Vous êtes un groupe d’experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) envoyé en plein cœur de la Syrie pour étudier sur le terrain quelles sont les conséquences sur l’homme et l’environnement de l’utilisation d’armes chimiques .

Alors que vous regagnez votre camp de base, Margaret Chan, votre Directeur général vous contacte par Skype.

La situation est alarmante La situation est alarmante. Une maladie infectieuse inconnue fait des ravages sur le continent africain : plusieurs millions de personnes sont malades, les morts se comptent par dizaines de milliers. Je viens de mettre à votre disposition un avion de l’organisation, vous partez sur le champ pour le Mali afin d’éclaircir la situation et trouver une solution à cette épidémie.

3) Comment lutter contre elle ? Votre mission est triple : 1) Déterminer quelle est l’origine de cette terrible épidémie. 2) Quelles pourraient être ses conséquences sur les sociétés et leurs économies si elle venait à s’étendre ? 3) Comment lutter contre elle ?

A la fin de votre mission, vous me rendrez un rapport complet et documenté sur cette épidémie. Le support et la présentation sont libres mais soignez votre orthographe, vous savez que des agents ont été éliminés pour un trop grand laxisme à ce sujet.

Je vous ai choisi car vous êtes les experts les plus performants de mon organisation comme en témoigne votre gestion exemplaire de la grippe H1N1 en 2009 alors ne me décevez pas.

Pour vous épauler, une équipe de mes meilleurs agents spéciaux vous fournira régulièrement des documents. A vous de choisir ceux que vous souhaitez exploiter mais soyez précis dans votre rapport.

Je vous mets en garde cependant car d’autres organisations internationales et non gouvernementales (ONG) sont sur le coup. Je compte sur vous pour remplir votre mission le plus rapidement possible et de la manière la plus sérieuse qui soit. La survie de l’humanité et la réputation de notre organisation en dépend.

Au fait, n’oubliez pas votre K-way, c’est la saison des pluies Au fait, n’oubliez pas votre K-way, c’est la saison des pluies. Bon courage !

Documents fournis par les agents de l’OMS : (en complément de l’atlas dont vous disposez)

Appel d’un agent de l’OMS. Bamako, saison des pluies. « Je suis dans un petit village proche de Kayes. La situation est dramatique. Presque tout le village est touché par l’infection. Les symptômes sont nombreux: frissons, sueurs, diarrhées, nausées, vomissements, maux de têtes et poussées de fièvres avec des températures très hautes. La population est fatiguée. Elle ne veut pas manger. Je t’envoie quelques photos ».

Appel d’un médecin de l’OMS « Il semblerait que les campagnes soient les plus touchées par la maladie, les villes sont relativement épargnées. De même, nos services ont remarqué que les zones de haut plateaux et montagnes sont peu, voire pas touchées par ce fléau.  Comment l’expliquer ? »

Après analyse en laboratoire, nos chimistes viennent d’identifier la cause de la maladie: un parasite nommé « Plasmodium » . Il semblerait que cette infection soit propagée par la piqure de certaines espèces de moustiques. Nos scientifiques viennent de nommer cette maladie le « paludisme »

La diffusion mondiale du paludisme

L’espérance de vie dans le monde

Décès des enfants de moins de 5 ans par cause dans le monde et en Afrique subsaharienne

Quelques conséquences économiques et sociales du paludisme en Afrique: 7% des jeunes atteints qui ont survécu risquent de souffrir de problèmes neurologiques (cécité, troubles de l’élocution, épilepsie, …). Pour ces enfants, chances de s’instruire et de mener plus tard une vie indépendante sont compromises. Crises durant la saison des pluies: difficultés pour les enfants d’aller tous les jours à l’école. Budget important: 15$ pour soigner une crise, 1,3$ par mois pour des bombes insecticides des spirales antimoustiques.

Des difficultés pour travailler et être productif: une famille atteinte cultivera seulement 40% de la surface agricole d’une famille en bonne santé. Crises empêchent de travailler plusieurs jours dans l’année. 72% des entreprises africaines participant au Forum Economique Mondial ont indiqué que le paludisme avait une incidence sur leur activité. Cout important pour l’état: 40% des dépenses publiques sont consacrées au paludisme. A l’échelle du continent, les pertes annuelles sont estimées à 12 milliards de $

Une campagne de prévention du paludisme.