Culture et mouvements de pensées DOSSIER 2 LE RÉGIME FRANÇAIS (1608-1760)

Le catholicisme Définition: Religion chrétienne qui reconnaît l’autorité du pape en matière de morale. Les Français qui immigrent en Nouvelle-France importent leurs valeurs, leurs normes et leur religion: le catholicisme En Nouvelle-France, le clergé cherche à imposer son autorité et la morale catholique aux habitants de la colonie. Par exemple: jours de jeûne, longue prières quotidiennes, veillées au corps lors de deuil.

Le catholicisme Le clergé fait imprimer un catéchisme : un petit livre dans lequel on y enseigne la foi et la pratique catholique. L’Église est très influente auprès de la population « canadienne ». Elle s’oppose à diverses formes d’expression artistiques et culturelles. Par exemple: les comédies et les danses entre les hommes et les femmes lors de veillées populaire. La censure de l’Église catholique pour certaines œuvres littéraire. Molière.

Le catholicisme Mgr François de Montmorency-Laval Missionnaire jésuite Il fonde le Séminaire de Québec en 1663 En 1674, il dévient le premier évêque de la colonie

L’absolutisme de droit divin Définition: Régime politique où le chef détient un pouvoir absolu « par la grâce de Dieu ». Monarchie absolue En France, le pouvoir est centralisé et le roi est le représentant de Dieu sur terre. Le roi et l’Église entretiennent des liens très étroits. Les croyants doivent se soumettre à l’autorité du roi. L’Église obtient le contrôle dans l’éducation, la santé et les services sociaux. Dans la colonie, le gouverneur a le rôle de représenter le roi. Centralisé : à la même place

L’absolutisme de droit divin L’éducation Marguerite Bourgeois Assurée par les communautés religieuses Par exemple: Ursulines, Jésuites, Sulpiciens, Récollets, etc. Les congrégations masculines = évangéliser et éduquer les Autochtones Les congrégations féminines = soins des malades, éducation des jeunes filles françaises et autochtones Première institutrice de la colonie. Elle a fondé une école Elle enseigne la lecture et l’écriture aux enfants des colons et aux autochtones

L’adaptation et l’indépendance de la population Lorsqu’ils migrent en Nouvelle-France, les colons ont très peu de choses en leur possession Ils apprennent beaucoup des Amérindiens (raquettes, canots, vêtements en peau, etc.) pour s’adapter au climat rigoureux de l’hiver Dès leur arrivée, les colons défrichent des terres pour y construire des habitations Ils vont, également, adopter la culture de certains aliments cultivés par les Amérindiens (maïs, courge et haricot)

L’adaptation et l’indépendance de la population Les premiers « canadiens » vont s’imprégner des façons de faire amérindiennes en se qui concerne l’éducation des enfants : «  Les habitants de ce pays ont une folle tendresse pour leurs enfants, imitant en cela les Sauvages, ce qui les empêche de les corriger et de leur former l’humeur. » Lettre de l’intendant Jacques Raudot au ministre, 1707 Début d’esprit d’indépendance: les colons se montrent peu dociles envers les autorités de la colonie et de l’Église. Ils s’opposent souvent et défient les règles. Par exemple: les jeunes hommes vont faire la traite des fourrures sans permis.

L’adaptation et l’indépendance de la population Une culture populaire Avec les générations, la manière de pensée, les habitudes de vie et le mode de vie des habitants ne sont plus ceux des Européens. Une nouvelle identité: « Canadiens ou Acadiens » La culture canadienne se fait par les traditions orales, car la population est généralement analphabète Les contes ont une place importante La culture se transmet lors des veillées et des fêtes Jouer aux cartes, écouter des conteurs et danser au son des violons sont les loisirs de l’époque Conte: la chasse galerie

L’architecture canadienne La maison Armand située à Montréal Construite entre 1730 et 1735 Classée monument historique Maison de petite dimension rectangulaire, toiture à deux versants et cheminée disposées en chicane Au début, les maisons étaient en bois et par la suite, en pierre