Comité de Citoyens pour des Transports collectifs dans l’Est de Laval (CoCiTCEL)

2 PRÉSENTATION À LA COMMISSION DES TRANSPORTS DE LA COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL À L’OCCASION DES CONSULTATIONS PUBLIQUES LAVAL 2 MAI 2012

3 QUI SOMMES-NOUS?

4 CoCiTCEL est le Comité de Citoyens pour des Transports collectifs dans l’Est de Laval (CoCiTCEL). Notre mission est de promouvoir les transports collectifs rapides, efficaces et attrayants pour la population de l’Est de Laval – donc une alternative à la voiture individuelle.

5 Les membres de CoCiTCEL sont tous des bénévoles et tous des contribuables.

6 IDENTIFICATION DU PROBLÈME

7 « Le réseau routier de la région de Montréal est saturé. La demande dépasse l’offre ». Source : Pierre Tremblay, chef, Service Modélisation, MTQ, cité dans Jean-Louis Fortin, Canoë, 14 juillet 2010

8 « Même si on construisait 10 ponts de plus, il n’y aurait pas de place pour d’autres voitures sur l’île ». Source : Pierre Lacasse, chroniqueur circulation, cité dans Jean-Louis Fortin, Canoë, 14 juillet 2010

9 COÛTS DES EMBOUTEILLAGES Les embouteillages causent des coûts économiques considérables à la région, évalués à 3 milliards de $/année. Source : Pierre Tremblay, chef, Service Modélisation, MTQ, cité dans Jean-Louis Fortin, Canoë, 14 juillet 2010

10 Les embouteillages sont causés à la fois par les voitures individuelles et les camions de livraison. Tous deux utilisent les routes et les ponts routiers.

11 PISTES DE SOLUTION

12 3 solution s’offrent à nous Agir sur le transport des marchandises Agir sur les horaires de travail Agir sur l’offre de transport collectif

13 Pour diminuer la sur le réseau routier, 1. Il faut encourager le transport ferroviaire des marchandises lorsque c’est possible (jumelage camion/train),

14 Pour diminuer la sur le réseau routier, 2. Nous suggérons l’étalement des heures de travail, ou heures flexibles.

15 Pour diminuer la sur le réseau routier, 3. Nous insistons sur les transports collectifs, les trains de banlieue en particulier,

16 3. … puisque le train de banlieue est un véhicule majeur pour inciter une partie de population à troquer sa voiture privée contre un transport collectif.

17 SOURCES DE FINANCEMENT DES TRANSPORTS COLLECTIFS

18 Selon nous, il est préférable de réarranger les budgets publics existants en faveur des transports collectifs plutôt que d’introduire de nouvelles taxes.

19 Nous proposons avenues qui ne requièrent pas d’argent neuf :

20 1. Réduction du gaspillage: Faisons les bons choix, plutôt que de créer des projets inutiles.

21 Prenons comme exemple le train de l’A-640. Indépendamment de tous les dépassements de coûts, de spéculation, etc. entourant ce projet, une chose demeure : ce tracé est superflu puisqu’une voie ferrée existe déjà entre Mascouche-Terrebonne- Laval et Montréal.

22

23 Rien ne justifie des investissements publics énormes dans une nouvelle voie ferrée (A-640) alors que deux voies ferrées existantes sont sous-utilisées.

24 Tout nouvel ouvrage devrait se greffer à des lignes existantes et non l’inverse. Cela aurait évité le doute, les retards, la spéculation et des frais de construction inutiles.

25 Quand notre comité a rencontré le MTQ en 2010, nous avons fait valoir une économie garantie de 50M$, chiffre qui paraît maintenant ridicule au vu des dépassements de coûts affreux qui ont amené le projet au seuil des 700M$.

26 SPECIMEN DE CHÈQUE28 AVRIL 2010 COALITION TRANSPORTS LAVAL-LANAUDIÈRE , 00 $ À l’ordre de: LA MINISTRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC _______CINQUANTE MILLIONS ________/00 SIGNATURE : ______________________________________ Valide à l’acceptation du projet du train dans l’Est de Laval par le MTQ.

27 2. Réaménagement du budget alloué au transport : À partir de l’enveloppe que le MTQ consacre aux transports sur le territoire de la CMM, une part plus grande du budget devrait être allouée aux transports collectifs.

28 « Si le Québec veut atteindre son objectif de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre sous le niveau de 1990 d’ici 2020, il doit investir dans les transports en commun. … Le secteur des transports est responsable pour 40% des émissions de gaz à effet de serre. Si on veut avoir -20%, quelque part il va falloir toucher au secteur des transports et aux transports collectifs de façon importante. »[1].[1] [1] Mme Julie Boulet, ministre MTQ, Journal Métro, p.4, 16 février 2010 [1]

29 CoCiTCEL suggère, comme d’autres d’ailleurs, que le MTQ consacre ses fonds routiers à l’entretien et à la réfection du réseau, et qu’au lieu de construire de nouvelles routes, - qui ne manquent jamais d’aboutir en congestion routière au bout de quelques années – que le ministère consacre ces fonds aux transports collectifs.

30 3. Planification du développement municipal: Pour diminuer le coût des transports collectifs, le développement doit se planifier dès la conception d’un nouveau quartier.

31 3. Planification du développement municipal… La méthode traditionnelle de développement des banlieues est qu’un promoteur propose à une municipalité de développer tel ou tel secteur, - en abattant des arbres qui ne seront pas remplacés la plupart du temps -, et en érigeant des maisons le long d’une nouvelle rue. Le plus souvent, cette rue ou ce nouveau développement n’est pas relié aux autres plus loin – sauf par une route bien sûr.

32 3. Planification du développement municipal… Il devient très difficile pour une société de transports de relier entre eux tous ces îlots épars. Il va de soi que cette opération ne peut être rentable.

33 3. Planification du développement municipal… L’approche inverse consiste à que la municipalité décrète que le développement se fera de manière planifiée, autour d’un pôle ou d’un lien de transport collectif déjà prévu. C’est la disponibilité et l’accès aux transports collectifs qui devrait dicter l’emplacement des nouvelles résidences, uni- ou multifamiliales et des commerces de proximité.

34 3. Planification du développement municipal… Les services de transports collectifs seront davantage rentabilisés s’ils sont associés à des stationnements incitatifs, et à des commerces de proximité.

35 3. Planification du développement municipal… La philosophie sous-jacente à cette proposition est de placer le citoyen au cœur du développement municipal et non la voiture.

36 4. Taxation transport modulée : Plutôt que d’avoir un seul taux de taxe municipale relié aux transports collectifs, CoCiTCEL suggère que cette taxe – existante - soit modulée selon 2 critères, soit

37 4. Taxation transport modulée : i. selon la valeur foncière, ii. selon la distance par rapport aux services de transport collectif et la densité démographique où la maison se situe.

38 4. Taxation transport modulée : Naturellement, si la maison n'est pas desservie par un transport public, la taxe ne devrait pas s'appliquer.

39 MERCI DE VOTRE ATTENTION