Infirmière principale Plateau des consultations Le Plan Cancer (2003/2007) Vendredi 5 décembre 2008 Muriel Ceron Infirmière principale Plateau des consultations V2
I. Présentation du Plan Cancer 2003/2007 (1/2) 1. Pourquoi un Plan Cancer ? Quelques chiffres : En 2003 : 150 000 décès / an : 1ère cause de mortalité avant l’âge de 65 ans 700 000 personnes en cours de traitement 300 000 nouveaux cas environ diagnostiqués chaque année Taux de guérison en moyenne : 40 % chez l’homme 60 % chez la femme 75 % chez l’enfant
I. Présentation du Plan Cancer 2003/2007 (2/2) 2. Objectifs du Plan Cancer : Rattraper notre retard en matière de prévention et de dépistage Offrir à tous des soins de qualité : Prendre en charge et accompagnement de la situation humaine du patient et de ses proches Relation médecin-malade Annonce du diagnostic Formation psychologiques des professionnels de santé doit être renforcée Meilleure formation des professionnels Coordination des soins autour du malade Concertation pluridisciplinaire et d’un PPS Augmentation et rénovation des appareils de diagnostics et de suivi Promouvoir une recherche porteuse d’espoir Diminuer la mortalité des cancers de 20 % entre 2003 et 2007
II. Contenu du Plan Cancer (1/4) 1. Les 70 mesures et leurs implications au niveau infirmier : La prévention (mesures n° 1 à 20) Lutte contre le tabagisme Lutte contre l’alcoolisme Prévention de l’hygiène alimentaire Prévention du mélanome
II. Contenu du Plan Cancer (2/4) Le dépistage (mesures n° 21 à 28) Les soins (mesures n° 29 à 53) L’accompagnement social (mesures n° 54 à 60) La formation (mesures n° 61 à 65) La recherche (mesure n° 66 à 70)
II. Contenu du Plan Cancer (3/4) 2. Le dispositif d’annonce : Historique : Etats généraux en 1998 et 2000 Recommandations du réseau des malades Loi du 4 mars 2002 Plan cancer (mesure n°40)
II. Contenu du Plan Cancer (4/4) Qu’est-ce que le dispositif d’annonce ? Temps médical (annonce du diagnostic, proposition d’une stratégie thérapeutique, PPS) Temps Accompagnant Soignant Accès aux soins de support Temps d’articulation avec la médecine de ville
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (1/7) 1. Définition : Le TAS : N’est pas une consultation d’éducation Est une consultation paramédicale Est facultatif mais conseillé Est immédiat et/ou à distance de la consultation médicale Est réalisé par un soignant paramédical compétent
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (2/7) 2. Objectifs du TAS : Le TAS a pour but : D’écouter et de comprendre les demandes du patient De reformuler, apporter un complément d’informations, De présenter ce que la structure de soins (l’hôpital) met à la disposition des patients De réaliser un recueil de données
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (3/7) 3. Différence entre une consultation d’éducation et une consultation d’information : Consultation d’éducation : Le soignant évalue les connaissances du patient par l’intermédiaire d’un document écrit et reconnu par l’institution. Le soignant réajuste les connaissances si nécessaire et s’assure de nouveau par une évaluation écrite des acquis du patient.
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (4/7) Consultation d’information : Le soignant cherche à savoir ce que le malade a retenu. Il ne contrôle pas par écrit la compréhension des informations.
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (5/7) 4. Contenu du TAS : Recueil de données Reprise des différents intervenants dans la structure Temps d’information Reprise PPS
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (6/7) 5. Limites et difficultés du TAS : Les limites : Décret de compétence et activité clinique Pérennité de la fonction, déficit d’infirmières Absence de statut, difficulté de reconnaissance à la différence de la consultation d’annonce médicale TAS prévu avant la consultation d’annonce médicale Paramétrage non respecté Consultation infirmière non prescrite Formation spécifique Reconnaissance des compétences Absence de traçabilité du TAS dans le dossier médical
III. Temps Accompagnant Soignant TAS (7/7) Les difficultés : Expérience à Turner over important Charge émotionnelle lourde Répétitivité Ne pas dépasser le transfert des compétences.
IV. Lien avec les soins de support et le rôle infirmier (1/4) 1.Définition des soins de support : « Concept d’origine anglo-saxonne, les soins de support s’inscrivent dans l’esprit des soins dits continus, c’est-à-dire qu’ils permettent une prise en charge multidisciplinaire de la personne malade de façon ininterrompue et cohérente, tout au long de l’évolution de la maladie. Les soins de support apparaissent en force en France dans le cadre du Plan Cancer 2002/2007 (mesure 42). La volonté de ce texte est d’améliorer la coordination des différents intervenants autour de la personne malade et d’améliorer la réponse à ses différents besoins »
IV. Lien avec les soins de support et le rôle infirmier (2/4) 2. Objectifs des soins de support : Organiser et renforcer les structures en place Regroupement des compétences Meilleure prise en charge globale du patient 3. Contenu des soins de support : Prise en charge de : Douleur
IV. Lien avec les soins de support et le rôle infirmier (3/4) palliatif, Onco-psychologie, Accompagnement social, Nutrition, Réadaptation fonctionnelle, Socio esthétique, ergothérapie, arthérapie…
IV. Lien avec les soins de support et le rôle infirmier (4/4) 4. Lien avec le rôle infirmier : Anticipation des situations à risque à venir Alerte les autres professionnels, si nécessaire pour une prise en charge partielle ou globale du patient et ses proches.
V. Conclusion (1/2) On ne peut que répondre modestement devant la souffrance des familles qui sont touchées. Pourtant, beaucoup de choses ont changé pour réduire les risques de cancer et assurer une équité d’accès à des soins de qualité : Réduction de la consommation du tabac, notamment chez les jeunes (d’après une étude de l’INPES : baisse durable d’environ 1,5 millions de fumeurs) Prévention contre les risques liés au soleil, ainsi que ceux liés à 1 mauvaise hygiène de vie a également été renforcée. Le risque de cancer étant pour la 1ère fois directement cité auprès du public.
V. Conclusion (2/2) Une 1ère inégalité a disparu : chaque femme de 50 à 74 ans a accès au dépistage organisé du cancer du sein. 2 ème inégalité :Accès à tous aux nouveaux traitements. 3 ème inégalité : dispositifs d’annonce de la maladie, cancéropôles, dossier communicant, RCP Transformation du système de soins autour d’une pathologie MERCI DE VOTRE ATTENTION.