III) La paix à préserver Problématique : Par quels moyens les vainqueurs cherchent-ils à garantir la paix mondiale ?

Problématique : Par quels moyens les vainqueurs cherchent-ils à garantir la paix mondiale ? Mais Nuremberg a enfoncé dans les esprits une idée qui n’est pas prête à s’effacer. Il a sonné le glas de l’irresponsabilité du soldat obéissant à des ordres supérieurs. Nul ne peut plus l’ignorer désormais : l’indiscipline fait la force principale des individus. En acceptant de devenir un robot à tuer, le soldat abdique toute dignité humaine et encourt la peine de mort. (...) Nous touchons là à ce qu’il y a de plus révolutionnaire dans la philosophie de Nuremberg. Pour la première fois, les princes qui nous gouvernent ont rompu le pacte tacite selon lequel, quelle que soit l’issue des combats qui les opposent, les vainqueurs épargnent les vaincus, seul le menu peuple devant faire les frais du carnage. Aussi le procès de Nuremberg a-t-il été d’une utilité majeure en contribuant à désacraliser le chef politique et militaire, et à lui faire un devoir – sanctionné par la justice en cas de manquement – d’être également un honnête homme. M. Tournier, Le Monde, 1 er octobre 1971

Problématique : Par quels moyens les vainqueurs cherchent-ils à garantir la paix mondiale ?

« A shadow has fallen upon the scenes so lately light by the Allied victory. Nobody knows what Soviet Russia and its Communist international organization intends to do in the immediate future, or what are the limits, if any, to their expansive and proselytizing tendencies. (...) From Stettin in the Baltic to Trieste in the Adriatic an iron curtain has descended across the Continent. Behind that line lie all the capitals of the ancient states of Central and Eastern Europe. (...) The Communist parties, which were very small in all these Eastern States of Europe, have been raised to pre-eminence and power far beyond their numbers and are seeking everywhere to obtain totalitarian control. Police governments are prevailing in nearly every case, and so far, except in Czechoslovakia, there is no true democracy. (...)Whatever conclusions may be drawn from these facts -- and facts they are -- this is certainly not the Liberated Europe we fought to build up. Nor is it one which contains the essentials of permanent peace. » Extraits du discours prononcé par Churchill à Fulton, USA, 5 mars 1946

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