COLIQUES NEPHRETIQUES Pr B. BLETTERY D.I.U.M.U. CHU-Dijon
33 % 67 %
EPIDEMIOLOGIE ********* Fréquence * 1 ‰ aux Etats-Unis, * 0,6 % des causes de consultation au Service d’Urgence.
REPARTITION GEOGRAPHIQUE ******** Calcul vésical : Pays en voie de développement Sud-est asiatique, Moyen Orient (Afghanistan, Iran) Afrique (Urate d’ammonium - Phosphate d’ammonium) Calcul rénal ou urétral : Pays à haut niveau de vie Europe, Etats Unis, Canada (oxalate de calcium 80 %)
ROLE DE LA CHALEUR ******** - sur la répartition géographique, - sur la répartition dans l’année, - sur le déclenchement des crises, - augmentation brutale de la température, - baisse brutale de la pression barométrique.
ROLE GENETIQUE ******* - 3 à 4 fois plus fréquent dans la race blanche, - prédisposition familiale.
FACTEUR SOCIOCULTUREL ******* - rôle de l’alimentation, - facteur socioculturel, - augmentation parallèle de la fréquence des coliques néphrétiques avec le Produit National Brut (P.N.B.)
CLINIQUE ***** - douleur dans les fosses lombaires irradiant dans la fosse iliaque et jusque dans les organes génitaux externes, - à type de colique, - très intense, - non calmé par la position, - frénétique, - dysurie, - syndrome d’irritation péritonéale * vomissement, * arrêt du transit.
EXAMEN PARACLINIQUE ******* - bandelette urinaire * présence de sang 90 % à l’arrivée, 95 % dans les 24 premières heures.
A L’ARRIVEE ******* - pas besoin d’autres examens.
Traitements de la crise administrés avant l’admission Il s’agit des prescriptions faites par les médecins appelés à domicile (médecin traitant, SOS médecins, SAMU…) sans préjuger de leur voie d’administration. Nombre de prescriptions par classe médicamenteuse :
TRAITEMENT ******* - un seul traitement KETOPROFENE I.V. ou I.M. : 50 mg KETOPROFENE per os 50 mg
CRISE PARTICULIEREMENT DOULOUREUSE ******* - eau distillée en intradermique 1 CC
CONTRE INDICATION AUX ANTI-INFLAMMATOIRES ******* - antispasmodiques - autres antalgiques.
TRAITEMENT COMPLEMENTAIRE ****** - Restriction hydrique < 500 CC/Jour pendant 48 heures après l’arrêt de la douleur, - antiseptique urinaire.
BILAN COMPLEMENTAIRE ******* - ionogramme sanguin - échographie Bilan de retentissement de l’obstruction - cytobactériologie si nitrite + - réaction de Brandt dans les urines : chez l’enfant.
Bilan phosphocalcique ? U.I.V. ? Radiographie simple de l’abdomen : non Uro-scanner
TRAITEMENT ULTERIEUR ******* - boissons abondantes, - anti-inflammatoires : 8 jours, - antiseptiques urinaires : 8 jours, - surveillance ionogramme, échographie si besoin.
LE RECOURS AU SPECIALISTE ********** Devant : - une fièvre - insuffisance rénale - anurie - résistance à un traitement bien conduit - calcul de plus de 6 mm de diamètre
LE RECOURS AU SPECIALISTE (suite) Devant : - colique néphrétique non lithiasique - colique néphrétique récidivante - rein unique - femme enceinte
CAS PARTICULIERS ****** 1° - Inefficacité du traitement bien conduit MORPHINOMIMETIQUE - TITRATION : 0.1 mg/kg - MORPHINE IV 1 - efficacité jugée à 1/4 heure 2 - réinjection à la dose de 2 mg jusqu’à 0,15 mg/kg 3 - réinjection toutes les 4 heures NOUVELLE ECHOGRAPHIE
2 - Contre-indications aux anti-inflamatoires AIGUE : MORPHINOMIMETIQUE APRIS : PARACETAMOL 3 - Absence de sang dans les urines Même traitement U.I.V. rapide
Orientation d ’une Colique Néphrétique (CN) au SAU CN compliquée CN femme enceinte CN simple Doute diagnostic Imagerie : scanner hélicoïdal sans injection Patient totalement soulagé Gynécologie obstétrique CN simple incomplètement soulagé Examens complémentaires Autre service U.H.C.D. Urologie Réévaluation clinique (médecine généraliste) Dilatation et/ou lithiase ASP + Echo à 12-48h oui Urologue en ambulatoire non