De la leçon de choses à la démarche d’investigation Pourquoi et comment enseigner les sciences et la technologie?
OBSERVATION La leçon de CHOSES: 1833 - 1960 Des faits aux idées Du concret à l’abstrait Des choses aux mots OBSERVATION Observation directe Observation indirecte par le biais de livres ou de musées
On vise à construire des savoirs, du lexique la leçon de choses Observons - Concluons - Retenons On vise à construire des savoirs, du lexique Démarche pédagogique : Observation dirigée collectivement sous forme de discussion Rôle du maître : Un guide directif qui pose constamment des questions fermées La parole du maître fait foi ! Activités des enfants : Ils observent le réel (directement ou par le biais de livres, d’affiches) et répondent aux questions posées. Évaluation : Interrogation orale ou écrite pour contrôler la mémorisation des connaissances.
Un changement s’opère La leçon de choses devient vite une leçon de mots. Les élèves sont passifs. On ne tient pas compte des représentations initiales des élèves (il ne suffit pas de transmettre un savoir pour que les élèves se l’approprient)
L’éveil : 1960 – 1995 Une rénovation pédagogique : l’ÉVEIL « Le but n’est plus d’apprendre des connaissances, mais d’amener l’enfant à construire ses connaissances en partant de ces besoins et de ses intérêts, ainsi il se construira une méthode » Louis Legrand, 1970. Culture de CHOSES ==== Culture de DEMARCHES
On vise à construire des savoir-faire L’éveil L’important c’est de savoir chercher, le reste viendra tout seul On vise à construire des savoir-faire Démarche pédagogique : le questionnement et le tâtonnement expérimental priment sur l’observation, la vérité ne se lit pas dans les choses. Il faut s’appuyer sur les centres d’intérêt de l’enfant. Développer les sorties scolaires. Rôle du maître : un guide qui exloite la curiosité des élèves, les incite à chercher des solutions à des problèmes. Activités des enfants :se questionnent, expérimentent, tâtonnent
Pourquoi un changement s’opère Des dérives… on exploite trop l’occasionnel, les tâtonnements ne débouchent pas forcément sur des savoirs… 1985: on se recentre sur les fondamentaux… lire écrire compter. Les programmes de sciences déconnectés des réalités de la classe et de la société sont peu respectés.
Le P.R.E.S.T.E. 2002 S’appuie sur les 10 principes de l’opération la Main à la Pâte et sur des recherches en didactique (il faut tenir compte de représentations initiales)
1 : Les enfants observent un objet ou un phénomène du monde réel, proche et sensible et expérimentent sur lui 2 : Au cours de leurs investigations les enfants argumentent et raisonnent, mettent en commun et discutent leurs idées et leurs résultats, construisent leurs connaissances, une activité purement manuelle ne suffisant pas. 3 : Les activités proposées aux élèves par le maître sont organisées en séquences en vue d’une progression des apprentissages. Elles relèvent des programmes et laissent une large place à l’autonomie des élèves. 4 : Un volume minimum de deux heures par semaine est consacré à un même thème pendant plusieurs semaines. Une continuité des activités et des méthodes pédagogiques est assurée sur l’ensemble de la scolarité. 5. Les enfants tiennent chacun un cahier d’expériences avec leurs mots à eux. 6. L’objectif majeur est une appropriation progressive, par les élèves, de concepts scientifiques et de techniques opératoires, accompagnée d’une consolidation de l’expression écrite et orale.
7. Les familles et/ou le quartier sont sollicités pour le travail réalisé en classe. 8. Localement, des partenaires scientifiques (Université, grandes écoles) accompagnent le travail de la classe en mettant leurs compétences à disposition. 9. Localement, les IUFM mettent leur expérience pédagogique et didactique au service de l’enseignant. 10. L’enseignant peut obtenir auprès du site Internet://www.inrp.fr/lamap/ des modules à mettre en œuvre, des idées d’activités, des réponses à ses questions. Il peut aussi participer à un travail coopératif en dialoguant avec ses collègues, des formateurs, des scientifiques.
La démarche d’investigation On vise des savoirs, des savoir-faire, des savoir-être. Démarche pédagogique : l’enfant est placé dans une situation qui lui permet de se POSER DES QUESTIONS, de réfléchir, d’envisager des solutions, de débattre avec ses pairs. Rôle de l’enseignant : un guide non directif qui doit savoir se taire, à l’écoute, relance l’intérêt. Il tient compte des représentations des élèves, organise des confrontations. Il est le garant du respect des programmes. Activités des enfants : les élèves observent, SE POSENT DES QUESTIONS, imaginent et réalisent des actions, échangent, confrontent leurs points de vue, apprennent à s’écouter, formulent leurs résultats, leurs bilans à l’écrit ou à l’oral
Trois démarches avec des objectifs différents
LA LECON DE CHOSES Question (Problème) Recherche: Observation Lecture documentaire Savoir-faire (capacités) Question (Problème) Savoirs (connaissances) Savoir-être (attitudes)
L’EVEIL Savoir-faire (capacités) Question Problème Recherche: Observation Manipulation Expérimentation Visites, enquêtes Savoir-faire (capacités) Question Problème Savoirs (connaissances) Savoir-être (attitudes)
LA DEMARCHE D’INVESTIGATION Recherche: Observation Manipulation Expérimentation Documentation Visites, enquêtes Savoir-faire (capacités) Question Problème Savoirs (connaissances) Savoir-être (attitudes)