leur rendez-vous au centre d’éducation (1999-2000)  Proportion augmente à 60% (2000-2001)

Déterminants de l’adhésion  Ne sont pas spécifiques aux adolescents  Surtout modulés par la dynamique complexe de l’adolescence Influence mutuelle des multiples déterminants et difficulté de les isoler pour analyser leur effet propre sur l’adhésion

Principaux obstacles à l’adhésion…  L’âge  Tendance à ne considérer que les conséquences à court terme de son comportement et ne pas envisager les complications futures  Style de vie / besoin d’être comme les autres jeunes Préférence des attentes du groupe d’amis aux recommandations médicales

Principaux obstacles à l’adhésion…  Adoption de mauvaises habitudes de vie (sédentarisme, usage tabac, drogue, alcool)  Déni de la maladie et/ou de sa sévérité  Interférence du traitement avec la liberté/activités  Manque de motivation/sentiment de contrôle/sentiment d’auto-efficacité

Principaux obstacles à l’adhésion…  La complexité du traitement  Transfert précoce de la responsabilité du traitement des parents à l’adolescent  Contrôle parental du traitement trop important  Contrôle parental du traitement trop faible

Principaux obstacles à l’adhésion…  Croyance que la médication est non nécessaire durant les périodes sans symptômes  Présence de difficultés psychosociales et émotives Relations avec le personnel soignant/professionnels de la santé

l’asthme sont d’importants facteurs de La mortalité  Entre 2000 et 2004: 20 décès liés à l’asthme chez les 10 à 19 ans  La majorité sont évitables La sévérité et le mauvais contrôle de l’asthme sont d’importants facteurs de risque de décès.

Déterminants de la mortalité Bien que le risque de décès lié à une crise d’asthme soit faible, un bon nombre en décède chaque année. Nombre de décès annuels attribuables à l’asthme, tous les âges, sexes réunis, Canada, de 2000 à 2004. 2000 2001 2002 2003 2004 292 286 235 278 255

But de l’identification des éléments de la mortalité Permettre de cibler les jeunes à risque et d’orienter les programmes de prévention et d’intervention, de manière à diminuer considérablement les conséquences fatales de l’asthme.

La mortalité « Le mauvais contrôle reste le facteur déterminant le plus important qui, en retour, influence la sévérité de la maladie. »

1. Sévérité et mauvais contrôle asthme sévère ou mal maîtrisé, mal contrôlé; ayant vécu plus de 3 crises avec aide médicale; symptômes fréquents durant la nuit; symptômes au moins 5 fois par semaine; historique des crises d’asthme ayant menacé la survie; avoir été hospitalisé ou avoir consulté à l’urgence pour asthme durant la dernière année;

1. Sévérité et mauvais contrôle avoir été admis aux soins intensifs pour une crise d’asthme dans le passé; sous-utiliser son débit de pointe; historique de ventilation mécanique; nombre d’années depuis le diagnostique; crises convulsives associées à celles d’asthme; antécédents de crises dans la dernière année; détérioration très rapide lors de la crise.

Le traitement: approche non-pharmacologique  Identifier les habitudes (i.e. tabagisme) et les facteurs déclenchant dans l’environnement  Tests d’allergie et assainissement de l’environnement en conséquence  Cessation tabagique  Demander l’extermination d’insectes ou rongeurs lorsque présents

2. Traitement pharmacologique Un traitement pharmacologique inadéquat est un important facteur de risque de succomber à une crise d’asthme. La sur-utilisation de B2-agonistes l’absence de prescription de corticostéroïdes inhalés; l’utilisation d’au moins 3 différentes classes de médicaments contre l’asthme.

2. Traitement pharmacologique  La nécessité d’utiliser certaines médications. La prise de corticostéroïdes inhalés semble améliorer la gestion de l’asthme et diminuer le risque de décès suite à une crise. Elle diminue la risque d’hospitalisation.

Le traitement: le risque  Mauvaise gestion de la crise  La confusion par rapport à l’utilisation des médicaments (quand et pourquoi les utiliser)  Le déni des symptômes est aussi un important déterminant du risque de mortalité  L’utilisation manipulatrice de l’asthme par le jeune pour faire cesser des conflits entre ses parents ou pour ne pas aller à l’école est aussi considérée comme un facteur de risque.

Le traitement: le risque  Le risque de mortalité est aussi affecté par la qualité de la relation entre l’adolescent et le personnel soignant.  La discontinuité du suivi médical représente un risque de mortalité important.  L’utilisation des services d’urgence pour tout besoin de santé, la visite de différents médecins n’ayant pas accès au dossier complet du patient et l’absence de suivi avec le médecin de famille ou le spécialiste en asthme entre les crises entravent la gestion de l’asthme et accentuent le risque de décès.

3. La gestion Malgré un bon suivi médical et un traitement pharmacologique adéquat, plusieurs facteurs de risque de mortalité sont associés à la mauvaise gestion du traitement par l’adolescent asthmatique. mauvaise adhérence au traitement , au suivi médical et aux recommandations; mauvaise gestion;

3. La gestion non reconnaissance de la sévérité de la crise;  retard pour demander de l’aide médicale;  non application du plan d’action;  confusion par rapport à l’utilisation des médicaments;  le déni des symptômes;  l’utilisation manipulatrice de l’asthme;

3. La gestion la qualité de la relation entre l’adolescent et le personnel soignant; parents qui ignorent les directives médicales ou rejettent les recommandations ou refusent que l’adolescent soit traité.

4. Accessibilité aux soins médicaux Difficulté d’accès aux soins d’urgence au moment de la crise; une mauvaise réponse des services d’urgence; la non référence à un spécialiste dans les cas d’asthme sévère; la discontinuité du suivi médical (la sur-utilisation des services d’urgence, la visite à différents médecins sans accès au dossier et l’absence de suivi).

5. Facteurs sociodémographiques L’âge - désengagement parental - la rébellion - faible adhérence Les minorités ethniques Les patients à faible revenu

6. Facteurs environnementaux La saison - ↑ l’été, l’automne et début de l’hiver

Programmes d’intervention expérimentés 19 études/152 (1985-2009): effet des programmes d’interventions sur l’adhésion au traitement chez les adolescents - adolescents uniquement (4) - enfants et adolescents - asthmatiques de tout âge

Programmes d’éducation aux adolescents  Clinique en milieu scolaire avec infirmière: ↑ adhésion aux RV de suivi, ↑ connaissances sur la maladie ↑ techniques d’inhalation  Enseignement direct par les pairs: ↑ connaissances ↑ qualité de vie ↓ absences

Programmes d’éducation aux adolescents  En milieu clinique, instruction additionnelle en groupe sur l’asthme par infirmière: aucun résultat significatif sur adhésion  Usage de messages sur l’asthme livrés par des célébrités sur technologies comme MP3: ↑ connaissances

Programmes d’éducation aux enfants/ados  Programmes d’éducation: améliorent les Sx et les comportements d’autogestion  Plan d’action basé sur les Sx est plus bénéfique sur le risque subséquent de visite à l’urgence qu’un plan basé sur DEP  Suite à visite à l’urgence, un plan d’action écrit: ↑ adhérence aux CSI et oraux ↑ maîtrise de l’asthme

Programmes d’éducation aux enfants/ados  Une recommandation écrite pour un suivi médical et une éducation sur l’asthme: double et quadruple respectivement l’adhérence à ces recommandations  Usage du Quiz sur l’asthme: - Ne réduit pas les visites à l’urgence - Améliore le contrôle de l’asthme à 1 an  Programme supervisé de prise de médication à l’école: ↓ risque d’un épisode d’asthme mal contrôlé  Visites à domicile: ↑ nombre de jours sans Sx

Programmes d’éducation aux enfants/ados  Outils technologiques (web interactif, courriel,…): - outil prometteur d’éducation et de communication entre jeunes, parents et professionnels - combinés aux programmes d’éducation à l’école, incluant la participation des parents et suivis réguliers par téléphone:  peuvent ↓ jours d’absence scolaire  ↓ Sx de nuit et de jour  ↓ les visites d’urgence

Pour améliorer la prestation des services médicaux  Formation continue auprès des médecins et autres professionnels (ex.: programme de l’Ontario Lung Association): ↑ utilisation plan d’action écrit  Besoins identifiés: - formation similaire au Canada - avec emphase sur la gestion de l’asthme pédiatrique

Recommandations spécifiques aux ados Rejoindre l’adolescent; soutenir l’adolescent; éduquer les proches et la famille; favoriser le développement, l’adaptation, la validation et l’utilisation soutenue d’outils favorisant l’adhérence; mettre en place, évaluer et bonifier les programmes.

Conclusion Une supervision médicale et psychologique soutenue en combinaison avec une prise régulière de corticostéroïdes inhalés seraient essentielles pour protéger les adolescents à risque d’asthme fatal. Des stratégies d’identification et de contrôle de l’asthme doivent aussi être réalisables en dehors des institutions de santé.

Conclusion Pour diminuer le risque de mortalité chez les adolescents asthmatiques, un plan d’intervention doit prendre place dans la communauté, incluant les pairs, la famille et le milieu scolaire ou de travail.