Module 4 Dossier 2 Univers Social En Temps et Lieux Chenelière Éducation Créé par N. Malhamé
La Vie dans les province de l’Ouest P.26-27 L’Ouest canadien, particulièrement les Prairies, se développe très rapidement. La population augmente très vite et cela influence le mode de vie des habitants.
Le peuplement du territoire P.28 Une vaste zone inhabitée s’ étend entre les provinces de l’est de la Colombie-Britannique. Ce territoire représente un potentiel économique intéressant. Des terres cultivables et des ressources naturelles variées y sont disponibles. Le gouvernement craint que les Américains ne s’en emparent alors il mise sur le peuplement et le développement de ce territoire.
Les mesures de John A. Macdonald (le premier ministre)P.29 Pour peupler et développer le territoire du Canada Imposer un tarif douanier protectionniste sur les marchandises importées qui font concurrence à des produits semblables fabriqués au Canada. Terminer la construction du chemin de fer afin de pouvoir faire circuler la marchandise d’est en ouest Installer les colons dans l’Ouest pour augmenter la productivité agricole du Canada et s’approprier le territoire
Une campagne de recrutement P.30 Le Chemin de fer ne suffit pas il faut peupler le territoire! John A. Macdonald entreprend une véritable campagne publicitaire. Il fait préparer plusieurs brochures et affiches et les envoie dans plusieurs pays d’Europe. Ces affiches vantent la beauté et les richesses des Prairies.
Le plan de développement de Clifford Sifton P.31 Clifford Sifton, le ministre d’intérieur du gouvernement Wilfried Laurier, continue à assurer le développement de l’ouest du pays. Selon Sifton, un fermier d’origine britannique ou américaine qui a un peu d’argent est l’immigrant idéal. Mais comme le Canada a urgemment besoin de nouveaux colons, il ouvre la porte à des gens d’autres origines aussi. Il met en place un réseau de représentants canadiens en Grande-Bretagne qui à pour mission de faire connaître le Canada aux sujet britanniques à l’aide de brochures, d’affiches, de dépliants, d’expositions et de représentations cinématographiques.
Émigrer au Canada P.33 Trajet difficile Conditions difficiles Plusieurs personnes et familles répondent à l’invitation de Sifton. Ils prennent le bateau pour venir ici. La traversée de l’océan est difficile et longue. Elle prend de 3 à 6 semaines. Les immigrants quittent des ports et arrivent à Halifax ou à Québec. A leurs arrivée, ils montent dans des trains pour se rendre au Manitoba. Ils obtiennent un lot gratuit d’une superficie de 65 hectares. Ils s’engagent à cultiver 16 hectares de terre en 3 ans et à construire une maison sur leur lot. Plusieurs lots sont difficiles d’accès. Les colons doivent beaucoup marcher et doivent transporter de la machinerie agricole et des outils. Il n’y a pas de routes. Les hivers sont durs. Les immigrants sont surpris par le froid.
L’exemple des Doukhobors P.34 Les Doukhobors font partie des groupes d’immigrant qui arrivent au Canada à la fin de 19 siècle. Ils sont d’origine russe. Ils ont quitté leur pays car ils y étaient victimes d’injustice à cause de leur religion. Le Canada leur garantit la liberté de religion, l’exemption du service militaire et des bonne terres.
La répartition de la population P.35 Les colons se regroupent parfois selon leur lieu d’origine. Ainsi, ils peuvent parler leur langue et pratiquer leur religion. Au sein de leur petite communauté, ils développent un sentiment d’appartenance et s’entraident. Exemple: Les Allemands s’installent au centre du Manitoba et les Finlandais choisissent le sud-est de la Saskatchewan.
Les immigrants chinois P.37 Le Canada fait appel à 9000 travailleurs chinois pour construire rapidement le chemin de fer. Ces immigrants arrivent par bateau. Ils gagnent seulement $1 par jour tandis que les autres immigrants gagnent de $1.50 a $2.50 par jour. On confie les tâches les plus dangereuses comme le dynamitage aux immigrants chinois. Ils doivent utiliser la nitroglycérine, une substance dangereuse, et beaucoup de gens tombent malades. Le chemin de fer doit franchir un ravin très profond. Cela rend la construction du chemin de fer risquée. C’est pour cela qu’on nomme ce ravin « Portes de l’enfer ». Lorsque l’hiver arrive, il y a moins de travail et les immigrants chinois perdent leur emploi.
La fin d’un mode de vie pour les Metis P.40 La chasse de bison s’intensifie et la population de bisons est pratiquement anéantie. Les Métis doivent adapter leur mode de vie car le bison n’arrive plus à subvenir à leurs besoins. Ils souhaitent cultiver les terres des Premières Nations mais le gouvernement a déjà commence à distribuer ces terres. L’arrivée d’immigrants d’origine anglaise soulève une vive opposition car les Métis sont d’origine catholique et sont francophones. Ils se sentent menacés part les colons anglais et protestants. Les Métis organisent une lutte armée pour tenter de sauver leurs terres. Louis Riel, un représentant des Métis est pendu par les Anglais. Gabriel Dumont, un autre représentant doit s’exiler aux États-Unis.
Les Haïdas P.42-43 Le choc des cultures a été très grand. Les Haïdas sont une des nations les plus touchées. Leur manière de vivre est différente de celle des immigrants britanniques. Leur manière de construire des maisons est très différente. Les maisons sont construites en cèdre rouge. Quatre poteaux supportent le toit. Un totem, une colonne sculptée qui est érigée devant chaque maison, raconte l’histoire de la famille qui occupe une maison.