Villes et transports : L’expérience globale - Structure urbaine traditionnelle ne favorise pas les transports - Au contraire : villes et quartiers de faible densité privilégient une accessibilité fondée sur la circulation routière. - Exemple : Cependant des villes ont conservé leur caractère traditionnel : - zones résidentielles ou mixtes denses - favorable à la marche à pied et aux transports publics - développement de gares intermodales

Quelques chiffres : - Entre 1980 et 1995 : le nombre de kilomètres parcourus en véhicules Motorisés s’est accru de 65% - Population a augmenté de 13% - Nombre de kilomètres par véhicule multiplié par 5 Les problèmes qui en découlent : - Évolution considérée comme non viable à long terme. - Obligation de réorienté l’urbanisation des villes

Les modifications : - Urbanisme de forte densité et à faible hauteur ( permet de vivre proche du lieu de travail) - Etablissement de réglementation sur la circulation et le stationnement - Développement des transport public Exemple : - Cent systèmes de métro - Tramways rapides réapparaissent ( entrainant la construction de nouvelles gares)

Comment réguler ces systèmes : - Maîtrise de la croissance urbaine privilégiant le raccourcissement des trajets - Assurer une fréquence suffisante pour rendre les rendre attractifs. - Prise en compte de : - espace consommé par le mouvement - espace consommé par le stationnement -des véhicules à l’arrêt Permet de tirer des conclusions : - Personne partie en voiture depuis chez lui consomme 90 fois plus d’espace que : - un piéton - utilisateur du transport public

Ralentir le développement du nombre de voitures : - Protocole de Kyoto ( 1997 ) - Programme américain pour la qualité de l’air ( CMAQ ) Pourquoi ? - favorise l’emploi (ex : régions touchées par le chômage / transport public crée 2 fois plus d’emploi que l’automobile par kilomètre passager) - pour une même quantité de carburant, 4 fois plus d’emploi - meilleur équilibre sociable

Beaucoup de villes favorisent l’urbanisme à forte densité et à faible hauteur pour leurs extensions Ex : Le viaduc des Arts à Paris Bilan : - Urbanisme multifonctionnel (logements, emplois, magasins, loisirs) - réduit les besoins en matière de déplacements motorisés

D’autres moyens de réorienter la ville : - Restreindre le stationnement (car un emplacement engendre 5 à 15 trajets en plus) Exemple : Singapour : - utilisation optimale de la voirie existante en limitant la croissance automobile (3% de nouveaux permis par an) - limitation de l’accès au centre Zurich : - Zone bleue avec durée de stationnement limitée à 90min

Aménagement de l’espace urbain ne peut perdre de vue : - Le facteur humain - La qualité de vie des habitants L’espace doit être priviligié : - utilisation de l’automobile peut et doit être limitée - il est impossible de développer le réseau routier en vue de couvrir toute la demande - car cela détruirai l’urbanité, qui est par excellence la raison d’être de la ville