Electronique 3D Clermont-Ferrand, 6 octobre 2008 Jean-Claude Clémens

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Transcription de la présentation:

Electronique 3D Clermont-Ferrand, 6 octobre 2008 Jean-Claude Clémens

Sommaire Le 3D c’est quoi ? Motivations industrielles Technologies : Bases : Trous métallisés, amincissement, connexions multi-niveaux Technologies disponibles Applications en physique des hautes énergies Le projet 3D-France Conclusions Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Motivations industrielles Le packaging est le paramètre clé de l’augmentation des performances Dimensions : Réduction taille, volume, empreinte Performances : Vitesse de transmission Longueur d’interconnexion Puissance Technologies mixtes Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Techniques standards.. System in Package (SiP) Circuit intégré comprenant plusieurs puces + composants passifs On fait dans un chip ce que l’on faisait sur une carte System on Chip (SoC) Une seule puce, plusieurs fonctions Réutilisation de blocs (IP) – Performances moyennes Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Et moins standard.. 3D-IC Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille Coût : A terme moins cher que la diminution de la gravure ? Source : Amkor Source : Samsung electronics 560 µm

Motivation : Plus vite !! Temps de propagation : Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille Source : Tezzaron

Motivation : Réduire la consommation P moyen = I moyen *VDD= C*VDD 2 *F clk C est principalement dû au wire-bond Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille Operation Energy 32-bit ALU operation5 pJ 32-bit register read10 pJ Move 32 bits across 10mm chip100 pJ Move 32 bits off chip1300 to 1900 pJ Calculations using a 130nm process operating at a core voltage of 1.2V (Source: Bill Dally, Stanford)

Prévisions Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Bases techniques Pour faire du 3D (TSV) il faut savoir faire : Des connexions verticales entre les circuits Bump- bonding SLID Direct Copper bonding, SiO 2 bonding, ….. Des trous métallisés dans les chips (Through Silicon Vias) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Les bases techniques : Connexions entre circuits Bump-bonding : Méthode bien au point, pas de l’ordre de 30 µm (10 µm?) Plusieurs fournisseurs (AMS, VTT, IZM, LETI, IMEC) 2 couches uniquement Utilisé pour tous les détecteurs de type pixels hybrides (ATLAS,CMS,..) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille (Source Imec )

Les bases techniques : Connexions entre circuits SLID : ( solid/liquid interdiffusion) Pas de l’ordre de 10 µm ( limité par la précision de l’aligneur) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille (Source IZM )

Les bases techniques : Trous métallisés Formation des trous à travers le wafer Laser ou DRIE (deep reactive ion etching) Trous les plus réguliers possibles, facteur de forme, coût Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille (Source IZM )

Les bases techniques : Amincissement des wafers Nécessité due au facteur de forme des trous Amincissement mécanique puis chimique Jusqu’à une dizaine de µm (et moins) Nécessité de « wafers » de transport Techniques de bonding-debonding Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Les bases techniques : Métallisation des trous Après isolation des parois pour le CMOS Cu ou W Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille (Source IZM )

Définir la succession des opérations 3 grands choix à définir : « Back to face » ou « Face to face » « Chip to wafer » ou « wafer to wafer » « Vias first » ou « vias last » Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille Face to face : -Ne nécessite pas de « support intermédiaire Back to face : -Nécessite un support intermédiaire pour le wafer aminci Coté électronique 1 Coté électronique 2 Wafer sur wafer : -Placement aisé mais -Circuits de taille identique -Rendement = R1* R2 Chip sur wafer : -Rendement bien meilleur mais -Positionnement beaucoup plus long et compliqué Vias last : Les wafers sont terminés avant la formation des vias Vias first : les vias sont formés soit au tout début, soit après le FEOL Possibilité de mélanger plusieurs technos, réalisable quelque soit le fondeur mais les vias doivent être « loin » des différents métaux préexistants donc prennent de la place Les vias peuvent être très petits mais nécessite une collaboration fondeur- fabricant de vias.

Un exemple de process : Tezzaron Face to face Wafer to wafer Vias first Accord avec fondeur : Chartered ( techno 0.13 µm similaire à IBM ) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Journées VLSI, 3 juin 2008 Jean- Claude Clémens, CPPM From Ray Yarema presentation : V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Combien ça coûte ? Si l’on prend une approche « classique » on prend assez vite peur : 2 couches = 2 runs électronique + 1 assemblage 3D En prototype et en 2 couches on peut ne faire qu’un run électronique (en sacrifiant souvent 1 chip sur 2) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Un seul run pour un 3D avec 2 couches Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille dessus dessous

Motivations pour la physique des hautes énergies Tour d’horizon effectué lors de 2 workshops : Consensus sur le fait que ce type de technologie intéresse surtout les détecteurs de vertex ( pixels notamment) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Pixels hybrides pour SLHC Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille FE-I3 CMOS 250 nm 50 μm 400 μm 50 μm 250 μm FE-I4 CMOS 130 nm 125 μm 100 μm Fait : ATLAS Design en cours Prochaines générations ? Réduire la taille des pixels en conservant (augmentant) leurs performances

Pixels CMOS : Plus intelligents Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille D’après Marc Winter: V. integration Tech. For HEP, Ringberg 2008

Projet 3D-France Projet fédératif (dans l’IN2P3) entre les communautés pixels CMOS, hybrides, imagerie “définir et faire réaliser des structures de test 3D sur des galettes de semi- conducteurs” 4 labos intéressés: CPPM, LAL, LPNHE, IPHC (et aussi IRFU & CMP) CPPM : Upgrade pixels Atlas pour SLHC LAL : Idem IPHC : Capteurs CMOS pour ILC LPNHE : Adaptation du circuit Si-TR k€ Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Projet 3D-France Démarrage début 2008 Tour d’horizon des industriels européens : IMEC, IZM, LETI Chacun possède ses propres techniques Procédés vias last ( vias assez « gros ») Prix élevés pour des essais assez « simples » Difficile de savoir quoi faire L’expérience de Fermilab Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Run Tezzaron Fermilab va soumettre un run multi-projet en utilisant Tezzaron 2 couches d’électronique seulement (Chartered 0.13µm) Bonding face to face Taille réticule 32*24 mm 12 wafers 3 D attendus à partir de 25 wafers de départ 12 semaines de délai Coût total = 250 k$ = 160 k€ ( moins cher qu’un run IBM 0.25 µm !!!!) « Vend »des morceaux de réticule de 5* 24 mm Expression d’intérêt des labos pour participer à ce run ( achat de 2 « morceaux de réticule) Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Que peut-on mettre dans un « bout » de réticule? Structures de test génériques (CMP) Pixels CMOS (IPHC+IRFU) Etude de nouvelles cellules pixels hybrides (LAL) Transfert du FEI4_prototype prévu pour l’upgrade d’ATLAS (CPPM) Chip de lecture mini-strips (LPNHE) Run prévu début 2009 Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille

Conclusions LE 3D c’est : Potentialités énormes Beaucoup de variantes et très peu de réalisations Peu d’outils de simulation / vérification Testabilité ? Est-il urgent d’attendre ? Jean-Claude Clémens Centre de Physique des Particules de Marseille