LES CRIMES ÉCONOMIQUES IDJ 12 e RAG 2

Introduction  Les crimes économiques sont de plus en plus courant dans le monde.  Ces crimes posent une grande problématique pour les policiers, car ils sont complexes et exponentiels.  Les lois varient beaucoup selon les juridictions et les sanctions à imposer aux contrevenants ne font pas l’unanimité.  La société est plus relaxe envers ce type de crime, car il ne met aucune vie en danger.  Par contre, ces crimes coûtent cher à la société.  Ex: fraude faite à une institution bancaire.

Criminel à col blanc  Définition: personne respectable et jouissant d’un niveau de vie élevé grâce à leurs activités professionnelles; qui commet des infractions en vue d’obtenir des biens, de $, un profit, un bénéfice ou un privilège sans utiliser de la violence et grâce à une ruse, à une fraude, à une supercherie….  Ex: politiciens, fonctionnaires, chef syndical, médecin,… Conrad Black 6ans de prison en 2007 Martha Stewart 5 mois de prison 2004 Mike Duffy, Sénateur 2013 (GRC enquête)

Délits reliés à ce type de crime Ce type de crime est difficile à détecter et à prévenir. Les délits:  Cartels  Détournements de fonds  Cybercriminalité (cracker, hacker = ex:ado 15 ans Montréal/Yahoo/Amazon/CNN/2,1 millions$)  Création de société fictive  Falsification de bilans financiers d’entreprise  Autres…

Caractéristiques du criminel  Ils ne se considèrent pas comme des criminels. De plus, leur statut social privilégié, les met à l’abri du mépris de leur entourage et du public. Motivations pour faire ces crimes:  Ils ont un grave problème financier.  Ils connaissent un moyen de violer la loi en usant leur influence.

Citations En général, ces criminels éprouvent un grand mépris envers la loi et les tribunaux; et sont rarement dénoncés par la presse.  «Les affaires sont les affaires.»  «Tout le monde le fait, l’important c’est de ne pas être pris.»  «Qui ne risque rien n’a rien.»

Faits  Au Canada, crimes économiques sont commis.  70% d’entre eux ne sont pas signalés à la police.  90% de ces crimes ne sont pas résolus.  Les entreprises et les sociétés d’État victimes de ces crimes hésitent à les signaler, de crainte que le public ne leur retire sa confiance.

Cybercriminalité: techniques utilisées  Piratage (manipuler ou détruire des données)  Logiciels malveillants (contrôler à distance l’ordi d’une autre personne)  Fraudes par cartes de crédit sur Internet  Cartes de débit  Sténographie (dissimuler des fichiers à l’intérieur de d’autres fichiers)  Vol d’identité  L’écrémage de carte de crédit (glisser la carte du consommateur dans un lecteur qui emmagasine l’information sur la bande magnétique)  Télémarketing frauduleux (80-90% à Montréal = 60 millions$)  Chaînes pyramidales

Opinion sur la cybercriminalié  Compte tenu de la hausse de la cybercriminalité, devrait-on modifier les lois à cet égard? Les peines sont-elles assez sévères? À votre avis, quelle sera l’évolution de ce type de criminalité au cours des prochaines années?