Schéma de cohérence régional de déploiement de bornes de charge 10/04/2017 Schéma de cohérence régional de déploiement de bornes de charge Session plénière 16 mars 2015
La mobilité électrique : les véhicules Pas d’émission de CO2 à l’utilisation (de 80 à 150g/km pour un véhicule thermique) Moins de 2 € d’électricité pour 100 km (8€ pour 100km pour un véhicule thermique) Prix équivalent à un véhicule thermique de même gamme, grâce au bonus écologique : de 6 500€ pour tout achat Jusqu’à 10 000€ si destruction d’un véhicule diesel ancien 120 à 150 km d’autonomie, suffisante pour 80% des trajets journaliers qui sont inférieurs à 60 km (les trajets domicile-travail sont en moyenne de 19Km e Bourgogne) Tous les constructeurs proposent des modèles de voitures citadines / petites routières
La mobilité électrique : les véhicules Un parc en augmentation constante depuis 2011, comptant : Soit environ 900 immatriculations en Bourgogne en 2014
La mobilité électrique : la charge Une charge à domicile ou au travail Pour 95 % des cas Des initiatives d’installation de bornes Modèles disparates Pas de logique d’ensemble Pas de standard d’interface client Une très faible utilisation : la borne de l’aire d’autoroute de la Chaponne dans l’Yonne n’a eu que 2 utilisateurs entre juillet 2012 et décembre 2013 A ce jour, 17 700 points de charge installés en France Et 7 000 000 prévus dans Le projet de loi sur la transition écologique
La mobilité électrique : la charge Un rechargement qui varie entre 8h et 30 min (Un véhicule passe plus de 90% du temps stationné) Charge normale Rechargement complet du véhicule entre 6 à 8h Jusqu’à 3kVA, 16A Charge accélérée Rechargement de 120 km (soit 80%) en 1h Jusqu’à 22 kVA Charge rapide Rechargement de 120 km (soit 80%) en 30 min Jusqu’à 44 kVA
Pourquoi un schéma de cohérence régional ? Le SRCAE, voté par l’assemblée régionale en juin 2012, préconise dans son orientation 21 de favoriser l’installation de bornes de recharge électrique sur le territoire régional. Dans un contexte où : les usagers hésitent à acquérir des véhicules électriques du fait de l’autonomie limitée, du coût des batteries, du temps de charge et de l’absence de bornes ; de nombreux intervenants arrivent sur ce marché concurrentiel ; des évolutions technologiques et normatives importantes ont lieu. La Région Bourgogne a souhaité accompagner les acteurs publics et privés en réalisant un schéma de cohérence régional permettant de garantir : un service de qualité aux usagers une utilisation optimisée des fonds publics
La démarche Un travail partenarial de 6 mois avec: Les services de l’Etat (préfecture, ADEME), les représentants de syndicats automobile, les syndicats d’énergie et les énergéticiens, l’association de promotion de la mobilité électrique, des acteurs du tourisme et les collectivités. Pour : Déterminer les lieux d’implantation Les types d’équipement Le niveau de services Les systèmes d’accès et de paiement Les conditions d’une mutualisation des coûts d’investissement et d’exploitation En: Tenant compte des contraintes des réseaux, des flux de déplacement et du potentiel de véhicules électriques à 5 et 10 ans.
Les caractéristiques de la Bourgogne L’analyse sociodémographique : Une population très répartie sur le territoire Certains territoires en décroissance Retraités et sans activités représentent quasiment la moitié de la population Des cadres installés plutôt dans les pôles urbains Un fort taux de motorisation L’état de la mobilité : Une mobilité locale (19km en moyenne par jour) Des transports collectifs représentant 5% des déplacements Des distances parcourues courtes Centrée sur les pôles économiques Un territoire culturel et touristique
Les résultats de l’étude L’étude, pilotée par le cabinet SETEC, a permis de déterminer : Le nombre estimé de véhicules électriques (voitures particulières et utilitaires) en Bourgogne, à l’horizon 2025 : Environ 10 000 Les besoins en points de charge, qui devront être répartis sur le territoire bourguignon (hors domicile et lieu de travail) : 1 458 points de charge (soit 17,5% du besoin de rechargement) Les implantations, en fonction : des flux de déplacement, des possibilités de raccordement Le cadrage financier
Des préconisations d’implantation
Des préconisations de déploiement Un déploiement progressif sur 10 ans Priorité à la charge rapide, permettant l’itinérance Puis la charge accélérée (pôles économiques, zones touristiques…) Puis la charge normale (zones urbaines denses) Des bornes standard, interopérables et supervisables (fonctionnement, accessibilité, paiement, localisation, disponibilités, réservation…) Points de charge en 2015 Points de charge en 2020 Points de charge en 2025 69 347 1042
Le parcours client Besoin d’accompagner le déploiement des infrastructures de charge par la mise en place d’un véritable service client : Géolocalisation, Réservation, Assistance, SAV Facturation/paiement (abonnement, moyens de paiement les plus larges possible : cartes Mobigo, cartes bancaires, smartphones…)
Le modèle économique Besoin de mutualiser les coûts entre les différents acteurs et/ou opérateurs Les recettes : le prix des rechargements, intégrant : Une part fixe, Deux parts variables en fonction de l’énergie et du temps d’immobilisation Les dépenses d’infrastructures de charge (investissement, déduits des crédits forfaitaires ADEME/ Plan d’investissement d’avenir) Pour une borne normale 8,8k€ Pour une borne accélérée 10.3k€ Pour une borne rapide 32.6k€ + Achat du système d’exploitation (environ 250k€)
Le modèle économique A noter : possibilité de mobiliser les fonds FEDER (40%) pour l’acquisition, l’installation des bornes, leur système d’exploitation et de supervision. Les dépenses d’exploitation : Exploitation – maintenance des bornes (1,3K€/an pour une borne accélérée) Exploitation du système (90k€/an) Soit des coûts de fonctionnement estimés à 10% de l’investissement en utilisant les moyens régionaux disponibles (comme la centrale d’appels Mobigo).