Rôles de la parathormone, la vitamine D et la calcitonine dans l’homéostasie calcique La régulation ou l’homéostasie des ions Ca++ est essentielle pour la minéralisation des os (Ca5(PO4)3OH), la contraction musculaire et la coagulation sanguine. La parathormone (PTH), la vitamine D et la calcitonine sont les trois hormones qui régulent l’homéostasie calcique. La vitamine D et la PTH agissent en synergie et stimulent à la fois la résorption calcique des os et des reins et l’absorption calcique au niveau de l’intestin. La calcitonine exerce un effet contraire à la PTH et la vitamine D.
L’ostéoporose est une maladie résultant d’une décalcification (Ca5(PO4) 3OH) des os Les deux chiens illustrés sont du même âge sauf que celui de gauche est atteint d’ostéoporose. Notez la déformation des os chez le chien atteint d’ostéoporose.
L’ostéoporose est une maladie résultant d’une décalcification (Ca5(PO4) 3OH) des os Coupes transversales du fémur de poulet chez un candidat sain (haut) et un candidat atteint d’ostéoporose (bas).
Les hormones thyroidiennes : T3 et T4 Les hormones thyroidiennes sont des régulateurs métaboliques affectant plusieurs voies métaboliques. L’hypothyroïdie est une maladie reliée à une dysfonction de la glande thyroïde ou un niveau sous-optimal d’iode dans l’alimentation. Les symptômes de l’hypothyroïdie sont une léthargie, une obésité et une peau froide. L’hypothyroïdie durant la période fœtale et chez les enfants en bas âge cause un retard du développement physique et mental irréversible (crétinisme). Comment expliqueriez-vous l’hypertrophie de la glande thyroïde (goitre) chez les patients souffrant d’hypothyroïdie?
Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
Diagnostic de l’hypothyroïdie par scintigraphie Les individus ingèrent une solution contenant un isotope d’iode radioactif. Après un certain délai permettant à l’iode radioactif d’être assimilé par les glandes thyroïdes pour la synthèse des hormones T3 et T4, le sujet est exposé à un film sensible à la radioactivité. L’intensité du marquage radioactif permet de diagnostiquer si les deux nodules de la glande thyroïde sont fonctionnels.
Patients atteints d’hypothyroïdie Comment expliqueriez-vous que les patients atteints d’hypothyroïdie soient caractérisés par une hypertrophie de la glande thyroïde? Comment traiteriez-vous l’hypothyroïdie?
L’hormonothérapie Plusieurs dérèglements physiologiques ou maladies sont hormono-dépendants. Par exemple, certains cancers mammaires peuvent être induits suite à une administration à long terme d’oestrogènes et certaines tumeurs régressent par ovariectomie, hypophysectomie ou surrénalectomie.
L’hormonodépendance des cancers La sensibilité des tumeurs aux traitements hormonaux peut être très importante avec parfois des réponses tumorales complètes mais elle est toujours transitoire pour les maladies avancées. Les tumeurs sont généralement hétérogènes et comportent des contingents cellulaires hormono-sensibles et des contingents cellulaires résistants. C’est ce qui explique l’efficacité généralement transitoire de l’hormonothérapie et l’apparition de tumeurs hormono-résistantes. Tumeur hormono-sensible Tumeur Hormono-résistante Cellule hormono-résistante Cellule hormono-sensible
Valeur pronostique de la présence des récepteurs hormonales au niveau des cellules tumorales Rapport entre la présence de récepteurs sur les cellules tumorales et la survenue de la 1ère métastase après traitement initial (mastectomie) chez 145 patientes porteuses du cancer du sein et traitées par hormonothérapie combinée (œstrogène et progestérone).
L’hormonothérapie préventive et ménopause La ménopause est caractérisée par la cessation du cycle menstruel qui est contrôlé principalement par les oestrogènes et la progestérone. Il s’en suit une variation importante de la balance hormonale pouvant mener à l’ostéoporose et autres symptômes typiques de la postménopause.
L’hormonothérapie préventive et ménopause La ménopause est caractérisée par la cessation du cycle menstruel qui est contrôlé principalement par les oestrogènes et la progestérone. Il s’en suit une variation importante de la balance hormonale pouvant mener à l’ostéoporose et autres symptômes typiques de la postménopause. Les figures ci-contre illustrent les oviductes de poulets immatures sexuellement sans (haut) et avec (bas) traitement en présence d’un estrogène et la progestérone.
Faits en bref sur l’ostéoporose L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une faible masse osseuse et la détérioration du tissu osseux. Les personnes atteintes ont des risques accrus de fracture, en particulier de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet. 1.4 million de Canadiens sont atteints d’ostéoporose (environ 4% de la population totale; 25% des femmes de plus de 50 ans; 12.5% des hommes de plus de 50 ans). Les facteurs de risque sont par ordre décroissant d’importance : -sexe féminin -postménopause ou ménopause prématurée (la perte d’œstrogène après la ménopause est un facteur de risque majeur) -ossature fragile, régime déficient en calcium, …
Hormonothérapie préventive et ménopause Des faibles concentrations des hormones ovariennes (estrogènes et progestérone) sont reconnues comme un facteur majeur favorisant le développement de l’ostéoporose. Les femmes soumises à un traitement d’hormonothérapie combinée (estrogènes + progestérone) pour une période de 6 à 9 ans suivant le début de la ménopause ont (1) une densité osseuse supérieure et (2) un taux de fracture osseuse réduit de 50 à 60% comparativement au groupe contrôle. De plus, les patientes soumises à l’hormonothérapie combinée semblent être moins sujettes aux maladies cardiaques.
Hormonothérapie préventive combinée et mortalité http://www.esculape.com/fmc/ths.html http://www.cma.ca/disease/osteo_p1/no3.htm