Cabinet de MG - La Grande Ram é e F-38400 St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Les Urgences Enjeu National de Santé Publique
Advertisements

Congrès de la Médecine Générale de France Nice 2010
France Journées de l’Afef – 1er octobre 2010
Le dépistage des cancers
Le Cancer du Sein : Dépistage
1 Tournée Capital Souffle - du 03 octobre au 13 novembre Analyse des questionnaires recueillis sur les stands lors des actions régionales Capital.
Surveillance du Sida : pourquoi le nombre de cas ne diminue-t-il plus?
Surveillance du VIH et du Sida données au 31 décembre 2004 Unité VIH/sida - IST - VHC Département des maladies infectieuses Institut de Veille Sanitaire.
15/03/2005 Les femmes et le VIH Situation épidémiologique Unité VIH/Sida – IST-VHC Département des Maladies Infectieuses Institut de veille sanitaire.
Étude de faisabilité sur les fréquences et les déterminants des pratiques à risque de transmission VIH et VHC chez les usagers de drogues, Marseille, sept.
Situation du VIH / sida en France
InVS - novembre 2002 Trajectoires et accès aux soins des personnes originaires dAfrique sub-saharienne prises en charge pour leur infection VIH dans les.
Les découvertes de séropositivité VIH chez les migrants en France
Activité de dépistage du VIH en 2004 dans les laboratoires d'analyses médicales et dans les CDAG INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE.
InVS - novembre 2002 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE ACTIVITE DE DEPISTAGE DU VIH DANS LES LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES.
Surveillance des cas de rougeole dans 3 départements français à couverture vaccinale élevée Projet pilote de surveillance exhaustive Institut de.
Surveillance du VIH/sida en France Synthèse des données du 30 juin 2011 Institut de veille sanitaire, Département maladies infectieuses, Unité VIH-IST-VHC-VHB.
InVS 22/11/2005 Autres points dactualité, perspectives et synthèse Réunion des Associations 22 novembre 2005 Unité VIH/Sida-IST-VHC Département des Maladies.
Epidémiologie et qualité de la prise en charge du diabète du sujet âgé
1 Objectifs 2008 Point de situation sur les résultats.
COREVIH Lorraine-Champagne-Ardenne, Nancy, le 17 novembre 2009
Cancer du sein à un stade précoce Mai 2007
ICONE, 27/05/2011 Facteurs de risque de transmission de la syphilis, une étude cas-témoins K.Champenois1, A.Cousien2, B.Ndiaye3, Y.Soukouna3, V.Baclet4,
Le dépistage du cancer de la prostate en médecine générale
Epidémiologie des cancers digestifs en France
Le dépistage organisé des cancers 79 rue Saint Eloi POITIERS
Dr Philippe BOUCHAND Pr Samy HADJADJ Pr Richard MARECHAUD
Dépistage organisé du cancer colorectal en Moselle
partenariat Médecine du travail – Centres d’examens de santé
Données épidémiologiques européennes et françaises 2004 vih.
Enquête de satisfaction des patients CIC.
Professeur GUILLAUME Service Environnement-Nutrition et Santé
Etat des lieux et recommandations pour le dépistage du cancer du col de l’utérus 10ème journée nationale de l’Association Française pour la Contraception.
Dépistage du cancer colorectal par l’hémoccult
ANALYSE COÛT-EFFICACITÉ DES STRATÉGIES DE GESTION DU RISQUE DE CANCER PULMONAIRE INDUIT PAR LE RADON EN FRANCHE-COMTÉ Thomas Jeanmaire (a), François Clinard.
H1N1 aux soins intensifs: lexpérience australienne Marc-André Leclair, MD Département de médecine interne Soins intensifs 26 octobre 2009.
Les inégalités sociales de santé en France
Recrudescence de la Syphilis en Guadeloupe depuis 2001: lien avec la précarité sociale et la consommation de crack I. Lamaury 1, S. Azi 2, R. Baudry 1,
Résultats selon lâge et le sexe Le cahier des charges national stipule que les « médecins du travail (MT) doivent être informés des modalités de déroulement.
Etat des lieux des connaissances sur la physiologie de la reproduction, et sur le mode de fonctionnement de la pilule oestro-progestative, chez les femmes.
Année universitaire Réalisé par: Dr. Aymen Ayari Cours Réseaux étendus LATRI 3 1.
Unité Gynéco-obstétrique
Département des finances, des institutions et de la santé Service de la santé publique Etat de santé de la population valaisanne Rapport janvier.
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
Influenza: le modèle épidémiologique belge 29 Mai 2009
PRAPS Programme régional d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies 1.
Mlle Ida BEN-AMAR FRAPS Centre Jeudi 8 avril Session J5.
Déclaration lien d’Intérêt
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
Poster 23 LA PLACE DE L’ASSISTANTE SOCIALE DANS L’EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT L. Lacroix¹, B. Ledoux1, C.Clavel1, S. Stegmann-Planchard1, J. Reltien1.
Les cancers chez la femme : épidémiologie, prévention, comment améliorer l’accès et l’adhésion au dépistage ? Journée DES SP Amiens-Rouen 25/06/ /04/2017.
Préparation du Schéma régional de prévention Contribution de la Commission spécialisée Prévention Commission permanente de la CRSA 17 octobre 2011 C. Ferron,
Premiers résultats de l’enquête 2011 France Lert, Inserm, CESP, Villejuif Mont-de-Marsan, 25 avril 2013.
Le mal-être du personnel soignant vis-à-vis des moyens de suppléance vitaux chez les patients sous ventilation mécanique.
5 avril 2008 Dr Jérôme MATHIEU
Population participation Le coût direct moyen du dépistage organisé (DO) du cancer du sein a été estimé en France à € par femme participante et 15-
Les dimensions sociales et culturelles de la maladie
Colloque MONS 2008 – Atelier 1 : le diagnostic local de santé 1 Un diagnostic sur la santé des jeunes ans en région Languedoc-Roussillon Un diagnostic.
Etude ANRS - Opportunités
Service des maladies infectieuses
LES JEUNES BOURGUIGNONS ET LEURS STRATÉGIES D’INFORMATION LES JEUNES BOURGUIGNONS ET LEURS STRATÉGIES D’INFORMATION.
Dépistage du cancer du sein
Organisation du système de santé français
Cellule Qualité de Service3 mars Les résistances bactériennes, un enjeu de santé publique Dr Jean Sarlangue Hôpital des Enfants, CHU Bordeaux.
Quelques données fournies par l’ORS Rhône-Alpes et par les PASS 16/01/15.
Correspondances en Onco-Urologie Vol. I-n°1-avril-mai-juin 2010 PROSTATE  Étude randomisée, internationale en double aveugle,
Traitement des gros polypes et polypes géants colorectaux dans la vraie vie Stéphanie HUSSON, Guy VENTRE, Frédéric VAGNE, Jean François VIES, Marjorie.
Actualités sur le dépistage du cancer colo-rectal
Dépistage du cancer colorectal: autoévaluation des dossiers de 37 médecins généralistes Bernard DENIS, Guillaume SCHON, Marcel RUETSCH, Jean Christian.
Gradient social, inégalités, pauvreté, … Quel abord sans les CLS de Seine-Saint-Denis ? Une journée de réflexion pour l’action 22 juin 2012.
Transcription de la présentation:

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise Mesurer les gradients sociaux dans l’accès aux soins de prévention Audit clinique auprès de 671 patients d’un cabinet de trois médecins généralistes. Dr Chlo é Pilod (1) – Dr Dominique Lagabrielle (1) – Dr Catherine Sass (2) Dr Alain El Sawy (1) – Dr Guillaume de V é ricourt (1) – Dr Jean Jacques Moulin (2) (1)Cabinet La Grande Ram é e (2)CETAF Saint-Etienne Les auteurs d é clarent l ’ absence de conflit d ’ int é rêt.

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise OBJECTIFS Comparer la pertinence des outils caractérisant la position sociale pour mesurer les gradients sociaux dans la distribution des soins de prévention Objectiver l’accès aux soins de prévention d’une population fréquentant un cabinet de médecine générale, implanté dans un quartier soutenu par le plan de cohésion sociale

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise Caractérisation de la position sociale 1.Caractéristiques socio-économiques de l’INSEE: la catégorie socioprofessionnelle (CSP) (1), le niveau d’études et les revenus. 2.Score EPICES: Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les Centres d’Examens de Santé (2), aspect multidimensionnel et quantitatif 1 Jougla E, Rican S, P é quignot F, Le Toullec A. Disparit é s sociales de mortalit é. Rev Prat 2004;54: Sass C, Moulin JJ, Gu é gen R, et al. Le score EPICES: un score individuel de pr é carit é. Construction du score et mesure des relations avec des donn é es de sant é, dans une population de personnes. Bull Epidemiol Hebdo 2006;14:93-9.

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise Accès aux soins de prévention: données épidémiologiques Vaccination antitétanique: –71% (1) en 2002 pour les plus de 16 ans Hémoccult/coloscopie : –objectif national de 50% (projet de loi de santé publique mai 2003) –47% des femmes et 40 % des hommes concernés (2) –en Isère (3), 48% femmes et 43% hommes en 2008 Mammographie: –objectif national de 80% –en 2008, 52,5% en France (4) et 47% en Isère (3) Frottis cervico-vaginal: –objectif national de 80%, –Données Barometre cancer 2005 : 81% (déclaratif) –forte inégalité d’accès sans complémentaire santé (5) –En Isère (3) 60 % à jour, taux meilleur chez les moins de 60 ans et niveau socioprofessionnel élevé (1) Direction g é n é rale de la sant é, Comit é technique des vaccinations. Guide des vaccinations. Edition Saint-Denis, coll.Varia, 2008; (2) Goulard H, Boussac-Zarebska M, Salines E, Bloch J. Evaluation é pid é miologique du d é pistage organis é du cancer du colon et du rectum en France – Bilan du programme pilote Institut national de veille sanitaire, avril 2009, 8p. (3) Chevallier J, Exbrayat C, Garnier A, Olicard C. Rapport d ’ activit é ODLC D é pistage des cancers en Is è re. 29p. (4) Le Ny-Gigon C. Communiqu é de presse Institut de veille sanitaire, 6 avril (5) Barr é S. Note de cadrage « Strat é gies de d é pistage du cancer du col de l ’ ut é rus en France en 2009 » Haute Autorit é de Sant é, Service é valuation é conomique et Sant é publique, Avril 2009.

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise MATERIEL ET METHODES Cadre de l’étude – Cabinet médical de la Grande Ramée à Saint Martin d’Hères – Quartier périphérique de grande ville Inclusion: âge>16 ans et déclaration Med.Traitant avant le 01/07/2008 entre le 15 septembre et le 31 octobre 2008 Support: Auto questionnaire papier, anonyme, Données CSP et Score EPICES: Précaires EPICES : score > 29 (+ de 25 ans) ; 36 (16-25 ans) Outil composite Accès aux soins de prévention:  Vaccination antitétanique  Dépistage des 3 cancers (colon, sein, col de l’utérus) Recherche du motif de non réalisation Si non : notion d’information par le médecin Traitement des données : CETAF

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise RESULTATS Caractéristiques socio-économiques et vulnérabilité sociale EPICES –12 patients ont refusé –659 sujets ont accepté : 59,5% femmes, âge moyen 48,4 ans. –Étude qualitative n = 627 (95%) (quantitative n = 572 soit 87%) –Plus de 38% de précaires EPICES

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise Caractéristiques d’accès aux soins de prévention 1 Taux de non rappel plus important chez les précaires (20,2% vs 12,1%, p=0,006) 2 Motifs de non rappel: majorité d’absence d’intérêt et de méconnaissance chez les précaires. 3 Statut retraité associé à un risque plus faible de non dépistage (OR=0,194, IC<1, p=0,005) Pour les 3 dépistages de cancer, le taux de non réalisation ne diffère pas selon la précarité EPICES Le taux d’information par le médecin ne diffère pas selon la précarité. Soin de Prévention Objectif national % Résultat national % Résultat Isèrois % nRésultat SMH % Gradient social SMH Vaccin (1) (2)Oui (avec Epices) Hémoccult5042F 48-H ,7 (3)Oui (non retraité) Mammographie8052, ,7Non Frottis ,8Non

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise DISCUSSION (1) Caractérisation de la vulnérabilité sociale pour mesurer des gradients sociaux dans l’accès aux soins de prévention –Gradient social : donnée manquante sauf pour la vaccination. –Le Score EPICES est confirmé meilleur que la CSP pour mesurer les gradients sociaux

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise DISCUSSION (2) L’accès aux soins de prévention –Pourquoi cette population d’étude jugée « plus vulnérable » que la population générale a-t-elle de meilleurs taux de couverture? Patients en salle d’attente = aptitude au recours aux soins Déclaration du médecin traitant = fidélisation (1) Engagement professionnel des médecins du cabinet dans la prévention (1) Poole B et al Can Fam Physician 2010;56:e150-7

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise CONCLUSION Mise en évidence d’une effet médecin inattendu à confirmer sur un échantillon aléatoire pris dans la liste MT Les gradients sociaux d’accès aux soins de prévention ne sont pas une fatalité L’accès aux soins des patients concernés doit être acté comme une priorité dans la politique française de réduction des inégalités sociales de santé Cabinet de M é decine G é n é rale - La Grande Ram é e 1 rue F.Schubert F St Martin d ’ H è res - tel:

Cabinet de MG - La Grande Ram é e F St Martin d ’ H è res (SMH) - Pilod C. Lagabrielle D. 1 è re Journ é e Universitaire De M é decine G é n é rale Grenobloise Chaque réponse est affectée d’un coefficient correspondant à son poids calculé par régression multiple. Le score EPICES est calculé en totalisant le poids des réponses à l’intégralité des 11 questions. Ce score quantitatif varie de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité la plus élevée). Les 11 questions du score EPICES Poids affecté aux réponses 1 Rencontrez-vous parfois un travailleur social ? 2 Bénéficiez-vous d'une assurance maladie complémentaire ? 3 Vivez-vous en couple ? 4 Etes-vous propriétaire de votre logement ? 5 Y-a-t-il des périodes dans le mois où vous rencontrez de réelles difficultés financières à faire face à vos besoins ? 6 Vous est-il arrivé de faire du sport au cours des 12 derniers mois ? 7 Etes-vous allé au spectacle au cours des 12 derniers mois ? 8 Etes-vous parti en vacances au cours des 12 derniers mois ? 9 Au cours des 6 derniers mois, avez-vous eu des contacts avec des membres de votre famille autres que 10 vos parents ou vos enfants ? En cas de difficultés, y-a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour : vous héberger quelques jours en cas de besoin 11 vous apporter une aide matérielle ? + 10, ,83 - 8, ,80 - 6,51 - 7,10 - 9,47 - 7,10