EAU ET SANTE
Mortalité liée à l ’eau Diarrhée Paludisme Schistosomiase 3 300 000 Paludisme 1 500 000 Schistosomiase 200 000 La mauvaise qualité de l’eau tue plusieurs milliers de personnes par an (données 1990) Trypanosomiase 130 000 Helminthe 100 000 (vers intestinal)
Epidémies d’origine hydrique Mi 20 siècle : fréquence faible de typhoïde et infection intestinale (salmonella) et dysenterie (Shigella) 1927 : épidémie forte à Lyon En France 1830 et 1854 : Epidémie Choléra en France 100 000 morts Début 20 ème : disparition épidémie de choléra en France 1800 1850 1900 1950 2000 1880 : Isolement de l’agent de la fièvre typhoïde Epidémies rares liées à situations accidentelles 1884 : Isolement agent Choléra et présence dans matière fécale 1898 : identification des Shigella (agents des dysenteries Relation faite entre épidémie /microbes/eau boisson polluée par matières fécales PERIL FECAL
Quelques chiffres 1, 5 milliards n ’ont pas accès à une eau saine 3.5 milliards n ’ont pas accès à des services sanitaires 16 millions de cas de typhoïdes par an Une idée des coûts Assainissement 100 /h Réseau + STEP 3500 /h AEP Pompe manuelle 10 /h Adduction d ’eau 200 /h Fonds nécessaires pour apporter eau et assainissement = dépenses pour animaux en nourriture CE et USA
Les risques immédiats Maladies d ’origine biologique: Maladies à virus ex: poliomyélite; hépatite A Maladies d’origine bactérienne ex: choléra (vibrion); fièvre typhoïde (salmonelle) Maladies dues à des protozoaires ex: dysenterie amibienne, giardia, cryptosporidium Maladies parasitaires ex: giardia ascaris
Pathologies d’origine hydrique Cutanéo-muqueuses Affections ORL : Adénovirus = [baignades] Leptospirose Dermato-mycoses : Dermatophytes = [baignades] Candidoses : Candida albicans =[baignades] Suppurations bactériennes cutanéomuqueuses : Staphylococcus / Pseudomonas = [baignades] Digestives Fièvres typhoïdes: Salmonella typhi = [ Coquillages /eau] Gastroentérites: E.coli/ Giardia/ Rotavirus = [eaux] Choléra : Vibrio cholerae = [eau/coquillage] Hépatite A : Virus = [eau/coquillage] Respiratoires Légionellose : Légionella [aérosols eaux] Délai d’incubation faible (quelques heures à quelques jours) Risque à court terme
Les risques à moyen terme Par carence ou surcharge d’éléments minéraux: Nitrates Cyanose du nourrisson Fluor Excès de fluor: peut être à l’origine de fluorose dentaire Carence en fluor: favorise les caries Exemples:
Les risques à long terme Phénomènes d’accumulation d’éléments toxiques: Métaux toxiques Mercure : maladie de Minamata Plomb : saturnisme Chrome : maladie Itaï Itaï Micro-polluants organiques Pesticides ...……
L ’eau potable "Toute eau livrée à la consommation humaine doit être potable. Elle remplit cette condition lorsqu’elle n’est pas susceptible de porter atteinte à la santé de ceux qui la consomment."
Eau potable Cette notion implique: * pas d’agents pathogènes * pas d’éléments chimiques indésirables ou toxiques susceptibles de causer des troubles à plus ou moins long terme * agréable au goût et à l’œil * inerte vis à vis des matériaux qui la transportent
ACTIONS SANITAIRES Préventives ACTIONS Eau Individus Curatives Actions curatives : Interdire l ’utilisation de l ’eau Traiter l ’eau Actions préventives : Éviter la contamination de l ’eau
Intervention de l ’autorité sanitaire Actions à priori : - Réglementation technique - Intervention par procédures déclaration préalable autorisation Actions en fonctionnement : - Aucune action sauf en cas de plainte ou d ’urgence - Contrôle possible au hasard ou selon critères particuliers - Contrôle systématique
Les règles sanitaires Nature : Degré : - Obligation de résultat (ex: normes) - Obligation de moyen (ex: périmètres de protection) - Obligation d’expertise (ex: consultation CDH-CSHPF) Degré : - Recommandations circulaire publication - Obligations lois décrets arrêtés contrats
La législation sanitaire Directive n°79-689 09-10-79 Directive n°75-440 16-06-75 Directive 98/83/CE 03-11-98 Code de la Santé Publique Livre II1 Titre 2 Loi sur l ’eau n° 92-3 3.01.92 30.12.06 Décret n° 2007 -49 11.01.07 Décret n° 2001 -1220 20 -12-01 Projets d’arrêté Arrêtés 11.01.07 Limites et références de qualité Programme de prélèvements Arrêté 22.08.02 Matériaux Arrêté 17.03.03 Méthodes d’analyses Arrêté 26.07.02 Constitution des dossiers Arrêté 11.10.07 Laboratoires agréés Circ.29.08.07 Système d ’information SISE Circ.13.06.07 Contrôle des radionucléides Circ.31.10.98 gestion des risques liés à l’arsenic Circ. 21.06.99 appareils individuels de traitement Circ.25.06.07 matériaux/eau Circ. 25 11.04 Contrôle des paramètres Plomb Circ. 19.02.07 Vigipirate
Les procédures sanitaires Autorisation préfectorale Approbation Déclaration Règles techniques Exemple: Ressources Captages Traitement Usages Distribution
La suivi sanitaire de la qualité UN SUIVI DE LA QUALITE DE L ’EAU A 2 NIVEAUX : Un contrôle sanitaire régulier qui relève de la compétence de l’autorité sanitaire - Contrôle analytique régulier - Inspection périodique des installations (vérification des règles sanitaires, des procédures,…) - Contrôle des mesures de sécurité sanitaire Une surveillance permanent par l’exploitant du réseau - Examen régulier des installations - Suivi en continu de certains paramètres (chlore, turbidité,…) - Suivi analytique complémentaire en fonction des risques - Tenue d’un fichier sanitaire
Le contrôle sanitaire Le préfet représenté par la DDASS se charge de la mise en place de ce contrôle. Les prélèvements sont effectués par des agents de la DDASS, du SCHS ou du laboratoire agréé. voila la diapo 39 Le laboratoire agréé départemental réalise les analyses selon des méthodes de référence.
Organisation du contrôle : Aux trois points clés du réseau d’eau potable : vérification de la qualité de l’eau brute au point de puisage La ressource vérification de la qualité bactériologique et physico-chimique au point de mise en distribution (Après traitement) La mise en distribution vérification de la qualité essentiellement bactériologique au robinet du consommateur L’utilisation Le nombre d’analyses dépend du débit journalier (ex: 1RP pour un puit produisant 3000 m3/jour) ou 3RS pour une prise d ’eau superficielle La fréquence d’analyses dépend de la population desservie (ex: 6 P1 et 3 P2 par an à la production et 25 D1 et 3 D2 en distribution pour 15000 h)
TYPES D ’ANALYSES ET LIEUX DE PRÉLÈVEMENTS mise en distribution utilisation ressource traitement Eau souterraine: Analyses RP P1,P2 D1, D2 Eau superficielle: Analyses RS P1,P2 D1,D2
Représentativité et fiabilité de l ’échantillonnage Objectif: Représentativité et fiabilité de l ’échantillonnage Le prélèvement Choix du point de surveillance Mode opératoire du prélèvement Identification des flacons Observations de terrain Conditions de transport et de stockage
L ’analyse bactériologique
L ’analyse chimique