L’anesthésie : sécurité, qualité des soins Dr Denis FRASCA Maitre de Conférence des Universités – Praticien Hospitalier
L’anesthésie C’est un acte médical Objectifs : suspension temporaire et réversible de la sensibilité douloureuse et/ou de la conscience, parfois associée à une paralysie musculaire Permettant une chirurgie de qualité
3 types d’anesthésies LOCALE LOCOREGIONALE GENERALE
Un progrès médical majeur 1860 2014
Quels risques liés à l’anesthésie ? Sécurisation des procédures et organisation du suivi du patient : consultation, bloc, post-opératoire En 30 ans, nombre d’anesthésie x 2 Risque divisé par >10 1 décès / 150 000 anesthésie
La consultation Les objectifs Obligatoire Décret du 5 décembre 1994 Au moins 48 heures avant l’intervention Anesthésiste réanimateur Durée 15 à 45 min Les objectifs Recenser les problèmes médicaux et évaluer le risque Etablir la stratégie d’anesthésie la plus appropriée Informer et expliquer
La consultation Information Interrogatoire Examen Antécédents Traitements Allergies Examen Critères d’intubation TA / Auscultation Classe ASA American Society of Anesthesiologists Information Avantages et risques des différentes techniques Risque Transfusion Analgésie post-opératoire Suites post-opératoires (réanimation, SSPI)
Les examens complémentaires Prise de sang Electrocardiogramme Radiographie Echographie
Les examens complémentaires Diagnostiquer une maladie non connue Traitement Modification de la prise en charge Servir de référence pour l’évolution post opératoire Evaluer le risque d’une intervention ou d’une anesthésie
Les examens complémentaires Si l’interrogatoire et l’examen clinique sont normaux Pas d’examen complémentaire Recommandation SFAR 2012 Ne permet qu’exceptionnellement le diagnostic d’une maladie non connue Ne modifie pas la prise en charge Risque de « faux-positif »
Les consignes avant l’anesthésie
Doit-on arrêter la prise de certains médicaments ? Plusieurs jours avant l’intervention : Anticoagulants (AVK, ACO) Aspirine (Kardegic®) Quelque fois la veille : Certains anti-hypertenseurs Certains anti-diabétiques
Pourquoi ne peut-on pas boire et manger ? Après la perte de conscience, il y a un risque de régurgitation de liquide gastrique dans les poumons Règle : à jeun 4 à 6 h avant l’intervention Et même 2h pour les liquides clairs
Pourquoi ne peut-on pas fumer ? La cigarette favorise l’hyper-réactivité bronchique Risque de bronchospasme, toux Augmentation des sécrétions bronchiques et gastriques
A quoi sert la prémédication ? La veille et/ou 1 heure avant l’intervention Calmer l’angoisse Poursuite d’un traitement habituel beta-bloquant levothyrox anti-epileptique etc. Parfois : antibiotique (prophylaxie)
A l’arrivée au bloc opératoire Installation en salle Surveillance ECG, saturation Mise en place d’une perfusion Induction anesthésique Pré-oxygénation Injection des médicaments Hypnotique Morphinique Curare …