Les APNs : Quelques précisions …. Les 4 grands types d’APNs Les compacts Les bridges Les hybrides Les reflex.

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Les APNs : Quelques précisions …

Les 4 grands types d’APNs Les compacts Les bridges Les hybrides Les reflex

Les compacts (et compacts « experts ») Le compact, comme son nom l’indique, est le plus petit des appareils photo. Ce que son nom n’indique pas, en revanche, c’est qu’il est aussi le plus vendu d’entre tous ! Il se glisse dans une poche ou un sac facilement, et peut être sorti très rapidement. La spécificité du compact est de proposer à l’utilisateur un condensé de technologie automatique, répondant à la devise « point & shoot » viser et appuyer ! En clair, il n’y a rien d’autre à faire que zoomer, puis déclencher ! Petit, discret et léger, c’est le compagnon idéal de la photo de tous les jours. Comme vous n’avez pas non plus de réglage à faire, la prise de vue est beaucoup plus rapide ! Problème, le tout automatique est parfois pénalisant. Dans ce cas, il faut utiliser des programmes qui sont censés être capables d’adapter l’appareil aux diverses conditions. Les plus classiques sont le mode paysage, portrait, photo de nuit, portrait de nuit, sport, contre jour, macro etc. De par sa simplicité d’utilisation, le compact s’adresse avant tout aux débutants en photo qui n’ont pas envie d’avoir un appareil trop complexe, et qui ne sont pas trop regardants sur la qualité finale de la photo.

Quid du « Compact expert » ? définition du compact expert : encombrement réduit, ergonomie avancée, enregistrement en RAW (fichier non compressé), capteur* plus grand que le classique 1/2,3 pouce. * : on en reparle en détail plus loin

Alors que l’on pensait le genre condamné, le compact expert est revenu sur le devant de la scène cette année. Pourquoi un tel retour ? Pour plusieurs raisons. La première vient d’un changement de stratégie des constructeurs. Poussés par la concurrence interne et externe au marché, ces derniers sont en train d’opérer un changement de direction : cap sur le haut de gamme. C’est ce qu’à fait Fujifilm, dont la gamme X reste un cas d’école. Son compact X10 est un hit. Sony a fait de même avec son génial RX100, qui a pris la tête des « charts » en valeur durant cet été. Panasonic a confirmé vouloir se réorienter vers le haut de gamme… Seconde raison, les compacts experts de 2012 ont de vrais nouveaux arguments à proposer : connectivité sans fil, capteurs de qualité, optiques lumineuses, plages focales élargies… Le tout dans un encombrement qui reste généralement inférieur à tout hybride équipé d’un zoom moins lumineux, même « pancake » (les moins épais). Reste enfin le concept même du genre : un package unifié, tout compris, sans éléments interchangeables. Un package qui se glisse dans la poche – même si ce n’est pas souvent le cas, dans les faits, car le compact « expert », comme le Canon G12 par exemple, est plus gros qu’une entrée de gamme.

Les bridges Les bridges viennent du mot « pont » en anglais car ils font la liaison entre les appareils compacts tout automatiques, et les réflex numériques qui s’adressent à un public plus initié. Un bridge, donc, possède les fonctions automatiques d’un compact, mais la forme générale d’un réflex. Il bénéficie d’ une meilleure optique, d’un un zoom puissant, d’une meilleure gestion du bruit numérique, et de la possibilité d’utiliser des réglages manuels. Mais son optique n’est pas interchangeable.

Les hybrides Tout comme le bridge, l’hybride (aussi connu sous le nom de Micro 4/3 ou encore COI) est un format intermédiaire entre le compact et le réflex. Mais la ressemblance s’arrête là ! L’hybride, de conception récente, possède un corps d’appareil compact sur lequel on peut utiliser des objectifs interchangeables comme on le fait sur un réflex. La qualité de la photo est nettement meilleure qu’avec un compact, mais la gestion du bruit n’est pas supérieure à celle d’un reflex d’entrée de gamme. De plus, tous les accessoires (objectifs, flashes, …) sont spécifiques et d’un coût élevé. Et, avec un objectif zoom par exemple, l’ensemble boîtier / objectif est déséquilibré.

Les reflex On peut les classer en 2 sous-catégories : « grand public » et professionnels. Le reflex « grand public » est l’adaptation moderne du reflex argentique. Sa spécificité vient du miroir qui se trouve devant le capteur et renvoie la lumière dans le viseur oculaire. Ainsi, l’utilisateur voit directement ce qui passe par l’objectif. Il possède également des objectifs interchangeables, et un capteur de plus grande taille. Un autre avantage avec ces appareils est qu’ils sont entièrement pensés pour être utilisés en mode manuel. De nombreuses molettes et boutons de réglages vous permettent de tirer parti de toutes les situations de luminosité. Bien sûr, si vous n’avez pas envie de vous fatiguer, vous pouvez compter sur un mode automatique efficace. Outre le prix des objectifs et accessoires, le poids et l’encombrement sont deux autres facteurs qu’il ne faut pas oublier, et il faut ajouter à cela le problème de la poussière au moment du changement d’objectifs par exemple.

Les reflex numériques « plein format » Ils sont quasiment similaires au reflex « Grand public », à ceci près qu’ils possèdent un très grand capteur. La qualité d’image est bien meilleure, surtout en cas de faible luminosité. Boîtier, objectifs et accessoires sont bien sûr plus chers (peu de choses à moins de 1000 euros), et il nécessite d’avoir de bonnes connaissances en technique photo pour obtenir des clichés qui exploitent réellement le potentiel de l’appareil. Mais n’avons-nous pas oublié un autre type d’appareil ? Eh oui, le téléphone portable qui de nos jours « embarque » des possibilités de prises de vues comparables à celle d’un compact !

Le capteur Dans l’appareil photo numérique, le capteur est placé exactement où était la pellicule pour les appareils dits argentiques ou traditionnels. Le capteur est composé de millions d’éléments très petits que l’on appelle vulgairement des pixels. Mais c’est là une appellation qui prête à confusion. Au départ et avant que les appareils photo numériques fassent leur apparition, ce que l’on appelait et qui s’appelle toujours un pixel correspond au plus petit point uniforme qui compose une image numérique.

Plus les pixels sont nombreux sur une image, plus l’image pourra être agrandie avant que l’effet de pixellisation soit visible à l’œil nu. On préfèrera donc appeler «photosites » (ou micro cellules) les plus petits composants d’un capteur qui sont sensibles à la lumière. On dit qu’ils accumulent une certaine charge électrique en fonction de la quantité de lumière qu’ils reçoivent. Ces charges électriques sont ensuite transférées suivant des méthodes différentes selon le type de capteur vers un circuit électronique qui va les amplifier puis les interpréter en données numériques. Enfin, ces informations seront reconstituées pour former une image qui sera stockée sur une carte mémoire (Compact Flash, Memory stick, SD Card…etc).

Après la prise de vue donc, les photosites qui composent le capteur vont transférer les informations vers un circuit électrique. Ces données seront plus ou moins amplifiées en fonction de la sensibilité propre au capteur lui-même et aussi à la sensibilité choisie par l’utilisateur (100, 200, 400 ISO ou plus). Plus la sensibilité choisie par l’utilisateur sera importante, plus le signal sera amplifié. Mais cette amplification a des effets néfastes sur l’image. Elle provoque du parasitage que l’on appelle généralement du « bruit ». Cela se manifeste par la présence de pixels de couleurs aberrantes, en général, dans les zones sombres du cliché.

Les différents types de capteurs Les CCD Les capteurs appelés CCD (Charged Coupled Device), ceux que l’on trouve sur la plupart des APN sont des systèmes à couplage de charge. Le transfert des informations s’effectue en décalant la charge électrique de l'image de photosite en photosite. Pour que cela fonctionne correctement, ces capteurs sont associés à une électronique d'horloge externe. Les CCD sont d'excellents systèmes d'imagerie mais sont chers à fabriquer.

Les Super CCD Ils sont développés depuis 2000 par Fugifilm. Sur un CCD classique, les photosites sont de minuscules petits carrés placés les uns à côté des autres comme sur un échiquier. Sur le Super CCD, la forme des photosites a changé, elle n’est plus rectangulaire mais hexagonale et la disposition est dite en « nid d’abeille ». Les circuits de transmission des informations électriques sont également différents et optimisent la rapidité de circulation du capteur vers la puce. Ce capteur donne également de bons résultats sur les résolutions verticales et horizontales auxquelles sont habituées l’œil humain.

Les CMOS Les capteurs CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor) fonctionnent différemment, même si le principe de base reste le même. Les photosites, comme sur un CCD sont sensibles à la lumière et acquièrent une certaine charge électrique en fonction de la quantité de lumière reçue. Jusqu’ici pas de différence. Mais ensuite, à l'intérieur de chaque photosite, la charge générée quand la lumière frappe la micro cellule est convertie directement en tension utilisable. Par ailleurs, les CMOS sont moins chers à la fabrication que les CCD. Au début de l’ère numérique, les CMOS étaient principalement utilisés pour fabriquer des APN de piètre qualité ou des Webcam. Aujourd’hui, les constructeurs, après avoir investi en recherche et développement, ont réussi à mettre sur le marché des boîtiers qui rivalisent sans problème avec des appareils équipés de CCD.

La taille des capteurs photo Du temps de l'argentique, le « capteur » photographique était le même pour (quasiment) tout le monde : la pellicule 35 mm était omniprésente (24 x 36), des plus simples des compacts aux plus avancés des reflex. Ce n'est plus le cas avec le numérique.

Pourquoi des tailles différentes ? Dès les premiers APN compacts, on a cherché à limiter les coûts. Or, un capteur plus petit coûte moins cher à produire : on en fabrique plus dans une seule «galette» de silicium et, en cas de défaut de celui-ci, la surface perdue est moindre. Sur les reflex, il n'était pas possible de réduire la taille du capteur : la taille du viseur, et donc son confort, est liée à celle du capteur puisqu'ils utilisent le même objectif. En outre, il fallait que les professionnels puissent réutiliser les coûteux objectifs achetés pour leurs appareils argentiques.

Résultat : on a clairement deux mondes, avec les «grands capteurs» faisant au minimum 13x17 mm et les «petits capteurs» faisant au maximum 6x8 mm. Les premiers (illustration en vert et bleu) sont utilisés sur les reflex, les hybrides micro 4/3 et une poignée d'autres appareils (Sigma DP1 et DP2 notamment), les seconds sur tous les autres APN — compacts ou bridges (illustration en jaune et rouge).

Le nombre de millions de pixels - photosites d’un APN ne suffit pas à en définir la qualité. Un photosite peut être vu comme un minuscule panneau solaire captant la lumière d'une couleur primaire (rouge, vert ou bleu). En effet, plus le photosite est grand, plus efficace il sera. Cela paraît logique : un grand panneau solaire capte plus de soleil qu'un petit, et donc fournit plus d'électricité. À quelques détails techniques près, ce phénomène se produit également sur les photosites. Il est évident que si l'on entasse 12 millions de photosites sur un capteur d'environ 4,5x6 mm, chaque photosite sera beaucoup plus petit que si on en met le même nombre sur un capteur de 15x23 mm.

2 critères doivent donc se combiner pour connaître la qualité d’un capteur : le nombre de pixels – photosites qu’il comporte mais surtout sa taille. Un rapide calcul montre que les photosites du D5000 (reflex) sont environ 12 fois plus gros que ceux de l'Ixus 110 IS (compact). Il s'agit là d'un cas extrême, la définition des reflex étant encore généralement légèrement supérieure à celle des compacts, mais de manière générale, un photosite de reflex amateur est donc 8 à 12 fois plus gros qu'un photosite de compact ; s'il reçoit la même illumination, il va capter 8 à 12 fois plus de lumière, et donc fournir un courant plus puissant.