INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE Définition Conduite à tenir A savoir
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE L'insuffisance respiratoire chronique est la conséquence de maladies ou d'opérations pulmonaires qui ont “ amputé ” une partie importante des surfaces d'échange respiratoires. obstruction bronchique par cancer. infections. maladies respiratoires. tabac. L'IRC a donc un nombre limité d'alvéoles pulmonaires fonctionnelles. Il vit en permanence avec des taux sanguins d'oxygène très bas, et certains malades nécessitent même un apport supplémentaire d'O2 à domicile, de façon intermittente ou permanente (bouteilles, extracteur d'oxygène).
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE Cet équilibre respiratoire précaire peut se rompre facilement. Toute cause limitant l'apport d'oxygène : traumatisme. infection. intoxication. maladie respiratoire ou cardiaque. Ou tout besoin excessif de l'organisme : effort. fièvre. émotion.
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE Cette “ décompensation respiratoire ” d'un malade déjà en dette d'oxygène est donc plus grave et d'évolution plus rapide que chez tout autre victime soumis à la même cause.
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE C.A.T. : repos strict. position demi-assise. L.V.A. oxygéné à fort débit ( 15 I/min. ). pouls, ventilation et T.A. bilan. contact coordination médicale. surveillance de la fonction ventilatoire ainsi que des autres constantes.
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE La décompensation d'une insuffisance respiratoire chronique impose une médicalisation.
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE A savoir : On entend dire souvent qu'il ne faut pas donner plus de 3 litres d'oxygène par minute à un insuffisant respiratoire chronique car il risque de ne pas le supporter. Cette phrase n'est vraie qu'en dehors d'une phase de décompensation : très sensibles à l'oxygène, les centres nerveux de ce type de malade réagissent parfois à l'augmentation brutale et non motivée du taux d'oxygène sanguin en diminuant la fréquence respiratoire jusqu'à l'arrêter; c'est ce que l'on appelle l'effet paradoxal de l'oxygène qui va jusqu'à endormir le malade.
INSUFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE Lors d'une insuffisance respiratoire aiguë, le manque en oxygène est tel qu'il ne faut pas craindre chez ce type de victime un effet paradoxal mais délivrer au contraire de forts débits pour lutter contre la mauvaise qualité des échanges gazeux de ses poumons. Par contre, en l'absence de détresse respiratoire, l'oxygénothérapie ne s'impose pas. Mieux vaut rester prudent et ne pas délivrer d'oxygène ou, après avis médical, à faible débit ( selon le débit utilisé à domicile, par exemple). On meurt de dette en oxygène, jamais du contraire.