LES SOCIÉTÉS ACTUELLES ET LEURS INTERPRÉTATIONS SOCIOLOGIQUES: - les principales caractéristiques - deux cadres: mondialisation & globalisation - sociologie du système global - la société en réseaux - la multitude

- les rapports entre l’État, le marché et la société - la constitution d’une société salariale ou d’une société de masse - les 2 versants du rapport salarial - la formation d’une nouvelle solidarité nationale - à l’Est et au Sud RAPPELSRAPPELS RAPPELSRAPPELS

- un nouveau modèle de développement : les 4 « libertés » - l’économie mixte (keynésianisme militaire) et l’État-compétitif (ou l’État-régulateur) - les rapports entre l’État, le marché et la société - la déconstruction de la société salariale (post salariale & post nationale) - vers une société duale - la multiplication des marchés du travail & des formes d’emploi atypiques (centrifugation) - la formation de nouvelles solidarités & de nouvelles exclusions

Le cadre de la globalisation

SOCIOLOGIE DU SYSTÈME GLOBAL Leslie SKLAIR, Sociology of the Global System, Baltimore, John Hopkins University Press, 1991 Introduction : critique des approches dites « statocentriques » 1) pour échapper aux limites du statocentrisme au lieu de partir des États, il convient de partir des pratiques -3 niveaux de pratiques 2) au lieu de partir des classes capitalistes nationales, il convient de partir d’une classe capitaliste transnationale -sans attache citoyenne définie -sans obligation fiscale (impôt)

3) montée en puissance des STN & mise en concurrence des États (l’État compétitif): - relocalisation + - sous-traitance & impartition = transnationalisation des processus de production Conclusions - indifférence + grande face à l’origine nationale des marques - rôle des médias & consumérisme

1) LE NOUVEAU MODE INFORMATIONNEL DE DÉVELOPPEMENT 1.1) Chaque mode de développement (MD) se définit par l’élément moteur de la productivité -mode agraire= excédents ou surplus -mode industriel= énergie -mode informationnel= technologie du savoir,du traitement de l’information et de la communication des symboles càd l’action du savoir sur le savoir comme source principale de productivité 1.2) Chaque MD dispose d’un principe d’efficacité autour duquel s’organisent les processus techniques -mode industriel = croissance économique -mode informationnel = accumulation du savoir & complexité croissante du traitement de l’information càd le rendement économique n’est plus LA fonction technologique de la production

2) OBJECTIF : CONSTRUIRE UNE THÉORIE EXPLORATOIRE, INTERCULTURELLE DE L’ÉCONOMIE ET DE LA SOCIÉTÉ À L’ÈRE DE L’INFORMATION 2.1) La logique du Réseau -le nouveau paradigme de la technologie de l’information = l’information est la matière première + omniprésence des nouvelles technologies + la mise en réseau Réseau = configuration topologique qui permet la mise en œuvre matérielle de l’information dans les processus et les organisations CONSÉQUENCE : Cette mise en réseau structure l’économie qui se caractérise alors par la combinaison d’une architecture durable et d’une géométrie variable. C’est le sens qu’il convient de donner à la globalisation de l’économie = les réseaux constituent la nouvelle morphologie sociale des sociétés et l’emporte sur l’action sociale.

2.2) L’identité 2 forces contraires luttent pour remodeler nos vies : - la mondialisation et l’identité 2 pôles : - la révolution technologique, la mutation du capitalisme et la disparition de l’étatisme & - les manifestations d’identités collectives

APPLICATIONS : - les mouvements sociaux contre le nouvel ordre mondial. Exemples: EZLN, milices, Aum Shinrikyo - les « Verts » - la fin du patriarcat càd crise de la famille patriarcale, sexualité, etc. - les 2 formes de la crise de la démocratie càd crise de l’État-nation & crise de la crédibilité du système politique fondé sur la compétition entre partis

CONSÉQUENCES 1 : Le passage au multiculturalisme. Le local et le global en réseaux CONSÉQUENCES 2 : De la fin de la lutte des la transformation dans les relations de classes, y compris l’exclusion sociale Pourquoi ? - parce que la prospérité a gagné de nombreuses couches sociales - parce que l’appropriation du surplus n’est plus réservée aux seuls employeurs, mais qu’elle s’étend aux producteurs qui sont indépendants et à ceux qui investissent

HARDT & NEGRI : EMPIRE, (2000) 1 La constitution politique du présent 1.1 La problématique de l’Empire est déterminée par un fait : il existe un seul ordre mondial. Les facteurs de l’unité : le système des Nations Unies. L’influence de Kelsen et les droits. 1.2 L’enjeu : la question de la discontinuité et la fin de l’impérialisme Les figures juridiques de la constitution de l’Empire : le processus de totalisation sociale à travers le droit La fin de l’opposition entre idéologie libérale et idéologie socialiste : le cas de la Guerre juste

1.3 L’autorité impériale marquée par le déclin de la souveraineté étatique et la dérèglementation des marchés 1.4 Vers une gouvernance sans gouvernement ? 1.5 La nouvelle police du monde 1.6 Les valeurs universelles

2.Le bio-pouvoir 3 Les alternatives 3.1 Y a-t-il un point d’appui extérieur à l’Empire? 3.2 À la fois dans l’Empire et contre l’Empire? 3.3 La notion de « multitude » Conclusions

Un cas emblématique: Walmart