> 1 46 ème Conférence du Réseau Habitat et Francophonie Le dialogue et la contractualisation avec l’Etat comme dispositif de pilotage de la performance.

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Transcription de la présentation:

> 1 46 ème Conférence du Réseau Habitat et Francophonie Le dialogue et la contractualisation avec l’Etat comme dispositif de pilotage de la performance. Conduire un véritable dialogue stratégique avec la partie prenante de référence pour innover ensemble : l’exemple du contrat de gestion en Wallonie. Le dialogue et la contractualisation avec l’Etat comme dispositif de pilotage de la performance. Conduire un véritable dialogue stratégique avec la partie prenante de référence pour innover ensemble : l’exemple du contrat de gestion en Wallonie. Intervention de Vincent SCIARRA, Fonds du Logement de Wallonie Gatineau, le 17 juin 2013

1. Introduction : la contractualisation pourquoi ? 2. Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion. 3. Y-a-t-il possibilité dans un tel contexte de conduire un véritable dialogue stratégique avec la partie prenante de référence et innover ensemble ? PLAN DE L’INTERVENTION > 2

Pour aborder la question du contrat de gestion, son impact, ses avantages et inconvénients, il convient de définir le contexte institutionnel général ainsi que le phénomène « d’agencification » apparu il y a une quinzaine d’années en Wallonie (83 agences à l’heure actuelle selon l’Iweps). Introduction : la contractualisation pourquoi ? > 3

a. Pourquoi créer des agences ? b. La nécessité d’un contrôle du pouvoir subsidiant. c. La définition d’un cadre juridique (CWLHD + décret CG + décret administrateur public..). Introduction : la contractualisation pourquoi ? > 4

d. Quelle était l’intention du législateur ? Le pouvoir politique négocie-t-il (négocier : Discuter entre partenaires en cause les termes d'un accord, d'une convention de politique économique et sociale) avec l’agence sur les objectifs, moyens, résultats et délais ou concerte-t-il l’agence (concerter : S'entendre afin de prendre une décision en commun) ? Dans quel rapport s’inscrit la concertation ? (réponse : dans un rapport force inégale : le politique fixe les objectifs, les moyens et les délais – l’agence n’a de latitude que sur le mode d’exécution et dans une certaine mesure sur la gestion de ses moyens). > 5 Introduction : la contractualisation pourquoi ?

Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion. > 6 a.Le contrat de gestion définition : C’est une convention passée pour une durée de 3 à 5 ans entre le Gouvernement et une agence chargée de missions de services publics.

b. Cette convention précise : i. Les objectifs généraux : les objectifs sont exprimés en termes de quantité, de qualité, d’efficacité, d’efficience et d’économies à atteindre. Les engagements vis-à-vis des usagers notamment en termes de délai, d’information, … sont également précisés. ii. Les moyens humains, financiers et techniques nécessaires à l’accomplissement des objectifs. iii. Les modes d’évaluation mis en place, la fréquence, les indicateurs de performance, les modes de transmission,…. iv. Les éventuelles sanctions en cas de non-réalisation des objectifs. > 7 Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion.

c. Le processus d’élaboration du contrat de gestion comprend les étapes suivantes : i. Préalablement à la rédaction du CG un état des lieux est établi. Le Gouvernement et le FLW procèdent, avec ou sans l’intervention d’un tiers conseiller, à l’évaluation de l’activité du FLW et de l’état du service public dont il est chargé. Cette évaluation aborde les dimensions économiques, sociales et environnementales dans lesquelles évolue le FLW. Elle englobe également les perspectives d’avenir du secteur (évolution économique du public cible, évolution démographique, analyse des besoins, évolution du coût de l’énergie) et la satisfaction des usagers. > 8 Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion.

ii. Le Gouvernement adopte une note d’orientation déterminant les lignes directrices du projet de CG. iii. Le Ministre établit un projet de CG et le soumet au FLW pour concertation (et non négociation selon l’esprit du législateur). iv. Le CG est approuvé par le GW et par le FLW. v. Le CG fait l’objet d’une publication légale au Moniteur. Il est donc consultable par tout un chacun. > 9 Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion.

vi. Le personnel du FLW est informé du contenu du CG. vii. Le FLW établit un plan d’entreprise et un plan qualité traduisant les objectifs, moyens, délais et modes d’évaluation en dispositions concrètes pour tous les services. Contrat de gestion Conseil d’administration Plan d’entreprise Comité de direction Plan qualité Ensemble des salariés > 10 Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion.

viii. Mesure des résultats par des indicateurs. ix. Suivi régulier de l’exécution du contrat (rapport annuel au Gouvernement). x. Evaluation globale au terme du contrat par un consultant extérieur. > 11 Le processus de mise en œuvre du contrat de gestion. Le Fonds du Logement a globalement satisfait à ses obligations résultant de la mise en œuvre du Contrat de gestion Le Contrat de gestion a été un outil qui a permis de susciter l’adhésion des membres du personnel du Fonds et a ainsi guidé les activités du Fonds au cours des cinq dernières années.

Les difficultés à gérer a. Les difficultés à gérer : i. L’asymétrie dans la relation entre le pouvoir subsidiant et le FLW, qui s’exprime au niveau de :  la fixation des objectifs : le GW a des objectifs politiques légitimes (puisqu’il exécute le programme de législature pour lequel il a été élu). Ces objectifs peuvent différer de ceux du FLW en termes de développement de nouveaux services, de prises de risque,…  la détermination des moyens pour atteindre les objectifs : c’est le GW qui les accorde. ii. La différence de temporalité : l’horizon de gestion du GW c’est la fin de la législature, le FLW gère à plus long terme. Le politique privilégiera plutôt une action avec des retombées rapides qu’il pourra mettre dans son bilan, plutôt qu’une action plus structurelle, plus à long terme. Y-a-t-il possibilité dans un tel contexte de conduire un véritable dialogue stratégique avec la partie prenante de référence et innover ensemble ? > 12

b. Les avantages : i. La concertation entre les parties, basée principalement sur le fait que le FLW connaît intrinsèquement plus en détail son « marché » que le GW. Il a une position « d’expert ». La concertation permet l’adaptation des objectifs, des moyens et des délais, elle rétablit partiellement l’asymétrie de la relation. ii. Le FLW bénéficiant d’une gestion autonome peut faire valider au cours de ce processus des innovations qu’il a auparavant testées. > 13 Y-a-t-il possibilité dans un tel contexte de conduire un véritable dialogue stratégique avec la partie prenante de référence et innover ensemble ?

Merci pour votre attention !