D é terminants de sant é et facteurs de risque. Le risque  Un risque correspond à la probabilit é qu ’ un effet sp é cifique se produise dans une p é.

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Transcription de la présentation:

D é terminants de sant é et facteurs de risque

Le risque  Un risque correspond à la probabilit é qu ’ un effet sp é cifique se produise dans une p é riode donn é e ou dans des circonstances d é termin é es  2 composantes du risque :  probabilit é d ’ occurrence (de survenue)  gravit é  Ne pas confondre risque (probabilit é ) avec  incident : é v é nement impr é vu qui aurait pu avoir cons é quences ind é sirables  accident : é v é nement impr é vu aux cons é quences ind é sirables  danger : potentiel de cr é er des dommages souvent associ é à une é nergie (chimique, é lectrique, nucl é aire, m é canique)  menace : facteur d é clenchant lib é rant une menace  Un risque correspond à la probabilit é qu ’ un effet sp é cifique se produise dans une p é riode donn é e ou dans des circonstances d é termin é es  2 composantes du risque :  probabilit é d ’ occurrence (de survenue)  gravit é  Ne pas confondre risque (probabilit é ) avec  incident : é v é nement impr é vu qui aurait pu avoir cons é quences ind é sirables  accident : é v é nement impr é vu aux cons é quences ind é sirables  danger : potentiel de cr é er des dommages souvent associ é à une é nergie (chimique, é lectrique, nucl é aire, m é canique)  menace : facteur d é clenchant lib é rant une menace

Risque  Probabilit é = degr é de vraisemblance qu ’ un é v é nement se produise  Nombre entre 0 et 1  On utilise souvent la fr é quence plutôt que la probabilit é pour d é crire risque et le degr é de croyance (rare/invraisemblable/mod é r é /vraisemblable/presq ue certain … )  Cons é quence peut s ’ exprimer de fa ç on quantitative ou qualitative  Probabilit é = degr é de vraisemblance qu ’ un é v é nement se produise  Nombre entre 0 et 1  On utilise souvent la fr é quence plutôt que la probabilit é pour d é crire risque et le degr é de croyance (rare/invraisemblable/mod é r é /vraisemblable/presq ue certain … )  Cons é quence peut s ’ exprimer de fa ç on quantitative ou qualitative

Facteur de risque  Condition, pathologie, ou comportement qui rend plus probable l ’ apparition d ’ une maladie  Caract é ristique li é e à une personne, à son environnement, sa culture ou son mode de vie et qui entra î ne pour elle une probabilit é plus é lev é e de d é velopper une maladie.  Peut concerner l ’ individu ou le groupe  N ’ est pas forc é ment causal (corr é lation ≠ relation causale)  Condition, pathologie, ou comportement qui rend plus probable l ’ apparition d ’ une maladie  Caract é ristique li é e à une personne, à son environnement, sa culture ou son mode de vie et qui entra î ne pour elle une probabilit é plus é lev é e de d é velopper une maladie.  Peut concerner l ’ individu ou le groupe  N ’ est pas forc é ment causal (corr é lation ≠ relation causale)

Distinction entre facteurs de risques et d é terminants  Facteur de risque (Epid é miologie)  Caract é ristique associ é e de mani è re statistiquement significative à un é v é nement de sant é. La notion de facteurs de risques est utilis é e dans les é tudes relatives à la sant é, il s'agit d'un lien avec l' é tat de sant é sur lequel il est possible d'intervenir, d'avoir une action. Certains facteurs sont reconnus prot é ger contre le risque d'apparition de maladie.  D é terminants de sant é (Sant é Publique)  Caract é ristiques individuelles ou collectives susceptibles d ’ influer directement ou indirectement sur l ’é tat de sant é  Les d é terminants sont des é l é ments qui exercent de fa ç on directe ou indirecte une influence positive ou n é gative sur l' é tat de sant é ou le bien être social. Si l'influence est n é gative, ils favorisent l'apparition de maladie. Si l'influence est positive, ils permettent à l'individu de se maintenir dans une é tat de sant é satisfaisant.  Facteur de risque (Epid é miologie)  Caract é ristique associ é e de mani è re statistiquement significative à un é v é nement de sant é. La notion de facteurs de risques est utilis é e dans les é tudes relatives à la sant é, il s'agit d'un lien avec l' é tat de sant é sur lequel il est possible d'intervenir, d'avoir une action. Certains facteurs sont reconnus prot é ger contre le risque d'apparition de maladie.  D é terminants de sant é (Sant é Publique)  Caract é ristiques individuelles ou collectives susceptibles d ’ influer directement ou indirectement sur l ’é tat de sant é  Les d é terminants sont des é l é ments qui exercent de fa ç on directe ou indirecte une influence positive ou n é gative sur l' é tat de sant é ou le bien être social. Si l'influence est n é gative, ils favorisent l'apparition de maladie. Si l'influence est positive, ils permettent à l'individu de se maintenir dans une é tat de sant é satisfaisant.

On entend par « déterminants de la santé » les facteurs personnels, sociaux ou environnementaux qui ont une relation de causalité avec la santé des individus ou des populations.

D é terminants de sant é  Classification :  Individuels / collectifs  Inn é s / acquis  Relevant de soins / sans relation avec les soins  Typologie des d é terminants de sant é :  Li é s à l ’ environnement  Li é s aux comportements et habitudes de vie  Li é s à la biologie humaine  Li é s à l ’ organisation des soins  Classification :  Individuels / collectifs  Inn é s / acquis  Relevant de soins / sans relation avec les soins  Typologie des d é terminants de sant é :  Li é s à l ’ environnement  Li é s aux comportements et habitudes de vie  Li é s à la biologie humaine  Li é s à l ’ organisation des soins

Mortalit é attribuable à divers facteurs de risque

Charge mondiale de morbidité liée à divers facteurs de risque Années de vie corrigées du facteur invalidité (AVCI)

Environnement  Facteurs ext é rieurs à la personne  collectifs et acquis  sur lesquels la personne exerce un contrôle r é duit  Environnement physique  Qualit é de l ’ air  Qualit é de l ’ eau  Environnement social  Situation é conomique  Contexte politique  É ducation  Niveau de revenu  Logement  Conditions de travail  Facteurs ext é rieurs à la personne  collectifs et acquis  sur lesquels la personne exerce un contrôle r é duit  Environnement physique  Qualit é de l ’ air  Qualit é de l ’ eau  Environnement social  Situation é conomique  Contexte politique  É ducation  Niveau de revenu  Logement  Conditions de travail

Environnement/qualit é de l ’ air  Polluants atmosph é riques :  trafic routier  chauffage domestique  activit é s industrielles  pratiques agricoles  sources naturelles ( é ruptions volcaniques)  Polluants atmosph é riques :  trafic routier  chauffage domestique  activit é s industrielles  pratiques agricoles  sources naturelles ( é ruptions volcaniques)

Environnement/qualit é de l ’ air  Polluants de l ’ air int é rieur:  Entr é e de l ’ air ext é rieur  É mission de polluants à l ’ int é rieur des locaux :  Dispositifs de chauffage  Produits m é nagers, d é tergents, solvants, peintures  Contaminants biologiques (acariens)  Surveillance de CO et radon  CO 1 è re cause de mortalit é par inhalation  13% des cancers du poumon attribuables au radon  Polluants de l ’ air int é rieur:  Entr é e de l ’ air ext é rieur  É mission de polluants à l ’ int é rieur des locaux :  Dispositifs de chauffage  Produits m é nagers, d é tergents, solvants, peintures  Contaminants biologiques (acariens)  Surveillance de CO et radon  CO 1 è re cause de mortalit é par inhalation  13% des cancers du poumon attribuables au radon

Environnement/qualit é de l ’ eau  Qualit é de l ’ eau de consommation  Surveillance (ARS et distributeur)  physico-chimique (pesticides, nitrates)  microbiologique (bact é ries traceuses)  Les é pid é mies d ’ origine hydrique sont rares (en moyenne, 1 par an).  La qualit é de l ’ eau de consommation est satisfaisante au regard des normes europ é ennes  Qualit é de l ’ eau de consommation  Surveillance (ARS et distributeur)  physico-chimique (pesticides, nitrates)  microbiologique (bact é ries traceuses)  Les é pid é mies d ’ origine hydrique sont rares (en moyenne, 1 par an).  La qualit é de l ’ eau de consommation est satisfaisante au regard des normes europ é ennes

Environnement/qualit é de l ’ eau  Qualit é de l ’ eau dans le milieu naturel (nappes phr é atiques, cours d ’ eau … )  La qualit é de l ’ eau dans le milieu naturelle se d é grade de fa ç on continue  Mesures de protection :  Protection des captages ( captages en France).  Limitation des rejets polluants  Qualit é de l ’ eau dans le milieu naturel (nappes phr é atiques, cours d ’ eau … )  La qualit é de l ’ eau dans le milieu naturelle se d é grade de fa ç on continue  Mesures de protection :  Protection des captages ( captages en France).  Limitation des rejets polluants

Environnement social sens de la causalité ? Interprétation?

Gradient social de sant é  Conditions de travail  risques professionnels  p é nibilit é  v é cu du travail (stress, autonomie d é cisionnelle)  instabilit é des parcours professionnels, horaires  Habitudes de vie  recours à la pr é vention, aux soins  comportements (tabac, alcool, alimentation, conduite automobile … )  Lien entre é tat de sant é et cat é gorie sociale  s é lection sociale par la sant é  Conditions de vie pendant l ’ enfance  effets à long terme des conditions de vie de l ’ enfance  comportements h é rit é s  Conditions de travail  risques professionnels  p é nibilit é  v é cu du travail (stress, autonomie d é cisionnelle)  instabilit é des parcours professionnels, horaires  Habitudes de vie  recours à la pr é vention, aux soins  comportements (tabac, alcool, alimentation, conduite automobile … )  Lien entre é tat de sant é et cat é gorie sociale  s é lection sociale par la sant é  Conditions de vie pendant l ’ enfance  effets à long terme des conditions de vie de l ’ enfance  comportements h é rit é s

D é terminants biologiques  Recherche biom é dicale +++  Facteurs essentiellement individuels et inn é s  La personne n ’ exerce qu ’ un contrôle r é duit  Patrimoine g é n é tique individuel  Physiologie  Exemples : diab è te insulino-d é pendant, cancers, pathologies psychiatriques  Recherche biom é dicale +++  Facteurs essentiellement individuels et inn é s  La personne n ’ exerce qu ’ un contrôle r é duit  Patrimoine g é n é tique individuel  Physiologie  Exemples : diab è te insulino-d é pendant, cancers, pathologies psychiatriques

D é terminants li é s aux habitudes de vie  D é cisions prises par l ’ individu qui ont des r é percussions sur leur sant é (ou celle de leurs proches)  Facteurs individuels et acquis sur lesquels l ’ action n ’ est possible que par la volont é de l ’ individu  D é cision prise d é lib é r é ment par l ’ individu mais tr è s d é pendante de l ’ environnement social  D é cisions prises par l ’ individu qui ont des r é percussions sur leur sant é (ou celle de leurs proches)  Facteurs individuels et acquis sur lesquels l ’ action n ’ est possible que par la volont é de l ’ individu  D é cision prise d é lib é r é ment par l ’ individu mais tr è s d é pendante de l ’ environnement social

D é terminants li é s aux habitudes de vie  Comportements à risque  Consommation de tabac, alcool, drogues illicites  Violence  Prises de risques sexuels  Contrôle de facteurs de risque requ é rant la participation active des sujets  Exercice physique  Nutrition  Pr é vention (vaccination, d é pistage)  Comportements à risque  Consommation de tabac, alcool, drogues illicites  Violence  Prises de risques sexuels  Contrôle de facteurs de risque requ é rant la participation active des sujets  Exercice physique  Nutrition  Pr é vention (vaccination, d é pistage)

Tabac  ans : 1/3 fumeurs (29% quotidien, 5% occasionnel)  31% des fumeurs pr é sentent des signes de d é pendance, 18% des signes de d é pendance forte au tabac (plus fr é quent chez les hommes)  40% des adolescents ont consomm é au cours des 30 derniers jours  Les jeunes ayant exp é riment é cigarette l ’ ont fait en moyenne à 13 ans  ans : 1/3 fumeurs (29% quotidien, 5% occasionnel)  31% des fumeurs pr é sentent des signes de d é pendance, 18% des signes de d é pendance forte au tabac (plus fr é quent chez les hommes)  40% des adolescents ont consomm é au cours des 30 derniers jours  Les jeunes ayant exp é riment é cigarette l ’ ont fait en moyenne à 13 ans

Tabac

 Tabac augmente pression art é rielle, fr é quence cardiaque, d é t é riore art è res.  Incidence Infarctus du myocarde doubl é e par le tabac  Bronchite chronique, cancer  Augmente la secr é tions des acides gastriques  Enfants: mort subite, asthme, otites  Tabac augmente pression art é rielle, fr é quence cardiaque, d é t é riore art è res.  Incidence Infarctus du myocarde doubl é e par le tabac  Bronchite chronique, cancer  Augmente la secr é tions des acides gastriques  Enfants: mort subite, asthme, otites

Tabac  30% de la mortalit é pr é matur é e (cancers, pathologies cardiovasculaire, respiratoire)  d é c è s attribuable au tabac  Baisse de la mortalit é chez les hommes augmentation chez les femmes  2500 à 3000 d é c è s par an li é s au tabagisme passif (cancers, cardiovasculaire)  30% de la mortalit é pr é matur é e (cancers, pathologies cardiovasculaire, respiratoire)  d é c è s attribuable au tabac  Baisse de la mortalit é chez les hommes augmentation chez les femmes  2500 à 3000 d é c è s par an li é s au tabagisme passif (cancers, cardiovasculaire)

Pr é vention  Augmentation du Prix  Information et sensibilisation  Interdictions  Vente à mineurs  Promotions autour du tabac  Interdiction de fumer dans les lieux publics  Aide au sevrage  Prise en charge partielle des substituts nicotiniques par l ’ assurance maladie  Tabac info service  Convention de l ’ oms pour la lutte antitabac  Affirme l ’ importance des strat é gies visant à r é duire la demande et l ’ offre  Augmentation du Prix  Information et sensibilisation  Interdictions  Vente à mineurs  Promotions autour du tabac  Interdiction de fumer dans les lieux publics  Aide au sevrage  Prise en charge partielle des substituts nicotiniques par l ’ assurance maladie  Tabac info service  Convention de l ’ oms pour la lutte antitabac  Affirme l ’ importance des strat é gies visant à r é duire la demande et l ’ offre

Alcool  Mortalit é pr é matur é e, cancers (bouche, oropharynx, larynx, œ sophage, colon, rectum, foie et sein), cirrhose, accidents, violence, psychiatrie  1/3 des adultes ont une consommation à risque: (3/4 alcoolisations ponctuelles, ¼ chroniques)  Les alcool é mies routi è res diminuent mais pas le nombre d ’ accidents mortels li é s à l ’ alcool  prises en charge maladie alcoolique  s é jours pour troubles neuropsychatriques (60%<24h ivresse aigue)  Au total 1.3 M hospitalisations attribuables aux cons é quences de l ’ alcool sur la sant é  Mortalit é pr é matur é e, cancers (bouche, oropharynx, larynx, œ sophage, colon, rectum, foie et sein), cirrhose, accidents, violence, psychiatrie  1/3 des adultes ont une consommation à risque: (3/4 alcoolisations ponctuelles, ¼ chroniques)  Les alcool é mies routi è res diminuent mais pas le nombre d ’ accidents mortels li é s à l ’ alcool  prises en charge maladie alcoolique  s é jours pour troubles neuropsychatriques (60%<24h ivresse aigue)  Au total 1.3 M hospitalisations attribuables aux cons é quences de l ’ alcool sur la sant é

Alcool  Mortalit é attribuable à l ’ alcool : morts/an (2 è me cause de mortalit é é vitable apr è s le tabac)  Population masculine 30%> à moyenne europ é enne  Mortalit é attribuable à l ’ alcool : morts/an (2 è me cause de mortalit é é vitable apr è s le tabac)  Population masculine 30%> à moyenne europ é enne

Alcool : Pr é vention  R é glementation, protection des mineurs, pr é vention des d é sordres li é s à l ’ ivresse publique  Loi Evin : protection des mineurs <16ans, interdiction de vente dans les lieux sportifs, interdiction de publicit é  Code de la route contrôles, sanctions p é nales si alcool é mie >0.5g/l  R é glementation, protection des mineurs, pr é vention des d é sordres li é s à l ’ ivresse publique  Loi Evin : protection des mineurs <16ans, interdiction de vente dans les lieux sportifs, interdiction de publicit é  Code de la route contrôles, sanctions p é nales si alcool é mie >0.5g/l

Alcool : prise en charge  Dispositif m é dical sp é cialis é  Pr é vention, soin, accompagnement social  Comit é s d é partementaux de pr é vention de l ’ alcoolisme, centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA)  personnes par an  Dispositif hospitalier : unit é d ’ alcoologie  5000 lits dont 1700 de post cure  É quipes de liaison  É quipes pluridisciplinaires se d é placent dans les services pour aider les malades ayant des probl è mes d ’ addiction  Dispositif m é dical sp é cialis é  Pr é vention, soin, accompagnement social  Comit é s d é partementaux de pr é vention de l ’ alcoolisme, centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA)  personnes par an  Dispositif hospitalier : unit é d ’ alcoologie  5000 lits dont 1700 de post cure  É quipes de liaison  É quipes pluridisciplinaires se d é placent dans les services pour aider les malades ayant des probl è mes d ’ addiction

D é terminants Nutritionnels  Requi è rent participation des individus  Maladies cardiovasculaires, m é taboliques, diab è te  Ob é sit é (IMC >30) : 11 à 13% des adultes  Surpoids (IMC entre 25 et 30) : 35% des hommes / 23% des femmes  Surcharge pond é rale (IMC >25) : 14 à 20% des enfants (dont 4% ob è ses)  Requi è rent participation des individus  Maladies cardiovasculaires, m é taboliques, diab è te  Ob é sit é (IMC >30) : 11 à 13% des adultes  Surpoids (IMC entre 25 et 30) : 35% des hommes / 23% des femmes  Surcharge pond é rale (IMC >25) : 14 à 20% des enfants (dont 4% ob è ses)

Drogues illicites  30% des ans ont d é j à essay é le cannabis, 8.6% sont des consommateurs actuels  Popers (3.9% d ’ exp é rimentation), champignons hallucinog è nes (2.7%), cocaine (2.6% d ’ exp é rimentation) autres substances 2%.  30% des ans ont d é j à essay é le cannabis, 8.6% sont des consommateurs actuels  Popers (3.9% d ’ exp é rimentation), champignons hallucinog è nes (2.7%), cocaine (2.6% d ’ exp é rimentation) autres substances 2%.

Drogues illicites  Cannabis : cancers, doutes sur pathologies vasculaires et psychiatriques accidents  Opiac é s, coca ï ne VIH, VHC, VHB  Souvent polytoxicomanie  Cannabis : cancers, doutes sur pathologies vasculaires et psychiatriques accidents  Opiac é s, coca ï ne VIH, VHC, VHB  Souvent polytoxicomanie

Nutrition

 Outre la quantit é des apports caloriques, il existe aussi des disparit é s surla qualit é des aliments.  La consommation r é guli è re de fruits et l é gumes et des apports mod é r é s en sel sont associ é s à un moindre risque de cancers, maladies cardiovasculaires, et diab è te.  81 % des hommes et 71 % des femmes avaient une consommation de fruits et de l é gumes ≤ 3/ jour.  Consommation insuffisante de fruits et de l é gumes est plus fr é quente chez les jeunes et dans les r é gions du nord de la France.  Outre la quantit é des apports caloriques, il existe aussi des disparit é s surla qualit é des aliments.  La consommation r é guli è re de fruits et l é gumes et des apports mod é r é s en sel sont associ é s à un moindre risque de cancers, maladies cardiovasculaires, et diab è te.  81 % des hommes et 71 % des femmes avaient une consommation de fruits et de l é gumes ≤ 3/ jour.  Consommation insuffisante de fruits et de l é gumes est plus fr é quente chez les jeunes et dans les r é gions du nord de la France.

Activit é physique  Maladies cardiovasculaires, cancers  25% des ans font moins de 30 min d ’ activit é physique mod é r é e 5 fois par semaine  Maladies cardiovasculaires, cancers  25% des ans font moins de 30 min d ’ activit é physique mod é r é e 5 fois par semaine

D é terminants : Organisation des soins  Offre de soins :  Quantit é  d é mographie des professions de sant é  é tablissements, lits, places  é quipements lourds  Qualit é  soins primaires (1er recours)  soins tertiaires (hautement sp é cialis é s)  Accessibilit é  physique  é conomique  sociale  Efficacit é  sur le plan clinique  sur le plan fonctionnel  sur le plan de la qualit é de vie  co û t é conomique efficience  Approche comptable :  int è gre uniquement les co û ts directs et indirects des soins  é quilibre à court terme des comptes du financeur des soins  r é duit l ’ int é rêt collectif aux comptes du financeur des soins  Approche é conomique :  int è gre les co û ts directs et indirects des soins  int è gre la valeur é conomique et sociale d ’ un allongement de l ’ esp é rance de vie.  Offre de soins :  Quantit é  d é mographie des professions de sant é  é tablissements, lits, places  é quipements lourds  Qualit é  soins primaires (1er recours)  soins tertiaires (hautement sp é cialis é s)  Accessibilit é  physique  é conomique  sociale  Efficacit é  sur le plan clinique  sur le plan fonctionnel  sur le plan de la qualit é de vie  co û t é conomique efficience  Approche comptable :  int è gre uniquement les co û ts directs et indirects des soins  é quilibre à court terme des comptes du financeur des soins  r é duit l ’ int é rêt collectif aux comptes du financeur des soins  Approche é conomique :  int è gre les co û ts directs et indirects des soins  int è gre la valeur é conomique et sociale d ’ un allongement de l ’ esp é rance de vie.

Sources  Brault N. Sant é, Soci é t é, Humanit é (Hachette)  Jolivet A, Le L, KB Sant é Publique, (Vernazobres Greco)  Tavolacci MP, Ladner J. Sant é Publique   Livre des plans de sant é publique, ( é.gouv.fr)  Brault N. Sant é, Soci é t é, Humanit é (Hachette)  Jolivet A, Le L, KB Sant é Publique, (Vernazobres Greco)  Tavolacci MP, Ladner J. Sant é Publique   Livre des plans de sant é publique, ( é.gouv.fr)