Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Michel Perron, Ph. D. Chercheur associé Julie Auclair, M. Sc. Professionnelle de recherche Suzanne Veillette, Ph.D. Directrice Gilles Hébert, M. Sc. Consultant Les parcours scolaires des jeunes du Québec au secondaire : les inégalités régionales et locales
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Les travaux du Groupe ÉCOBES sur les inégalités régionales et locales des parcours scolaires au Québec en 3 phases 1993Les inégalités géographiques et sociales de l’accessibilité au collégial (Veillette, Perron et Hébert) 2000Jeunes de la ville ou de la campagne : quelles différences? (Perron, Gaudreault, Veillette et Richard) 2005Site interactif d’indicateurs scolaires spatialisés (Perron, Veillette et Auclair). Collaboration de Gilles Hébert et de l’équipe de l’Atlas du Saguenay–Lac- Saint-Jean (UQAC) Projet en partenariat avec le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Subventionné par le Secrétariat à l’action communautaire autonome (SACA)
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Plan de la présentation Quelques indicateurs nationaux pour l’ordre secondaire Un regard nouveau sur les inégalités régionales et locales des parcours scolaires : l’analyse par municipalité Les déterminants sociaux et géographiques des parcours scolaires Un site Web pour supporter les milieux
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Définition Taux de diplomation après 7 ans d’une cohorte au secondaire S’applique à une cohorte d’élèves inscrits pour la première fois en 1 re secondaire à une année donnée Il s’agit de la proportion d’élèves ayant obtenu un premier diplôme du secondaire après sept années (avant l’âge de 20 ans au secteur des jeunes) Les diplômés considérés : diplôme d’études secondaires (DES); diplôme d’études professionnelles (DEP); certificat d’études professionnelles (CEP); attestation de formation professionnelle (AEP)
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Distribution des municipalités selon l’écart observé entre les filles et les garçons quant au taux de diplomation de la période 1999 à 2003, province de Québec
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Définition Taux de sortie sans diplôme du secondaire S’applique aux élèves sortant du secondaire qui n’ont pas obtenu une année donnée, un premier diplôme d’études secondaires et qui n’étaient pas réinscrits au Québec pour l’année suivante Il s’agit de la proportion d’élèves qui sont sortis sans diplôme par rapport au total des sortants Cet indicateur est considéré comme le plus juste pour estimer un pourcentage fiable de décrocheurs pour une région donnée
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Taux de diplomation après 7 ans et taux de sortie sans diplôme selon la taille des cohortes, 1997 à 2003 Sexe masculin (inscrits de 1992 à 1996)
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Taux de diplomation après 7 ans et taux de sortie sans diplôme selon la taille des cohortes, 1997 à 2003 Sexe féminin (inscrites de 1992 à 1996)
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Vers une typologie des régions quant à la persévérance scolaire : une analyse hiérarchique Les critères utilisés : répartition des municipalités dans chaque région en cinq classes selon le taux de diplomation après 7 ans des garçons répartition des municipalités dans chaque région en cinq classes selon le taux de diplomation après 7 ans des filles répartition des municipalités dans chaque région en cinq classes selon le taux de sortie sans diplôme des garçons répartition des municipalités dans chaque région en cinq classes selon le taux de sortie sans diplôme des filles
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Des inégalités régionales quant à la persévérance scolaire Capitale-Nationale Bas-Saint-Laurent Centre-du-Québec Estrie Outaouais Côte-Nord Montréal Abitibi-Témiscamingue Gaspésie-Iles de la Madeleine Laurentides Mauricie Montérégie Laval Lanaudière Chaudière-Appalaches Saguenay–Lac-Saint- Jean Taux de diplomation (%) Nord-du-Québec Taux de sortie sans diplôme (%)
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Les jeunes de milieu rural se distinguent en matière de scolarisation Comparativement aux jeunes qui résident dans les villes, ceux en milieu rural ont : des taux de diplomation plus faibles des aspirations plus faibles quant aux études universitaires plus souvent un père qui n’a pas complété ses études secondaires plus souvent une mère qui n’a pas complété ses études secondaires un désir d’enracinement plus élevé dans leur région (Saguenay–Lac- Saint-Jean ou Charlevoix) Par contre, le vécu psychosocial, les habitudes de vie, les habitudes de consommation d’alcool et de drogues et les relations sociales des jeunes ruraux diffèrent peu des jeunes urbains de 12 à 18 ans.
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Conclusion Les grands constats : à la recherche d’un modèle explicatif Des oppositions criantes à l’échelle des dix-sept régions du Québec La persévérance scolaire s’améliore à mesure que l’effectif scolaire augmente Une problématique particulière dans sept des neuf municipalités les plus populeuses L’avance systématique des filles dans presque toutes les municipalités (95 %) Une relation étroite entre le faible taux de diplomation au secondaire des jeunes et la faible scolarisation de la population adulte : à l’échelle des MRC du Québec, Perron et al., 2000 à l’échelle des municipalités des régions : au SLSJ, Perron et al., 2000; dans Lanaudière, Lemire, 2003
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière La reproduction des inégalités de scolarisation au Québec L’influence de la scolarité du père et de la mère est confirmée par les analyses sociogéographiques (méthode de l’écologie sociale) (Brais, 1998; Perron et al., 2000; Lemire, 2003) et par les enquêtes directes auprès des élèves (Perron et al., 1999; Gaudreault et al., 2002; Gaudreault et al., 2004)
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière La reproduction des inégalités de scolarisation au Québec à 100 ans d’intervalle « Dans la montagne, l’exploitation agricole pauvre, faute de pouvoir, assurait longtemps la subsistance des enfants, forçait ceux-ci, dès qu’ils avaient l’âge à s’engager dans les chantiers de bois et à se marier. Selon les statistiques officielles, 23 personnes sur 100 ne savaient ni lire ni écrire à Saint-Didace [village forestier de la montagne ], contre 10 à Saint-Justin [village agricole de la plaine], tandis que Maskinongé [la petite ville de la région] fournissait le plus grand contingent des personnes destinées aux professions libérales et au clergé » Léon Gérin, « L’habitant de Saint-Justin », Mémoires de la Société royale du Canada, 2 e série, t. IV, mai 1898.
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Pour plus d’information… Groupe d’Étude des COnditions de vie et des BESoins de la population (ÉCOBES) Cégep de Jonquière 3791, rue de la Fabrique Jonquière (Québec) G7X 7X2 (418) , poste 401 Site web :
Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Source: Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
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Groupe ÉCOBES, Cégep de Jonquière Taux de diplomation après 7 ans et taux de sortie sans diplôme selon la taille des cohortes, 1997 à 2003 Sexe réunis (inscrits de 1992 à 1996)