Restitution du chantier n°1 « système d'information » du Ministère des Pêches et de l’Aquaculture: Situation au 12 juin 2002.

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Restitution du chantier n°1 « système d'information » du Ministère des Pêches et de l’Aquaculture: Situation au 12 juin 2002

Objectif général du chantier Construire un système général d'information sur les pêches guinéennes permettant aux décideurs (ensemble des acteurs) de disposer d'informations fiables permettant d'orienter leurs décision. Décideurs = tous les acteurs Date de lancement du chantier: septembre 1999

Rappel du cahier des charges 1) Les objectifs du SI Le chantier système d’information comportait 4 objectifs spécifiques : La possibilité de suivre l’évolution du secteur La fourniture d’informations utiles pour l’aide à la décision La promotion du secteur Contribuer au développement durable du secteur.

Rappel du cahier des charges 2) Les contraintes du SI Deux principales contraintes devaient diriger la construction du SI L’information fournie doit être de qualité (synthétique, pertinente, utile, non ambiguë, représentative, fiable). Le chantier SI doit aboutir à un produit durable, donc évolutif, permettant une alimentation continue et adaptée à l’évolution (i) du secteur, (ii) des questions posées par les utilisateurs.

Programmation Diagnostic sur la circulation de l’information Conception de solutions Restitution Mise en œuvre

1ère étape: diagnostic L’enquête diagnostic se décomposait en 7 phases correspondant aux catégories d’acteurs ciblées. Les phases soulignées ont été réalisées.   Phase 1 : Enquête test au CNSHB ; Phase 2 : Enquête auprès de l’administration centrale (MPA) ; Phase 3 : Enquête auprès des autres structures ; Phase 4 : Enquête à Conakry auprès des acteurs (artisans et industriels) sur les débarcadères ; Phase 5 : Enquête auprès des acteurs (artisans et industriels) sur le littoral ; Phase 6 : Enquête auprès des professionnels (artisans et industriels) sur les marchés urbains ; Phase 7 : Enquête auprès des bailleurs de fonds. Objectifs spécifiques    Identifier les informations disponibles sur le secteur des pêches ;  Identifier les sources d’information existantes ;  Identifier les méthodes de collectes, de traitement et de restitution de l’information ;  Evaluer le degré d’accessibilité de l’information disponible et l’utilisation qui en est faite ;  Identifier les contraintes qui pèsent sur le système d’information actuel ;  Identifier les besoins en information  Faire des propositions pour la construction d’un système d’information général sur les pêches.

Enquête sur la circulation de l'information au sein de l‘Administration des pêches en République de Guinée. La disparité du nombre d’enquête entre services est liée aux différences d’effectif entre ces services. Ainsi, la DNPM, qui compte de nombreux agents a été le service le plus interrogé comparé cabinet du MPA peu représenté en termes d’effectif. Un facteur important de ces disparités réside enfin dans la disponibilité des cadres qui ont été sollicités.

Enquête sur la circulation de l'information au sein de l‘Administration des pêches en République de Guinée. La disparité du nombre d’enquête entre services est liée aux différences d’effectif entre ces services. Ainsi, la DNPM, qui compte de nombreux agents a été le service le plus interrogé comparé cabinet du MPA peu représenté en termes d’effectif. Un facteur important de ces disparités réside enfin dans la disponibilité des cadres qui ont été sollicités.

Résultats de l’enquête sur la circulation de l'information au sein du MPA. On observe de grandes disparités au sein des services en terme d’informations détenues (tailles des cercles) et dans le détail, certaines incohérences dans les modalités de circulation telles que par exemple : Ø      (4) : des services fournisseurs d’information très sollicités sont peu dotés (où diffusent mal) l’information qu’ils détiennent. Le centre de recherche par exemple (4), réputé pour disposer de la plus grande quantité d’information, en déclare très peu (bulletin statistique et autres publications de synthèse essentiellement), Ø      (3) -> (3) : certains services produisent et consomment de l’information en interne sans la diffuser[1] Ø      (6) : d’autres services déclarent disposer de beaucoup d’information mais ne sont pas sollicités, Ø      (6) -> (4) : des services très dépendants d’un autre en terme d’information ne sont, dans la pratique quotidienne, pratiquement pas en relation. Ø      (1) -> (2) : certains services a priori très liés n’échangent pas d’information (ex : bureau de stratégie et cabinet du ministère). Ø      (2), (3), (5), (6) : la plupart des personnes qui expriment des besoins en information non disponible au sein du département des pêches ne savent pas où acquérir cette information (« ? » sur la figure). Ø      On notera aussi que certains services au sein de ces structures ne sont pas concernés par la circulation d’information et déclarent ne pas avoir de besoin dans ce domaine (non représenté sur la figure) En ce qui concerne les informations détenues par chaque institution, le résultat présenté reflète la perception qu’ont les acteurs de l’information qu’ils détiennent et non pas de l’information réellement détenue. Ce point indique que le principal problème vis à vis de la circulation de l’information n’est pas tant la disponibilité de l’information que la connaissance par chacun de l’existence de cette information. Ce point est particulièrement accentué dans l’administration des pêches en Guinée. En effet, lors de l’enquête, il est apparu que nombre des personnes interrogées avaient des difficultés à préciser le rôle et les attributions du service au sein duquel ils étaient employés. Finalement, le circuit présenté traduit la circulation formelle de l’information telle qu’elle apparaît au sein de l’administration des pêches. La pratique montre en fait que ce circuit déséquilibré ne constitue qu’une faible partie de la réalité : une quantité, a priori conséquente, d’information circulerait à travers un réseau de relations personnelles (par exemple, de 1 vers 2), beaucoup plus efficace, dans et hors de l’administration des pêches. Ce circuit apparaît difficile à appréhender par des enquêtes standard, il semble cependant que la nature de l’information (officielle, officieuse) ne serait pas la même dans les deux circuits.

2ème étape Conception Réalisation d’une typologie générale du secteur GENERALITES Politique sectorielle Caractéristiques générales du secteur LA FILIERE PECHE EN GUINEE L'environnement marin Les espèces :         - non exploitées (la faune marine)         - exploitées (la ressource) Les flottilles de pêche (l'exploitation) Les débarquements (la production) La transformation La commercialisation La consommation Technologie des équipements Les infrastructures Les investissements Les organisations La gestion 2ème étape Conception Réalisation d’une typologie générale du secteur Conception et réalisation du logiciel (Internet

3ème étape: Restitution Journées Portes Ouvertes CNSHB Exposition itinérante (posters de vulgarisation) Informatique et Internet: centre d’informations (CI) sur les pêches en Guinée

4ème étape Mise en œuvre: le circuit de l’information Établissement d’un flux d’information acteurs, recherche, acteurs. Susceptible d’une amélioration continue