LES QUESTIONS DE DISCUSSION Êtes-vous en accord que « l'existence précède l'essence »? C'est-à-dire que nous surgissons d'abord dans le monde, puis nous existons et finalement nous nous définissons par nos actions dont nous sommes responsables? Quelle est votre définition de la liberté? Êtes-vous libre? Quelles sont les barrières à la liberté qui existent encore aujourd’hui? Pensez-vous que la société nous donne les rôles à jouer? Quels rôles jouez-vous? Devrions-nous les rejeter ou sont-ils importants? Croyez-vous dans l’amour véritable ou sommes-nous trop égoïstes pour cette sorte d’amour?
L’Histoire de L’Existentialisme Apres la deuxième guerre mondiale, Jean-Paul Sartre (qui est considéré le père de cette philosophie) voulait donner un message d’espoir au peuple français car ils se sentaient complètement perdus et vaincus comme pays. Il voulait faire ceci en changeant complètement la façon que les personnes voyaient leur liberté. Au lieu de l’idée que la liberté est quelque chose que peut être volée, il partageait l’idée que nous sommes TOUJOURS libre. Le peuple français adorait ce message car ils se sentaient en pouvoir de leur propre vie pendant une période en histoire où l’autrui essayait de les contrôler.
L’Histoire de L’Existentialisme Sartre est allé plus loi en disant que non seulement sommes-nous toujours libres, mais on devrait rejeter toute notion d’une société. Il encourageait le peuple français à rejeter l’ordre, l’établissement, le système judiciaire, le gouvernement, etc. Pourquoi? Parce que c’est l’ordre qui essaie de voler notre liberté. La réaction était très positive car la structure de leur pays a échoué avant et alors ils avaient besoin d’un changement radical pour donner de l’espoir à l’avenir de la France. La réponse de Sartre était chacun comme maître de leur vie.
Pourquoi l’étudions-nous? Parce que ses idées existentielles étaient tellement bien reçues par le peuple, on voit une influence extraordinaire quand on étudie la culture française, et surtout la littérature française…on fera une étude des deux! Parce qu’il faut que nous regardions les idées abstraites à ce niveau pour démontrer comment nos compétences bilingues peuvent soutenir les idées les plus complexes…on est capable! Gardez toujours en tête pendant notre étude, l’objectif est de l’analyser, quelle était son influence sur la culture et la littérature française, pas de l’accepter!
L’EXISTENTIALISME L’existence précède l’essence, nous créons notre propre essence à travers nos actions. Les existentialistes ne croient pas que l’existence a une essence (notre existence est par hasard), alors il faut que nous la créions nous-mêmes. L’existentialisme est souvent identifié comme la philosophie de la responsabilité. Chaque personne est unique dans l’essence qu’ils créent pour eux-mêmes, et alors, chaque personne est considérée maître de leur vie.
L’EXISTENTIALISME Le mot existentialisme vient d'existence; en allemand on utilise le mot Dasein, qui est également un terme clé de la théorie de Heidegger, qui signifie « être-là », que Sartre a traduit par « réalité-humaine ». Jean-Paul Sartre a importé simultanément l'existentialisme et la phénoménologie allemande en France. Cette philosophie était très à la mode durant les années 1945-55; elle était devenue non seulement un mode de vie mais elle était aussi définie par un endroit précis : Saint-Germain-des-Prés à Paris.
La Liberté Sartre était connu pour la citation: « Nous sommes condamnés à la liberté. » L'existentialisme encourage la liberté et le libre arbitre. L’existentialisme est contre le déterminisme, ou toutes autres croyances qui suggèrent la fatalité et la prédestination. Les pensées de Sartre quant à la liberté sont liées directement au sujet de la responsabilité. L’existentialisme était souvent connu comme la philosophie de la responsabilité, car quelle responsabilité d’être complètement libre!
La Liberté Un but de l’humanité est d’être libre mais… La réalité humaine est que l’homme est condamné a la liberté car chaque décision est la nôtre, même comment nous agissons à l’effort de la société Est-ce qu’on veut vraiment être libre? Ou est ce que les humains aiment mieux suivre les directives et ne pas prendre la responsabilité pour leurs propres actions? La réponse de Sartre: Il faut être la maître de votre vie en étant toujours libre et toujours responsable!
La Responsabilité Sartre croyait que notre responsabilité n’était pas seulement pour nous-mêmes, mais pour toute l’humanité. Sartre voulait que nous nous considérions comme sujet de l’humanité, et que tous les autres humains qui existent sont les objets (qui nous aident à confirmer notre existence). Selon cette position, si nous sommes chacun le sujet de l’humanité, c’est à nous de servir comme modèle à émuler. Pourquoi? Sartre disait que c’était non seulement notre responsabilité de créer notre propre essence à travers nos actions, mais de créer l’essence de l’humanité. Si on faisait ceci, et prenait notre responsabilité pour l’humanité au sérieux, l’idée de Sartre c’était que notre haut niveau de responsabilité pour nous-mêmes, ainsi que pour l’humanité, encouragerait un plus haut niveau de moralité aussi.
La Responsabilité Les critiques pensaient que la philosophie encouragerait une vie sans moralité car les personnes rejetteraient l’ordre et l’établissement. Sartre répondait aux critiques: Au lieu d’agir d’une certaine façon pour suivre les règles de notre famille, notre religion, etc. il voulait qu’on suive nos propres règles, créés par nous-mêmes, et établis avec l’objectif que toute l’humanité devrait suivre ces règles car c’est comment nous créerons son essence. Sartre voulait que les personnes soient plus sincères à propos de leurs actions, et alors, plus responsables.
L’Angoisse Chez les existentialistes, la réaction naturelle qui arrive quand on comprend notre liberté et notre responsabilité s’appelle l'angoisse. L’angoisse est compris le mieux en anglais comme « angst ». Ceci ne représente pas la peur car la peur est réservée pour nos réactions externes (quand on fait face aux autres qui nous entourent). L’angoisse est un sentiment interne que les existentialistes se sentent toujours car ils font toujours face à leur liberté et à leur grande responsabilité. Selon l’existentialiste, Soren Kierkegaard, l’angoisse est né de la liberté, de notre pouvoir infini. Selon Martin Heidegger, l'angoisse est l'essence même de l'homme, elle est fondamentale à notre existence. Chez Sartre, c’est une conjugaison de ces deux définitions. L'angoisse est l’angoisse devant la liberté de notre vie et devant le néant de notre mort.
L’Écriture selon Sartre Sartre s’engageait dans l’écriture pour lui-même, pour se rassembler, pour mieux se comprendre, pour trouver l’essence dans l’existence humain. Parce que Sartre rejetait (pour la plupart- sauf pour traiter le monde externe) sa conscience humaine, il ne voulait pas tout simplement vivre dans ses pensées car l’existentialisme est aussi une philosophie d’action. Sartre croyait que notre essence est établi à travers nos actions au lieu de nos pensées. De plus, il croyait que la conscience est dangereuse car l’objectif principal de nos consciences est de justifier nos actions et de créer un sens figuratif dans le monde (tandis que Sartre ne croyait que dans les sens littéraux et concrets).
LA MAUVAISE FOI La mauvaise foi est quand les personnes se laissent influencer par l’autrui. Par exemple, quand les personnes jouent les rôles créer par la société. La société identifie les classes sociales et créent les stéréotypes pour chaque classe. Quand on participe en jouant le rôle du riche ou le rôle du pauvre, on démontre la mauvaise foi selon les existentialistes. Si notre conscience existe, cela existe avant que notre essence soit créé (l'existence précède l'essence). Selon Sartre, notre conscience doit constamment justifier la place qu’elle occupe dans le monde. Mais toute justification est arbitraire : une conscience ne pourrait jamais justifier sa situation dans le monde sans démontrer la mauvaise foi. Quand on essaie de se justifier dans les yeux de l’autrui, ceci est la meilleure définition de la mauvaise foi.
Le Béhaviorisme Sartre rejette toutes théories scientifiques qui essaient d’expliquer pourquoi nous agissons d’une certaine façon. Le béhaviorisme, par exemple, est une science du comportement. Cette science déresponsabilise l’homme de ses actions, et Sartre rejetait ceci. Il pensait que ces sortes de théories, en conjonction avec nos consciences, travaillaient ensemble pour justifier. Sartre encourageait les personnes d’arrêter de justifier, de théoriser et de réfléchir. Au lieu, il voulait qu’on FASSE, et qu’on CRÉE l’essence dans le monde concret, à travers la façon dont nous interagissons avec le monde externe.
L’AUTRUI L’existentialisme entraîne une vision pessimiste des relations humaines. Une grande partie de notre réalité humaine est le fait que nous sommes contraints de vivre avec les autres pour se connaître et exister. Le problème avec cette réalité est que la vie avec les autres nous prive de notre liberté.
L’AUTRUI Le rejet des relations sociales est la plus grande faiblesse de la philosophie sartrienne. Sa réponse à la réalité humaine (qu’il faut que nous coexistions avec les autres) est de: Traiter les autres comme les objets, se considérer toujours comme le sujet, et utiliser les autres comme les miroirs pour 1) confirmer notre existence et 2) nous aider à mieux nous connaître pour que nous puissions toujours créer notre propre essence.
L’AUTRUI Voici un des plus grands défis présentés par l’autrui (selon Sartre): Être vu, c’est aussi être jugé. Si l’autrui nous regarde, nous sommes immédiatement modifiés par leur regard. Être regardé, c’est agir par rapport à l’autre, ce qui ne nous laisse plus libre d'agir pour nous-mêmes . Quand on change notre parole, nos actions, notre apparence, basés sur nos interactions avec l’autrui, on n’est plus libre. Par contre, on est contrôlé par l’autrui. La réponse de Sartre: ne laissons pas l’autrui nous contrôler! Au lieu, contrôlons toujours l’autrui en les considérant comme objet.
L’AUTRUI Pouvons-nous vraiment exister dans un monde sans les relations profondes? Est-il vraiment impossible d’avoir une relation sincère avec un autre être? Ne pouvons nous pas avoir notre liberté et nos relations sociales? Sartre dit non! Voici comment Sartre voit nos interactions humaines: pendant que j’interagis avec l’autrui, l'autre est toujours entrain de me juger et de me faire son objet, et je le juge aussi, je fais de lui mon objet. Pendant toute notre interaction, on se considère chacun le sujet de l’interaction et l’autre comme le miroir. Les autres nous jugent toujours, et ces jugements nous influencent. En me jugeant, l'autre m'oblige à me voir à travers sa pensée comme je l'oblige à se voir à travers la mienne.
L’AMOUR Sartre ne croyait pas dans les relations sincères avec les autres à cause des jugements qui arrivent toujours. Ces jugements sont une fuite de notre liberté, et il rejetait tout ce qui essayait de prendre notre liberté. De plus, parce que tout le monde se considère le sujet et les autres comme objets, comment peut-on aimer véritablement quelqu’un qu’on se considère comme un miroir pour nous-mêmes?
L’AMOUR Sartre explique comment « l’amour » fonctionne. On dit à « l’objet » de notre affection qu’on va les considérer comme sujet si on peut avoir de la confiance en eux de nous considérer comme leur sujet. Sartre dit que ceci est un jeu qui est amusant a jouer, et on peut le jouer, au moins qu’on comprenne que c’est une illusion. L’illusion est qu’on peut lâcher notre titre de sujet. La réalité humaine est qu’on est trop égoïste pour ne pas nous considérer comme sujet, mais si on veut mentir, Sartre disait allez-y!
LA MORT La mort est le néant, selon Sartre. Le néant, en anglais, veut dire, NOTHINGNESS. Pour Sartre, il faut que la mort n’ait aucune signifiance pour deux raisons. En premier, quad on est mort, on n’est plus libre. On devient l’objet finalement car on n’est plus qu’une mémoire pour ceux qui existent encore. La mort est comme le triomphe de l’autrui. Sartre ne pouvait pas accepter ceci, alors il rejetait la mort au lieu. Deuxièmement, on ne peut pas controler la fin de notre existence, car ceci est un aspect essentiel qui sert a definir notre existence. Parce qu’on ne peut pas la controler, et Sartre voulait promouvoir le contrôle (ce qui est essentiel a se considerer comme un etre completement libre), ceci ne fonctionnait pas non plus. Quelle était la reponse de Sartre? Il la rejetait.quand on est mort, on nest, chez Sartre, le revers de la liberté.
LA MORT Un argument qu’il utilisait pour rejeter la mort c’était qu’on ne peut pas se sentir l’angoisse envers la mort car la vie est trop angoissante pour même y penser, et quand on meurt, on ne se sent plus rien. Si on ne peut pas considérer la mort angoissante, c’est le néant. Sartre disait que la vie était absurde car, avec la mort, même l’essence que nous créons termine. Il n’avait pas une bonne réponse à cette absurdité, et essayer de tout simplement dire aux personnes de créer l’essence tout de même.
L‘Existentialisme Chrétien L’existentialisme chrétien est devenu populaire en France, mais beaucoup moins que l’existentialisme athée de Sartre. Les religieux aimaient l’idée d’une philosophie de responsabilité. Ils voulaient que les religieux se concentraient plus sur leurs actions, et moins sur les idées en tête. De plus, ils voulaient surtout que les croyants arrêtaient de justifier leurs actions en utilisant la conscience humaine.
L‘Existentialisme Chrétien Evidemment, leur croyance fondamentale différait de Sartre car leur position était toujours que l’essence précède l’existence, mais ils voulaient utiliser la notion de la responsabilité, qui était promu à travers cette philosophie populaire en France, pour encourager les personnes de comprendre que leur existence était une représentation concrète de leurs croyances. Le message des existentialistes chrétiens était qu’il fallait agir avec leur foi pour la démontrer et non seulement y penser!
L’Élégance du Hérisson Le prochain roman que nous lirons est aussi existentiel, mais l’écrivain, Muriel Barbery, prend les idées fondamentales de Sartre, souligne ses faiblesses et créent une nouvelle position existentielle qui est contemporaine, inspirante, et profondément belle!