M.SCEPI - E QUOIRIN S.A.U. – C.H.U. Poitiers CAS CLINIQUES N°3 M.SCEPI - E QUOIRIN S.A.U. – C.H.U. Poitiers
CAS N° 3 HOMME AGE DE 23 ANS, MECANICIEN, DROITIER PLAIE DE LA MAIN GAUCHE AU COURS D’UN ACCIDENT DU TRAVAIL, PAR COUP DE TOURNEVIS
EXAMEN CLINIQUE PLAIE DU PLI CUTANE METACARPO-PHALANGIEN IV PAS DE DEFICIT EN FLEXION DU DOIGT DEFICIT SENSITIF= 0
L’INTERNE DE GARDE EXPLORE LA PLAIE SOUS A.L., NOTE QUE LE TENDON EST INTACT ET SUTURE LA PLAIE. CETTE CONDUITE A TENIR EST ELLE JUSTIFIEE ? 1.OUI 2.NON 3. NE SAIT PAS
REPONSE OUI EXAMEN CLINIQUE EXPLORATION Mais INCOMPLETE ? ANTIBIOTHERAPIE ?
DEUX JOURS PLUS TARD… LE PATIENT REVIENT A L’ACCUEIL UN JOUR DE GRANDE AFFLUENCE, ET DECLARE A L’I.A.O.: QU’IL A TRES MAL DEPUIS LA NUIT DERNIERE QU’IL BOUGE MOINS SON DOIGT QUE LE JOUR DE L’ACCIDENT
L’Infirmière d'Accueil et d’Orientation DEFAIT LE PANSEMENT CONSTATE QUE LA PLAIE N’EST PAS INFLAMMATOIRE VERIFIE L’APYREXIE ET RENVOIE LE PATIENT EN LE RASSURANT SUR CES SYMPTOMES « NORMAUX APRESD UNE SUTURE »
Cette ATTITUDE EST ELLE SATISFAISANTE ? OUI NON NE SAIT PAS HABITUELLE UN JOUR DE GRANDE AFFLUENCE
REPONSE NON AVIS MEDICAL OBLIGATOIRE AVANT SORTIE L’AFFLUENCE N’EST PAS UN ARGUMENT VALABLE
LE PATIENT INQUIET, CONSULTE SON MEDECIN TRAITANT QUI L’ADRESSE A UN CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE EN LIBERAL. CE DERNIER DECIDE D’UNE INTERVENTION POUR REPARER LA SECTION TENDINEUSE QU’IL A DIAGNOSTIQUEE. LE PATIENT EST PREVENU DES RISQUES DE CETTE INTERVENTION « A DISTANCE »
LE COMPTE-RENDU OPERATOIRE DECRIT UNE SECTION COMPLETE DU TENDON FLECHISSEUR SUPERFICIEL DEUX SEMAINES APRES, LE PATIENT PRESENTE UNE SUPPURATION DE LA PLAIE OPERATOIRE ET EST ALORS CONFIE A UN DEUXIEME CHIRURGIEN SPECIALISTE DE LA CHIRURGIE DE LA MAIN
LA DEUXIEME INTERVENTION REALISE UNE MISE A PLAT D’UN PHLEGMON DE LA GAINE ET UNE NECROSE INFECTIEUSE DU TENDON ON PARLE ALORS D’UNE EVENTUELLE GREFFE SECONDAIRE « A FROID » ou ….D’UNE AMPUTATION DIGITALE POSSIBLE !!!
LE PATIENT ENGAGE ALORS UNE PROCEDURE DE PLAINTE CONTRE L’HOPITAL ARGUMENTS ET DOLEANCES ERREUR DIAGNOSTIQUE ERREUR THERAPEUTIQUE PERTE DE CHANCE SEQUELLES FONCTIONNELLES GRAVES AVEC PREJUDICE PROFESSIONNEL, ESTHETIQUE ET SOUFFRANCES ENDUREES
CES ARGUMENTS VOUS PARAISSENT ILS JUSTIFIES ? OUI NON NE SAIT PAS LA RESPONSABILITE DOIT ETRE PARTAGEE ENTRE LES DIFFERENTS INTERVENANTS
REPONSE OUI ERREUR DIAGNOSTIQUE AU DEPART MAUVAISE PRISE EN CHARGE A L’ACCUEIL (I.A.O.)