Douleur et cancer Spécificités chez l’enfant et la personne âgée Tous les droits d’auteurs sont réservés à l’Institut UPSA de la douleur. Toute modification est interdite. Toute reproduction ou utilisation est limitée aux formations des professionnels de santé. Les auteurs et les coordinateurs déclinent toute responsabilité directe ou indirecte dans l’usage pouvant être fait de cet outil.
Spécificité de la douleur chez l’enfant (5-6) Développement des voies de la nociception : 7 ème semaine in-utéro (fibres C lentes) Les voies myélinisées et les systèmes régulateurs apparaissent plus tardivement A la naissance, les concentrations en Substance P sont proportionnellement plus importantes que chez l’adulte Jusqu’en période préscolaire, l’immaturité cognitive et sensori discriminative font que l’enfant tend à percevoir la douleur dans le registre du tout ou rien
Spécificité de la douleur chez le patient âgé (5) Modifications de la perception Atténuation voire disparition de certaines douleurs aiguës (ex : infarctus, embolie pulmonaire, …) Difficulté à décrire les douleurs profondes et plaintes parfois non signifiantes : douleur ≠ démence Les douleurs cancéreuses sont souvent diffuses, multiples, instables, et donc difficiles à décrire Douleurs chroniques plus fréquentes que chez l’adulte, avec augmentation de la morbidité et dégradation de la qualité de vie pouvant aller jusqu’au syndrome de désintéressement
Spécificité de la douleur chez le patient âgé (5) Facteurs en causes Composante sensori-discriminative Hypothèse : altération des fibres A discriminatives Composantes émotionnelle, cognitive et comportementale Dépression due à l’absence de diagnostic Aggravation des symptômes due à l’immobilisation Impact de l’entourage (soignant et familial) : Négatif : surprotection / rejet / indifférence ou ignorance Positif : écoute et observation du comportement, évaluation régulière de la douleur, adaptation du traitement antalgique (1/2 vies courtes)