Syndicat mixte d'études et de gestion de la ressource en eau du département de la Gironde Commission locale de l'eau du SAGE Lacs médocains Réunion du 11 avril 2014 Restauration du "bon état" des nappes profondes Substitution de ressources pour l'alimentation en eau potable Projet de champ captant à l'Oligocène dans les environs de Ste Hélène Le SMEGREG assure le secrétariat technique de la Commission locale de l’eau du SAGE Nappes profondes de Gironde

(statuts modifiés le 18 juin 2013) Le SMEGREG (statuts modifiés le 18 juin 2013) Arrêté préfectoral du 18 juin 2013 : ouverture aux services de l'eau potable ; redéfinition des missions en lien avec la mise en œuvre du SAGE révisé (secrétariat technique de la CLE) et du premier projet de substitution structurant (garantir l'optimisation des usages, le respect des principes de solidarité, la transparence dans la mise en œuvre des projets, l'utilisation à pleine capacité des infrastructures de substitution).

SAGE Nappes profondes révisé Extrait de l'état des lieux En France, l'eau souterraine, y compris des nappes phréatiques, représente en moyenne moins de 60% de l'eau potable. En Gironde, les nappes profondes fournissent 97% de l'eau potable du département, ce qui signifie que tous les girondins ont à leur robinet de l'eau issue, au moins pour partie, de ces ressources très bien protégées. Origine et principaux usages des 320 millions de mètres cube d'eau prélevés chaque année en Gironde

SAGE Nappes profondes révisé Définition du "bon état" L'analyse de l'état d'une nappe captive combine une approche globale en bilan et des approches locales en pression. Une nappe captive est en bon état quantitatif lorsque à la fois : la diminution de la réserve que peut faire apparaître le calcul des bilans annuels à moyen et long termes (plusieurs décennies a minima) ne remet pas en cause la pérennité de la ressource ; les niveaux piézométriques sur les zones à enjeux identifiés permettent de garantir : l'absence de dénoyage permanent et étendu du réservoir ; des directions et sens d'écoulement interdisant l'entrée d'eaux parasites ; des débits sortants au profit des milieux avals suffisants pour ne pas empêcher l'atteinte ou le maintien du bon état pour ces milieux.

SAGE Nappes profondes révisé Diagnostic Le SAGE Nappes profondes révisé confirme l'état de déséquilibre de certaines nappes et l'existence de zones à risques. Risque de salinisation Éocène inférieur à moyen Risque de dénoyage Oligocène Des bilans déséquilibrés à grande échelle Des risques locaux

SAGE Nappes profondes révisé Le concept de zones à enjeux aval Disposition 6 : Atlas des zones à enjeux aval La CLE arrêtera avant la fin 2015 une première version d'un Atlas évolutif des zones à enjeux aval qui précisera, pour chacune des zones identifiées : l'enjeu correspondant (milieu ou usage au profit duquel un flux sortant doit être garanti) ; le flux minimum à garantir pour pouvoir considérer la ou les unités de gestion concernées comme étant en "bon état" sur cet aspect particulier ; le contexte piézométrique "minimal" qui permet de garantir ce flux sortant. Les études nécessaires à l'élaboration de cet atlas sont portées par le secrétariat technique de la CLE. Les Etablissements publics territoriaux de bassin et les Commission locales de l'eau des SAGE du département de la Gironde seront associés à l'élaboration de cet atlas.

SAGE Nappes profondes révisé Les actions à mener Pour atteindre le bon état quantitatif, le SAGE impose : en priorité une optimisation des usages (économies d'eau et maîtrise des consommations) ; des substitutions de ressource pour les prélèvements résiduels en excès dans les Unités de gestion déficitaires ; une diminution des prélèvements dans les Zones à risques, le cas échéant par redistribution spatiale au sein de l'Unité de gestion considérée. Les besoins en ressources de substitutions ont été estimés selon différents scénarios croisant des hypothèses : d'augmentation des besoins en lien direct avec l'évolution démographique ; d'efficacité de la politique d'optimisation des usages. Pour le scénario médian qualifié de réaliste et sécuritaire, le besoin en nouvelles capacités de production à 2021 s'établit à 20,1 Mm3/an.

Compléments indispensables aux économies d'eau : les substitutions de ressource Le gisement d'économies d'eau techniquement et économiquement mobilisable étant insuffisant pour atteindre les objectifs du SAGE, des substitutions de ressources sont indispensables. Unité de gestion non déficitaire Non déficitaire ou hors SAGE Unité de gestion déficitaire ou zone à risque Unité de gestion déficitaire ou zone à risque Unité de gestion non déficitaire

Compléments indispensables aux économies d'eau : les substitutions de ressource Des substitutions ne peuvent pas être demandées à tous les acteurs : il n'existe pas toujours de solution et la multiplication de projets locaux constituerait une aberration économique avec un très fort impact sur le coût d'accès à l'eau. Pour la dizaine de projets envisageables, il apparaît que la concentration des substitutions sur l'aire urbaine bordelaise constitue la meilleure solution pour atteindre les objectifs du SAGE en limitant l'impact sur le coût d'accès à l'eau.

Substitutions : quelles ressources ? Les principales ressources étudiées (par le SMEGREG) : L'Isle à Galgon Nappe alluviale de l'Isle Le Ciron à Barsac Oligocène libre de l'Entre deux Mers Eau géothermale Nappe alluviale de la Garonne en rive gauche Nappe alluviale de la Garonne en rive droite Oligocène de Sainte Hélène Eocène et Oligocène Nord Médoc Cénomanien du sud Gironde Eau de Garonne, ré-infiltration et reprise … pour des projets structurants

Substitutions : quelles ressources ? Critères pris en considération (SMEGREG et CLE) pour sélectionner les ressources jugées intéressantes pour des substitutions : nature de la ressource ; vulnérabilité ; qualité de l'eau (traitement) ; productivité ; localisation, distance au besoin ; impacts de l'exploitation sur le milieu ; évolutivité de la capacité de production ; autre ; et élimination sur la base de critères jugés rédhibitoires.

classement des ressources Substitutions : classement des ressources (juin 2009)

Substitutions : des éléments nouveaux Différents éléments surviennent après ce classement : juin 2011 : pollution aux perchlorate des captages de la périphérie ouest de l'agglomération ; septembre 2013 : la remise en cause de l'utilisation des sources amène le SMEGREG décide de revisiter le projet Oligocène de Sainte Hélène ; mars 2012 : le BRGM conclue favorablement sur la faisabilité d'un champ captant à Sainte Hélène pour 10 Mm3/an janvier 2013 : la CUB décide : la réalisation du premier projet de substitution sous sa maîtrise d'ouvrage ; choisit le projet Sainte Hélène.

Substitutions : prise de décision (janvier 2014)

Compléments indispensables aux économies d'eau : les substitutions de ressource Trois grands projets : capacité 10 à 12 Mm3/an ; 40 000 000 € HT d’investissement ; 1 000 000 €/an de fonctionnement ; un coût du m3 livré de l'ordre de 0,40 €/m3. Oligocène Sainte Hélène (10 Mm3/an) Eau de Garonne, ré-infiltration et reprise (12 Mm3/an) Cénomanien sud Gironde (12 Mm3/an)

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG 14 forages 10 Mm3/an soit 2000 m³/j pour chaque forage 12 Mm3/an soit 2350 m³/j pour chaque forage

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG Entre 2001 et 2004, onze ouvrages ont été réalisés : au nord-est : 3 piézomètres (MP1, MP2, SP4), au nord : 1 piézomètre (BP1), au sud : 4 piézomètres (SP0 à SP3) et 3 forages (SF1 à SF3).

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG De nombreux tests hydrauliques dont un pompage d'essai en vraie grandeur sur 1 mois en novembre 2003 : pompage en simultané sur SF1 et SF2 (129 et 123 m3/h).

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG Les impacts à 10 ans simulés par le BRGM pour 10 Mm3/an et climato moyenne

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG Les impacts à 10 ans simulés par le BRGM pour 10 Mm3/an et climato défavorable

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG Les impacts à 10 ans simulés par le BRGM pour 12 Mm3/an et climato moyenne

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG Les impacts à 10 ans simulés par le BRGM pour 12 Mm3/an et climato défavorable

à l'Oligocène de Sainte Hélène Le champ captant à l'Oligocène de Sainte Hélène étudié par le SMEGREG Extrait des conclusions du BRGM "Le niveau de représentation du modèle ne permet pas de vérifier l’impact éventuel de l’exploitation du champ captant sur les étangs de Lacanau et d’Hourtin ou encore la présence d’un éventuel biseau salé dans la nappe du Plio-quaternaire. Néanmoins, les faibles rabattements calculés par le modèle dans le Plio-quaternaire au droit de ces zones laissent supposer que l’impact serait très limité."

"Champ captant des Landes du Médoc" Le projet CUB : "Champ captant des Landes du Médoc" Le 18 janvier 2013, la Communauté urbaine de Bordeaux a décidé : de porter la maîtrise d'ouvrage du premier projet de substitution, de réaliser le projet de champ captant à l'Oligocène dans les environs de sainte Hélène, désormais appelé champ captant des Landes du Médoc. L'échéancier, pour les principales étapes : en cours : réalisation par le SMEGREG pour la CUB de deux forages de reconnaissance ; 2014 : modification du modèle nord aquitain du BRGM ; 2016-2017 : réalisation des 11 forages nécessaires en plus des 3 déjà existants ; 2018 : instruction de la demande d'autorisation d'exploiter (code de l'environnement et code de la santé publique) et enquête publique ; 2019-2020 : création des réseaux de transfert et de l'unité de traitement ; 2021 : mise en service.

En parallèle Sur décision du Comité syndical du SMEGREG, élaboration en cours : d'un schéma d'alimentation en eau du sud Médoc (délib. du14 juin 2012) : "La création du champ captant des Landes du Médoc doit être l'occasion d'identifier les difficultés actuelles et à venir pour l'approvisionnement des services de l'eau potable du Sud Médoc et d'examiner dans quelle mesure une desserte de tout ou partie de ces services à partir de ce nouveau champ captant pourrait être pertinente", d'un schéma opérationnel de substitution (délib. du 30 janvier 2013) : "Il s'agit d'un schéma de desserte des autres services de l’eau de l'agglomération en eau de substitution permettant de garantir : • l'atteinte des objectifs du SAGE Nappes profondes, • une utilisation maximale de la nouvelle infrastructure de production pour un impact sur le prix de l’eau le plus faible possible".