Présenté par : S.Motaouakkil Y.Zaid N.El Bilali Sous la supervision de : Mme R.Rocky UNIVERSITE HASSAN II FACULTE DES SCIENCES Ain Chock Casablanca MASTER : Physiologie, Biologie Cellulaire et Moléculaire (PBCM)

Plan Introduction générale Matériels et méthodes

Introduction

Le Sommeil important pour : La Santé, La connaissance Et la mémoire… Les drosophiles partagent la plupart des dispositifs de sommeil de mammifère…

Une étude récente a constaté que : Les lignées de drosophile portant des mutations de perte-de-fonction dans le dispositif trembleur (SH) ont un sommeil court. Le courant SH est renforcé par une sous-unité codée par le gène ‘‘Hyperkinetic’’ (le HK).

Prouver que les lignes de mutant (court- sommeil) HK ont un déficit de mémoire, tandis que les mouches portant un allèle ‘’hypomorphic’’ plus faible du HK ont un sommeil et une mémoire normaux.

Au début de l’expérience, les échantillons d’insectes sont placés dans le système DAMS (un système informatisé mesurant l’activité de la drosophile) à l’intérieur de tubes à essai renfermant assez de nourriture pour une durée d’une semaine d’enregistrement.

Les ordinateurs sont logés à l’intérieur de chambres environnementales où température et humidité sont gardées constantes. L’analyse de données est réalisée par un logiciel développé dans notre laboratoire et basée sur statistica (logiciel de statistiques).

Les données sont ensuite analysées en utilisant MATLAB. Le sommeil et l’éveil sont déterminés pour des périodes consécutives de 1mn. L’éveil est défini comme toute période de 1mn caractérisée par l’activité (1 coup/mn). Sur la base de travaux précédents, le sommeil a été défini comme toute période d’immobilité comportementale ininterrompue (0 coup/mn) pendant 5mn. La durée des épisodes de sommeil est calculée en comptant le nombre des périodes consécutives de 1mn de sommeil.

La réponse échappatoire à un stimulus complexe.

Les drosophiles ont été exposées à un stimulus complexe consistant en une combinaison de bruit et de vibration. Les drosophiles sont maintenues à l’intérieur du DAMS, qui a été inséré dans un cadre fait maison spécifiquement désigné pour le test. Le stimulus est produit par des enveloppes vigoureusement appuyées pendant quelques secondes contre les tubes à essai hébergeant les insectes.

Un tel stimulus est produit une fois/h au niveau de chaque côté des tubes par un moteur contrôlé par ordinateur et les drosophiles sont étudiées pour un total de 48h. Des études préliminaires ont montré que la plupart des insectes fuient le stimulus quand ils étaient auparavant en activité. A l’inverse, la plupart des insectes ne montrent aucune réponse échappatoire lorsqu’ils ont été immobiles pendant 5mn avant le stimulus

Ainsi le pourcentage d’insectes n’ayant pas répondu est utilisé comme une mesure du seuil d’excitation pour distinguer les drosophiles éveillées des dormantes.

Réponse échappatoire à la chaleur

Des insectes individuels sont placés à l’intérieur d’une boite à chaleur où la position et les mouvements sont enregistrés et affichés en ligne La température au niveau de l’un des deux côtés de la chambre est ainsi alternativement augmentée chaque minute (23, 25, 27, 30, 33, 36, 39, 42°C) pendant que l’autre côté de la chambre est gardé à 21°C.

Le temps de latence (cad le temps qu’un insecte nécessite pour se déplacer vers le côté le plus clément de la chambre) a été mesuré pour chaque tranche de température.

Les moyennes de temps de latence sont calculées pour toutes les tranches de températures pour chaque insecte. Il faut en moyen 8 secondes pour la plupart des insectes pour se diriger vers le côté froid de la chambre. Des études pilotes ont montré que la réponse à la chaleur n'habitue pas dans des mouches évaluées pendant 2 jours de ligne des bases consécutifs.