LORS DE CETTE PRÉSENTATION NOUS VERRONS:

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Transcription de la présentation:

LORS DE CETTE PRÉSENTATION NOUS VERRONS: LES SERVICES QUE NOUS OFFRONS. LE TERRITOIRE QUE NOUS COUVRONS. LA TRAJECTOIRE ET LA CONTINUITÉ DES SERVICES. LES SERVICES EXTERNES 1ÈRE ET 2IÈME LIGNE. LES SERVICES INTERNES.

Le CRDGÎM constitue un programme service du CSSS Haute-Gaspésie

Mise en contexte Les centres de santé et de services sociaux (CSSS) ont la responsabilité d’offrir les services de 1re ligne du programme Dépendances. Ils constituent la porte d’entrée du réseau pour l’ensemble des services du programme. Toutes les références d’un client vers la 2e ligne dépendance proviennent ou transitent par l’intervenant en dépendance de la 1ere ligne.

TRAJECTOIRE DE SERVICES EN DÉPENDANCE DEMANDE DU CLIENT CSSS Médecins, Organismes Communautaires, Centre Jeunesse, Écoles, Sécurité publique, Professionnels de la santé. Rencontre et évaluation avec l’intervenant en dépendance de la 1ère ligne. Évaluation à l’aide des grilles DÉBA alcool, drogues, jeu ou Dep-Ado Selon les résultats des outils de détection + discussion de cas. Suivi en dépendance avec la 1ère ligne (CSSS). Suivi en dépendance 2ième ligne avec le CRDGÎM (L’Escale). TRAJECTOIRE DE SERVICES EN DÉPENDANCE

Documents à compléter :   Procédure d’une référence de la 1ère ligne dépendance vers la 2e ligne du CRD GÎM Documents à compléter : 1. Fiche de l’usager provenant de l’I-CLSC, avec les informations complètes et à jour. 2. Les grilles d’évaluation DEBA : Alcool –Drogue-Jeu ou Dep-Ado qui permettent la détection et la référence vers le bon niveau de service. 2. Tout autre document jugé pertinent (ex: notes évolutives, rapport d’évaluation en santé mentale). 3. On préconise : Une discussion de cas entre l’intervenant de la 1ere ligne dépendance et l’intervenant de 2e ligne du CRD GÎM afin d’échanger toutes informations pertinentes au suivi du client. Un transfert personnalisé pour les clientèles jugées plus vulnérables afin d’optimiser la rétention.

DESSERTE DE SERVICES Le CRD-GÎM a la responsabilité d’offrir, à l’ensemble de la population de la GÎM des services externes de 2e ligne. Il offre des services de réadaptation et de désintoxication avec hébergement dans ses installations de Sainte-Anne-des-Monts, aux personnes adultes dépendantes de la GÎM ainsi que du Bas-Saint-Laurent.

Nous offrons à la population: (francophones et anglophones) SERVICES EXTERNES

SERVICES INTERNES FRANCOPHONES (mandat suprarégional)

Les services externes et internes du CRD-GÎM Démarche de désintoxication et/ou réadaptation visant la diminution ou l’arrêt de la consommation, et ses méfaits, tout en demeurant dans son milieu. Faire face aux difficultés de la vie tout en poursuivant la démarche. Cadre thérapeutique: Évaluation spécialisée plan d’intervention. Fréquence variable des rendez-vous. Possibilité de référence dans les services internes. SERVICES INTERNES Suite à une référence des services externes. Démarche de désintoxication et/ou réadaptation dans un milieu de vie privilégié pour faire un travail sur soi. (11 lits réadaptation / 3 lits désintoxication). Pour les personnes ayant besoin de se retirer de leur milieu afin d’assurer l’arrêt de la consommation . Cadre thérapeutique: Plan d’intervention. Ateliers thématiques en groupe. Entrevues individuelles.

Critères et procédures d’admission en hébergement La référence en réadaptation doit être faite par un intervenant des services spécialisés en dépendance (2e ligne). La référence en désintoxication peut être faite par l’intervenant première ligne dédié au service dépendance des CSSS.

Procédure Les documents suivants sont nécessaires à toutes demandes d’admission: D=Désintoxication R=Réadaptation La Demande d’admission du CRD-GÎM: D - R Le NID-EP : D Le profil pharmacologique D - R L’évaluation IGT/GAIN ou biopsychosociale. R

La réadaptation Définition La réadaptation est le processus d’évolution qui permet à la personne qui le désire de reprendre progressivement du pouvoir sur sa vie et de se reconstruire un équilibre physique, psychologique et social sans l’aide du psychotrope.

La désintoxication Définition La désintoxication est le processus métabolique par lequel des substances sont éliminées de l’organisme. Implique un sevrage suivi d’une récupération physique et psychologique.

La désintoxication Objectifs  Permettre un sevrage sécuritaire  Permettre un sevrage compatissant  Préparer la personne à la réadaptation

Les critères de l’A.S.A.M. L’American Society of Addiction Medecine (A.S.A.M.) Globalement, les critères établis par l’A.S.A.M. permettent d’orienter les personnes vers le niveau de soins le moins intrusif et le plus sécuritaire possible, compte tenu des dangers réels au plan de la santé, associés à un traitement inapproprié d’une problématique en toxicomanie.

Ces critères permettent aussi d’établir le niveau de soins requis par la condition d’une personne, sans toutefois se prononcer sur la durée du traitement requis. Seul le suivi, en cours de traitement, de la condition des personnes et de l’atteinte des objectifs ciblés au plan d’intervention peuvent déterminer si le temps est venu de les orienter vers un autre niveau de soins.

Dimensions sur lesquelles reposent les critères de l’ASAM 1. Les risques reliés à l’intoxication ou au sevrage 2. Les risques reliés à la condition médicale 3. Les risques reliés à la condition affective, cognitive et comportementale 4. Les risques reliés à la motivation au changement 5. Les risques reliés aux rechutes 6. Les risques reliés à l’environnement de vie

Différents outils permettent d’évaluer ces critères et dimensions. Le NiD-EP (Niveau de désintoxication-évaluation psychosociale) Le NiD-EM (Niveau de désintoxication-évaluation médicale) Ces outils et ces critères permettent d’orienter les personnes évaluées vers l’un des six niveaux de soins suivants :

Les niveaux d’encadrement établis par l’ASAM Le niveau 0.5 – L’intervention précoce Le niveau 1 – Les services externes non intensifs Le niveau 2 – Les services externes intensifs Le niveau 3.1 à 3.5 – Les services avec hébergement Le niveau 3.7 – Les services avec hébergement et suivi nursing 24/7 Le niveau 4 – Les services hospitaliers avec suivi médical 24/7

Le NiD-EP Identification Signes vitaux Consommation de psychotropes L’état d’intoxication / le risque de sevrage Condition médicale Condition affective-cognitive-comportementale Facteurs d’aggravation associé au sevrage Facteurs d’aggravation associés aux risques de rechute, motivation et qualité de l’environnement

CIWA-AR Il est important d’évaluer la gravité du syndrome de sevrage de l’alcool afin de déterminer les traitements à administrer au patient. L’échelle CIWA-Ar (Clinical Institute Withdrawal Assessment for Alcohol ) est l’outil de travail que nous utilisons pour faire cette évaluation. Elle se compose de 10 questions se rapportant toutes aux signes et aux symptômes associés au sevrage. Un pointage entre 0 (léger) et 7(grave) est attribué aux neuf questions ayant trait aux symptômes suivants :

CIWA-Ar Nausées et vomissements (0-7) Tremblements (0-7) Sueurs paroxystiques (0-7) Anxiété (0-7) Agitation (0-7) Troubles tactiles (0-7) Troubles auditifs (0-7) Troubles visuels (0-7) Céphalées (0-7) Pour la dixième question portant sur l’orientation dans les trois sphères, le pointage varie entre 0 et 4. Ainsi, le résultat total possible est de 67. Plus la somme des points est élevée, plus l’intensité du sevrage est aigüe et importante.

Pendant la durée de la désintoxication, une évaluation de l’état général de la personne, le contrôle des SV et du CIWA sont faits minimalement à chaque quart de travail. Selon les besoins, les contrôles peuvent être répétés à toutes les deux heures et moins.

Les différents volets en hébergement au CRD GÎM

Volet sevrage Stabiliser l’état physique de la personne. La personne a besoin de désintoxication. La personne a besoin de monitoring au plan médical ou psychiatrique selon les niveaux de soins offerts au CRD-GÎM.

Stabiliser l’état psychologique et l’état social de la personne. Volet récupération Stabiliser l’état psychologique et l’état social de la personne. La personne ne présente plus de dangerosité pour sa santé en lien avec le sevrage. La personne ne présente pas une condition physique et/ou mentale lui permettant de participer à un programme de réadaptation. La personne n’est pas prête à faire des changements dans sa consommation et aurait besoin d’entretien motivationnel. La personne a une hygiène de vie débalancée (alimentation, sommeil)

Volet réadaptation L’état physique, psychologique et social de la personne sont stables et elle se comporte adéquatement, c’est-à-dire : La personne est prête à faire des changements. La personne prend sa médication selon la prescription. La personne mange normalement. La personne a la force et l’énergie pour participer aux AVQ. La personne est capable de se concentrer, de comprendre et d’assimiler l’information. La personne est en condition pour participer à sa réadaptation.

MODÈLES D’INTERVENTION BIOPSYCHOSOCIAL RÉDUCTION DES MÉFAITS APPROCHE MOTIVATIONELLE THÉRAPIE DE LA RÉALITÉ APPROCHE ORIENTÉE VERS LES SOLUTIONS APPROCHE SYSTÉMIQUE COGNITIVE COMPORTEMENTALE

Le processus de changement : Prochaska et DiClemente, Motivational Interviewing, NewYork, Cliford Press 1991. (Traduction et adaptation de Miller et Rollnick). ENTRÉE RECONSOMMATION PRÉCONTEMPLATION SORTIE Chutes et rechute Non-reconnaissance du problème Pression du milieu MAINTIEN CONTEMPLATION Modification du style de vie Ambivalence oui … mais Moyens concrets réalistes Désir de changer ACTION PREPARATION

JOURNÉE TYPE 07h00 Lever 07h15 Déjeuner 08h30 Tournée des chambres 09h00 Planification de la journée/marche avec l’intervenant ou étirements 10h00 Activité thématique 12h00 Dîner et aération extérieure 13h30 Activité thématique 15h00 Travail personnel ou détente à vos chambres 15h00 Guichet automatique (jeudi) 16h00 Libre/ règles de vie pour les nouveaux 17h00 Souper et tâches 18h00 Préparation du bilan 19h00 Bilan 20h00 à 21h00 Collation et tâches 22h00 Coucher

L’équipe du CRD-GIM Externe Interne Directeur Chef de la réadaptation Psychologue et/ou agents de relations humaines dans chaque MRC Agente administrative Interne Directeur Chef de la réadaptation Agents de relations humaines Infirmières Médecin Éducateurs Agente administrative

FIN Rédaction: Monia Bernatchez, psychologue CRD-GÎM/CSSSHG Références principales: ACRDQ Novembre 2014