LA KINESITHERAPIE PASSIVE
KINESITHERAPIE PASSIVE DEFINITION I. PRINCIPES GENERAUX II. MOBILISATIONS ARTICULAIRES III. TRACTIONS ARTICULAIRES IV. POSTURES ARTICULAIRES V. ETIREMENTS MUSCULO TENDINEUX définition : c’est l’ens. Des techniques thérapeutiques appliquées passivement aux structures concernées, et généralement destinées à traiter les conséquences des maladies ostéo-arti, musculaire, cardio-vasculaire et respiratoire. La kinésithérapie passive est l’ensemble des techniques de soins exercées par le praticien telles que les mobilisations tissulaires (massages), les mobilisations articulaires, les tractions et postures articulaires, les agents physiques, électrothérapie, les orthèses, prothèses, les techniques de désencombrement bronchique, le drainage lymphatique manuel…Les MP reposent sur la non participation du patient à l’acte thérapeutique. Ces moyens passifs ont pour but de conserver ou maintenir le potentiel de mobilité articulaire.
PRINCIPES GENERAUX Installation du patient Installation du MK Mise en confiance du sujet Respect de la douleur Progression du traitement Ces principes généraux ne sont pas spécifiques de la kinésithérapie passive, ils s’appliquent également aux techniques de soins actifs et concernent l’installation du sujet, la position du rééducateur, la mise en confiance du patient, le respect de la douleur et les critères de progression. L’installation doit être confortable et permettre l’efficacité des gestes thérapeutiques. Le sujet doit être installé dans une position agréable, n’occasionnant aucune gêne. L’installation doit permettre de maintenir relâchée la région traitée. Il faut également penser au matériel utilisé moelleux des coussins, les mains du thérapeute, qualité du tissus sur lequel repose le sujet…installation du patient: décubitus dorsal, décubitus ventral, latérocubitus, ¾ ventrale, ¾ dorsale, la position assise, position demi assise, les positions dérivées, adaptées à une manœuvre spécifique: ex mobi passive de la H, le sujet peut être en décubitus, un mb inf replié, l’autre en DH de la table. Installation du MK doit être confortable et efficace. Cette ou ces positions successives doivent être adaptées aux nécessités qualitatives et quantitatives des techniques mises en œuvre. Une installation à la fois rationnelle et stable lui évite de la fatigue, tout en lui permettant de surveiller les attitudes imposées à son dos, sans sollicitations répétées en flexion-rotation; L’installation du MK doit permettre une surveillance constante du patient soit en ayant une vue directe sur le visage du patient qui est très expressif; soit en donnant la possibilité au sujet de s’exprimer en tapant par ex sur la table avec la main en cas de douleur. Mise en confiance du sujet attitude qui traduit le respect du praticien vis-à-vis du patient. Le patient se rend chez le mk pour un trouble fonctionnel mais il ne faut pas oublier que ces affections ont des retentissements psy. Le MK doit tjrs avoir présent à l’esprit qu’il travaille sur et avec des personnes humaines et il ne doit pas exécuter ses manœuvres de manière stéréotypées : il doit par ex avant une technique de MP les faire précéder de techniques visant à faciliter le contact et la qualité de l’acte spécifique. Il est néc également d’éviter toute manœuvre intempestive, douloureuse ou psychologiquement mal tolérée. Respect de la douleur Tout acte de soin engendrant un phénomène douloureux doit être immédiatement interrompu. Il ne faut jamais persévérer dans l’application de techniques douloureuses. En effet, la douleur entraîne des phénomènes réflexes de défense qui perturbent l’efficacité du traitement entrepris puisque le patient n’est plus ni disponible ni confiant; à ceci s’ajoutent des réactions de retrait qui engendrent des tensions musculaires très importantes à l’origine de fortes compensations qui vont à l’encontre du but recherché. Le MK ne doit pas oublier que le patient qui vient le voir a souvent sa propre expérience de la douleur due à des interventions maladroites de personnes de son entourage en qui il avait confiance de leur savoir faire. Parfois l’aspect systématiquement douloureux de la kinésithérapie inquiète le malade. Le thérapeute doit rassurer sur le caractère indolore de ses interventions. Attention au « vous pouvez y aller, je ne suis pas douillet, il faut avoir mal pour que cela fasse du bien…PROGRESSION du TTT: le praticien doit contrôler les paramètres des manœuvres thérapeutiques, la fréquence des séances et l’adaptation permanente du ttt à chaque malade au cours de chaque séance. Toute action thérapeutique doit être définie par le temps de travail, qui pour une manœuvre de mobilisation passive par exemple comprend l’aller, le maintien de la position, le retour en situation initiale. Bien que les modalités de temps soient variable selon les conditions et les situations d’exercices, en Mobi passive on distingue : 4 séquences qui déterminent le fréquence ou le rythme de la manœuvre:T1 aller, T2 maintien, T3 retour, T4: repos. Le plus fréquemment T1 = T2 + T3 et T4 = T1+T2+T3. Lors de la réalisation d’une posture on admet généralement T2>T3>T1 T4 variable. La vitesse d’exécution ou encore le temps des différentes phases de l’acte thérapeutique; le temps de repos ou encore de relâchement, ménagé entre deux manœuvres successives. Enfin, il est néc de contrôler l’intensité et la force avec lesquelles sont réalisées ces diverses actions, en sachant toujours les adapter en fonction de l’objectif recherché et de la réaction du patient. Les différentes manoeuvres thérapeutiques doivent se moduler non seulement sur l’évolution de l’atteinte, mais également sur le choix technologique décidé par le rééducateur. Pour agir efficacement le MK doit exploiter au maxi la richesse des moyens dont il dispose. Ainsi 2 techniques de soin ayant en valeur absolue les mêmes objectifs, mais non identiques dans leur concept et leur mise en application, peuvent être ressenties très différemment chez une même personne.
MOBILISATIONS ARTICULAIRES 1. DIFFERENTS TYPES D’ARTICULAT 2. MOBILISA. ARTI PASSIVE MANUELLE 3. MOBILISATION ARTI AUTOPASSIVE 4. MOBI ARTI PASSIVE INSTRUMENT.
LES MOBILISATIONS ARTICULAIRES LES DIFFERENTS TYPES D’ARTICULATION SYNARTHROSES AMPHIARTHROSES DIARTHROSES Avant de pratiquer et de détailler les mobilisations passives articulaires, il est néc. de connaître les particularités des différentes arti et essentiellement celles appartenant au groupe des diarthroses. Synarthroses les synarthroses sont des sutures osseuses, comme par exemple celles des os du crâne. Amphiarthroses ce sont des arti dites semi mobiles car elles ne possèdent pas à proprement parler de cartilage arti. C’est le cas de la symphyse pubienne. Ce type d’articulation bien qu’abordable en pratique manuelle, est peu mobile.
LES MOBILISATIONS ARTICULAIRES LES DIARTHROSES 1.un degré de liberté : - trochoïdes - trochléennes 2. deux degrés de liberté : - condyliennes - emboîtements réciproques 3. trois degrés de liberté : - énarthroses - arthrodies
DIARTHROSES Un degré de liberté: - le déplacement arti n’est possible que dans un seul plan, selon un axe; trochoïde : le cylindre plein qui pivote dans un cylindre creux. L’axe du mvt correspond à l’axe longitudinal des 2 cylindres ex :l’arti radio-cubitale < et > trochléenne : ces surfaces arti ont une forme de poulie ou de diabolo qui s’emboîte avec une pièce concordante centrée par rapport au fond de la gorge de la poulie ex: tibio-tarsienne ou huméro-cubitale dont la gorge de la trochlée est spiralée. Ce sont des arti mobiles par excellence et sont donc principalement à elles que s’adressent les mobilisations passives articulaires. Ces arti sont classées en Fn du nb de degré de liberté qu’elles possèdent. On distingue 3 degré de liberté qui correspondent aux trois plans de l’espace tridimensionnel, référencés(cf schéma des 3 plans). Il faut faire la différence entre les degrés de liberté actifs qui traduisent l’aptitude d’une articulation à être mobilisée activement par l’action des muscles qui la mobilisent et les degrés de liberté passifs qui correspondent aux déplacements que l’on ne peut imposer que passivement à une articulation et de façon spécifique ex: métacarpo-phalangienne du 2ème doigt a 2 degrés de liberté actifs flexion extension; add abd plus un 3ème passif les rotations). Le groupe des diarthroses peut être divisé en 3 classes à 1, 2 ou 3 degrés de liberté actifs.
DIARTHROSE 2 degrés de liberté: il existe 2 axes et 2 plans de mvt condyliennes: avec une extrémité arti arrondie, convexe qui s’emboîte dans une concavité concordante. Le segment convexe possède 2 rayons de courbures différents correspondant à l’axe longitudinal et transversal de la pièce; ces axes représentent les axes de mvt ex: l’arti radio-carpienne. en selle = toroïde = 2 portions de tore qui s’emboîtent réciproquement. Chaque segment présente une courbure concave ds un sens et convexe suivant le plan orthogonal ex: arti trapézo-métacarpienne du pouce En selle la schématisation de ce type arti est le cardan automobile ou bien deux hemi anneaux emboîtés l’un dans l’autre. Les mvts permis se font dans les plans des deux portions de tore. La laxité du syst capsulo-lig permet svt d’obtenir un 3 ème degré de liberté qui est la rotation. Les articulations ayant deux degré de liberté permettent d’exécuter les mvts de circumduction.
DIARTHROSES 3 degrés de liberté : il existe 3 axes et 3 plans de mvt. énarthroses: qui sont des sphères ou des portions de sphères pleines s’emboîtant ds des sphères creuses + ou – concordantes. Les axes de mvt sont représentés par les 3 axes de l’espace. arthrodies: composées de surface planes en regard l’une de l’autre. Il n’existe pas d’axe ni de plan de mvt nettement matérialisé. Les 3 degrés de liberté sont Les trois degrés de liberté des arthrodies sont les bâillements qui, dans un plan correspondent à la flexion-extension et dans un plan perpendiculaire, correspondent à l’ABD - ADD, et les pivotements ou rotations qui ne sont pas limités à un seul axe. Les différents types arti que nous venons de définir dans le groupe des diarthroses peuvent outre les degré de liberté actifs que nous venons d’énoncés, être sollicités passivement et de façon pluri-directionnelle suivant 2 modalités particulières: les glissements qui sont des déplacements tangentiels des pièces arti l’une par rapport à l’autre et les décompressions qui sont des efforts de traction tendant à séparer, à décompresser les surfaces arti. Ces actions sont destinés à faciliter la mobilisation passive, à solliciter les structures péri-articulaires et les plans de glissement et à éviter les efforts trop importants de compression arti. Outre ces 3 types articulaires, il existe les SYSSARCOSES diapo suivante
SYSSARCOSES Appelées « fausses articulations » qui ne possèdent ni surface arti cartilagineuse ni axe ni plan de mvt bien déterminés. Ce sont des arti physiologiques constituées par des plans de glissement musculaires.(ex: épaule). EX : épaule l’arti sous deltoïdienne et l’omo-serrato-thoracique.
MOBILISATONS ARTI PASSIVES MANUELLES Définition Modes d’actions Les différents types de mobilisation passive arti manuelle
MOBILISATION ARTICULAIRE PASSIVE MANUELLE Les méthodes passives (MP) de rééducation reposent sur la non participation du patient à l’acte thérapeutique (toutefois le MK doit chercher à établir une relation basée sur l’analyse des relations induites). C’est une action thérapeutique fondée sur le mouvement passif relatif de 2 ou plusieurs segments corporels afin de mobiliser la ou les arti interposées. La MP sollicite également d’autres tissus, organes et fonctions. Elles ont pour objectif essentiel le maintien ou la récupération de la mobilité articulaire.
OBJECTIFS GENERAUX DES MP Préventifs : - maintenir le potentiel d’extensibilité; - maintenir la liberté des plans de glissement; - conserver le capital arti des arti intéressées. Palliatifs ou curatifs : - afin de restituer le potentiel arti et d’assurer une rééquilibration musculaire Préventifs notamment dans le cas de troubles orthopédiques; les techniques passives tenteront de maintenir le potentiel d’extensibilité des structures musculo-tendineuses ainsi que la liberté des différents plans de glissement. Lors d’une période d’alitement prolongé, les techniques passives s’attachent à conserver le capital arti de la cheville en flexion dorsale, du genou en flexion extension et de la hanche en extension. L’importance de ces moyens varie en fonction de l’affection responsable de l’alitement et de l’âge du sujet. Palliatifs ou curatifs: ds certaines affections de l’enfant (pied bot varus équin, torticolis congénital…), il est néc. de pratiquer très précocement des méthodes passives afin de restituer le potentiel articulaire et d’assurer une rééquilibration musculaire. Il faudra assurer un véritable modelage arti afin de faciliter une croissance osseuse harmonieuse. Ds le cas d’une paralysie obstétricales, les mobi en ABD et ROT EXT d’épaule sont effectuées dans toute l’amplitude et associées à une compression modérée afin d’usiner les surfaces et de prévenir la déformation de la tête humérale. C’est à ce prix que l’on peut espérer une croissance correcte. Dans les affections traumatiques des mb, l’immobilisation reste svt de rigueur. A l’ablation de la contention, on observe une restriction de mobilité importante secondaire à l’atteinte des différents plans de glissement. Une rééducation précoce et intense est alors nécessaire.
MODES D’ ACTION DES MP Sur le psychisme Sur le système nerveux Sur le tissu musculaire Sur la peau Sur l’articulation Sur les grandes fonctions : - fonction circulatoire; - fonction respiratoire; - fonction digestive.
Sur le psychisme : - La mobi passive manuelle arti permet l’établissement d’un contact, d’un lien privilégié entre le praticien et le patient. ..et le patient:Cette relation, basée sur l’installation d’une confiance respective est un facteur déterminant face à l’acceptation des soins. Il ne faut pas croire que seul l’aspect méca importe; chq sujet est une entité qui doit être respectée
Sur le système nerveux : - sensibilité intéroceptive - sensibilité extéroceptive - sensibilité proprioceptive Schématiquement on distingue 3 types de sensibilité intéroceptive: qui correspond aux organes viscéraux extéroceptive qui renseigne le sujet sur le monde extérieur surtout grâce à la peau et aux phanères proprioceptive qui informe des variations en provenance du labyrinthe, de la vue, des arti ou et des muscles. La sensibilité proprioceptive renseigne sur les positions et les mvts des multiples chaînons corporels les uns par rapport aux autres. Cet ens d’info différenciées concourt à l’élaboration du schéma corporel et du schéma spatial, que chacun acquiert au cours de son développement psychomoteur. Aussi les MP permettent d’entretenir en sollicitant les diff »rentes structures : peau, muscles, éléments ostéo-articulaires.
Sur le tissu musculaire - La MP sollicite indirectement le muscle. - La MP provoque des modifications de longueur qui permettent d’entretenir à la fois les caractéristiques méca et la fonction neuromusculaire. - La MP place en état de raccourcissement le groupe musculaire qui serait à l’origine de ce mvt et impose un étirement aux muscles qui seraient les antagonistes. Antagonistes…Cette mobi alternative de raccourcissement - allongement sur le syst musculaire permet d’entretenir: les différents plans de glissement mettant en rapport les os , les muscles les aponévroses et cloisons intermusculaires, les bourses séreuses; permettent d’entretenir les propriétés passives musculaires : l’élasticité et l’extensibilité.
Sur la peau - Par ses prises manuelles le MK établit un contact direct avec la peau du patient. - La MP pour être effectuée dans toute l’amplitude ne doit pas être entravée par un tissu cutané n’ayant plus toutes ses propriétés élastiques. - Lorsqu’une cicatrice rétractile croise l’arti, la MP permet de solliciter en traction le Le plan cutané concerné
Sur l’articulation - Les différents organes qui la constituent sont destinés à permettre la mobi des segments corporels les uns par rapport aux autres. Les arti sont soumises à des contraintes en compression, en tension et en friction du fait de la morphologie et des mvts arti. - le cartilage - la synoviale - la capsule articulaire Mvts arti..Pour que la mobi arti se déroule ds des conditions méca optimales, il faut l’intégrité totale du cartilage arti, de la membrane et du liquide synovial, de la capsule arti et des ligaments. Le cartilage: répartit et amortit les efforts de pression en offrant un état de surface destiné à diminuer le frottement. Le comportement méca de ce tissu est visco-élastique, ce qui entraîne sa déformation lorsqu’il est soumis à des efforts de compression progressifs. Toutefois pour un effort id, la déformation de la couche superficielle du cartilage est nettement – imp que la couche profonde, ce qui montre que la ptie périphérique du cartilage est bcp + résistante que la partie profonde. Le cartilage ne comporte pas de nerf ni de vaisseaux; c’est un tissu à perméabilité sélective, particulièrement hydrophile, qui se nourrit essentiellement de liquide synovial par voie passive, grâce à la mobilisation des pièces arti. Les causes méca de lésion sont pour l’essentiel la non sollicitation qui provoque des dégénérescences cartilagineuses ou l’hypersollicitation méca exercée de façon chronique (lésions dégénératives progressives) ou de façon très brève(lésion traumatique). Les lésions de cartilage sont toujours graves aussi il faut adapter nos mobilisations passives articulaires. La synoviale tapissant la face interne de la capsule sécrète le liquide synovial exsudat plasmatique à fonction lubrifiante. La viscosité du liquide varie en fn de la vitesse de mobilisation. Plus la vitesse augmente plus la viscosité diminue et inversement. La capsule arti c’est un tissu fibreux formant un solide manchon autour de l’arti renforcée par les formations ligamentaires. Ces structures quasi inextensibles, stabilisent l’arti et participent au guidage et à la limitation des mvts. La capsule arti est vascularisée alors que les ligts ne le sont pas; en revanche ces deux formations sont richement innervées sur le plan sensitif. La MP entretient les info en provenance de l’arti. La capsule arti et les ligts conservent leurs propriétés méca lorsque l’on mobilise régulièremet l’arti. Ex lors des mvts de flexion extension du genou le LLE balaye une portion de la surface capsulaire ext il en est de même pour la bandelette distale du TFL. L’immobilisme est source d’adhérence que l’on peut comparer à l’essuie glace collé par le givre sur le pare brise d’une voiture. La MP est exécutée soit dans un but préventif (entretien des surfaces arti, du jeu des différents éléments capsulo-ligamentaires, de la sécrétion du liquide synovial, participation à la connaissance du schéma corporel), soit dans un but curatif (pathologie arti, rhuma, trauma, pathologie à distance de l’arti comme la neurologie.
Sur les grandes fonctions 1. fonction circulatoire - vis a tergo - vis a latere - vis a fronte 2. fonction respiratoire 3. fonction digestive La circulation de retour est classiquement décrite sous 3 modes: 1. vis a latere : retour veineux effectué par la succession de pressions et dépressions des parois veineuses. Ce phénomène s’exprime essentiellement lors des mvts actifs comme la marche, grâce à la contraction musculaire. Chez un patient alité et immobile, la MP développe le phénomène de vis a latere et facilite le retour veineux. En effet, l’étirement des muscles et des fascias, consécutif à la MP comprime le système veineux. Ce méca est particulièrement bien mis en évidence lors de la MP de la tibio-tarsienne en flexion, ce qui favorise favorablement la circulation de retour au niveau du segment jambier. 2 Vis a tergo poussée due à la pression artérielle résiduelle. 3. Vis a fronte: aspiration cardiaque et diaphragmatique. FONCTION RESPI les mobi passives du thorax décrites en kiné respi permettent d’entretenir la mobilité des différentes arti impliquées et d’avoir une action sur la ventilation, donc d’améliorer l’hématose et par voie de conséquence la nutrition des différents tissus. Les techniques de respiration artificielle utilisées en secourisme constituent également des mvts passifs de la cage thoracique. FONCTION DIGESTIVE: les MP du thorax, du rachis, du bassin, des arti de la H, de par les variations de pression abdominale qu’elles entraînent, favorisent le transit intestinal svt perturbé chez les sujets alités.
LES DIFFERENTS TYPES DE MOBILISATION PASSIVE ARTICULAIRE MANUELLE Il existe différents modes de mobilisation passive arti : 1. la mobilisation analytique simple 2. la mobilisation analytique spécifique 3. la mobilisation passive fonctionnelle 1. Dite encore classique sollicite habituellement une seule arti, suivant l’axe méca arti ds un seul plan de référence à la fois tout en respectant la physiologie arti. Par ex pour la flexion du genou le rééducateur conduit le mvt dans le plan sagittal et suivant l’axe de flexion-extension mais il doit respecter la rotation automatique interne du genou et ne pas la contrarier. Svt ce type de mobi analytique se réalise sur un patient dont l’extremité distale du mbre n’est pas fixée. Ce type de mobi vise essentiellement à entretenir le jeu arti, sans objectif primordial de gain d’amplitude; par conséquent la force mobi néc est de faible importance. 2. elle aussi ne s’adresse quà une seule arti à la fois. Elle est réalisée lorsqu’il existe une limitation d’amplitude arti càd qu’elle a un objectif de récupération de la mobilité. Par conséquent, à la MP on associe des mvt de glissements et pfs également des sollicitations en décompression. Ces sollicitations sont d’ailleurs indispensables à la mobilité. Les glissements analytiques spécifiques ne tiennent pas compte des plans de référence anatomique. 3. ou globale, à l’inverse des deux précédentes, combine en les associant les diverses possibilités fonctionnelles d’une arti ou de plsrs arti. Svt ce type de mobi se réalise en situation de fonction.(ex. pr mbre sup on sollicite les 7 degrés de liberté suivant des diagonales). L’objectif de cette méthode est d’inscrire l’arti concernée ds un dessin cinétique se rapprochant de l’exécution active quant aux sollicitations méca.
PRINCIPES DE LA MP ANALYTIQUE SIMPLE 1. Respecter les axes et plans physio des mvts 2. Mobiliser dans toute l’amplitude du mvt 3. Ne pas provoquer la douleur 4. Mobiliser en utilisant prise et contre prise 5. Ne pas intercaler d’articulation intermédiaire 6. Doser la mobilisation Une parfaite connaissance arti est néc. On mobilise les arti dans chaque plan et chaque axe arti définis. 2. le rééducateur doit connaître les limites physiologiques des différentes arti abordées et savoir apprécier l’amplitude arti maxi d’une arti (comparaison controlatérale). L’amplitude arti obtenue sur le mode actif grâce à la contraction musculaire est moins importante que l’amplitude obtenue sur le mode passif. Lorsqu’on mobilise passivement une arti croisée par des muscles bi arti, il faut prendre la précaution de les détendre (càd de ne pas les placer en situation d’insuffisance fonctionnelle musculaire passive, ce qui limite grandement le secteur de mobilité arti). Ce phénomène est dû à l’impossibilité qu’a un muscle de se laisser étendre au-delà d’une certaine proportion de sa longueur. (par ex l’amplitude de flexion du genou est limitée par l’insuffisance fonctionnelle passive du m droit ant si on ne prend pas la précaution de placer la H en flexion pour détendre le droit ant. La connaissance des facteurs limitants physiologiquement les amplitudes arti permet de respecter l’arti. Ainsi l’extension du coude est limitée par un contact osseux, donc dur, alors que la flexion est limitée par une butée élastique. 3. C’est un facteur restrictif impératif. La rééducation doit solliciter l’arti dans toute l’amplitude non douloureuse. Le praticien doit essayer de déterminer les méca à l’origine de la douleur provoquée et chercher à reconnaître les structures impliquées. (ce n’est pas parce que le MK exécute un acte thérapeutique qu’il ne doit pas compléter et affiner ses bilans. Ces deux interventions sont dans la pratique quotidienne intimement liées et se complètent l’une l’autre, dans un souci d’objectif final : la récupération. Il est souhaitable de conseiller au patient de prévenir dès les premiers signes douloureux. Le praticien redouble de précaution en ayant une vue directe sur le visage du sujet. La douleur, lorsqu’elle est systématiquement provoquée par la MP déclenche des réactions réflexes de protection et provoque une réaction de défense de la part du patient freinant la récupération. Ds ce cas, il faut savoir ne pas insister et utiliser d’autres techniques. 4. La prise est encore appelée point mobile et la contre prise, point fixe. L’exécution des prises et contre-prises permet de:- mobiliser analytiquement chaque arti avec le maxi d’efficacité possible. (fig. 2-19 a) En effet, si les deux segments bougent, il est plus difficile d’obtenir un mouvement précis; de plus il est fortement probable que le mouvement diffuse à d’autres arti. (fig 2-19 b);- d’éviter les phéno de compensations de la part du sujet. Ces compensations diminuent l’efficacité des mobilisations et passent inaperçues si le praticien n’est pas vigilant. Il faut savoir que ces compensations sont soit antalgiques soit parce que le sujet n’arrive pas à se décontracter, à se laisser aller pendant les MP d’ où la néc d’installer un climat de confiance et d’utiliser des manœuvres douces de la part du thérapeute. Les compensations sont très difficiles à éviter et sont très importantes lorsque l’on mobilise une hanche ou une épaule. La prise doit stabiliser et supporter l’ens du mb ou segment de mb qui est mobilisé. La mobilisation doit être centrée sur le segment de mbre à mobiliser et il faut veiller à soutenir les segments distaux afin d’éviter des contraintes néfastes.(ex pour mobiliser une H en extension, la prise effectuée avec la main se situe à l’extr distale de la cuisse et l’avant bras reçoit le segment jambier grâce à une prise dite en berceauafin de ne pas solliciter passivement le genou en hyperextension fig 2-20 a). Ds l’exemple choisi la prise mobilisatrice doit de situer dans un plan perpendiculaire au plan du mvt qui est sagittal (F/E°); de cette façon la main s’appuie sur la face ant et distale de la cuisse par une surface d’appui cutanée adaptée au relief qui évite et efforts de pincement et contribue ainsi au confort du sujet. Lorsque la prise concerne un segment corporel volumineux et lourd (cuisse d’un sportif) il est fréquent d’utiliser une technique de préhension enveloppante s’appuyant même parfois sur le thorax du praticien (fig 2-20b). De même, il ne faut pas confondre la force à utiliser pour mobiliser le segment avec la force pour empaumer le segment qui elle doit être la plus réduite possible. La mobilisation doit se faire dans le sens du mouvement recherché et le MK doit utiliser des positions les plus ergonomiques possibles afin de ne pas se fatiguer inutilement ce qui viendrait compromettre la qualité des soins. Le bras de levier de la prise mobilisatrice est déterminé en fonction de la distance entre l’ arti et la prise sur le segment à mobiliser. Ce bras de levier peut être plus ou moins long ce qui détermine deux types de prises les prises courtes et les prises longues. La qualité de la prise doit être adaptée à la pathologie et surtout à l’objectif recherché. Les prises courtes offrent un maximum de précisions mais nécessitent de développer des forces plus importantes que les prises longues pour obtenir la même intensité d’action. Lorsque le bras de levier est long la précision thérapeutique est moindre. Quand le segment à mobiliser est long et volumineux, les prises courtes ne sont pas aisées. Par contre on doit toujours utiliser des prises courtes lorsque l’on souhaite associer des mvts de glissement à la mobilisation. (il est néc d’avoir des prises proches de l’interligne arti afin d’éviter les phéno de cisaillement. Par contre, les prises longues sont idéales lorsque l’on veut effectuer une mobilisation analytique simple. La contre prise doit fixer le second segment corporel afin d’éviter les compensations. Il faut toujours avoir à l’esprit que la compensation est naturelle et par conséquent il faudra adapter des contre prises efficaces pour les contre carrer. Les efforts à appliquer sont souvent importants et il n’est pas rare d’avoir recours à des sangles. Il faut également veiller au confort du patient, en sachant toutefois que l’adjonction de coussins volumineux favorise l’apparition des compensations. Chq fois que cela est possible, le rééducateur doit se servir du contre appui du plan de travail pour exercer sa contre prise. Parfois la contre prise peut être réalisée par le poids du segment corporel fixe, qui ne risque pa s d’être entraîné lors de la mobilisation. 5. Entre la prise et et l’arti à mobiliser il ne faut pas interposer d’autres arti ce qui aurait pour effet de réduire considérablement l’efficacité de la mobilisation qui ne serait alors plus analytique.(ex si le rééducateur saisit la main du patient pour mobiliser le coude, l’arti du poignet interposée absorbe une partie des efforts développés et risque en plus d’être sollicitée de façon anormale(fig. 2-21 a et 2-21 b). Toutefois, il est des situations où ce principe ne peut pas être respecté, quand on mobilise l’arti tibio-tarsienne par ex, ou lorsque l’on interpose les os courts du pied. 6. L acte de mobi passive arti manuelle se décompose en 4 séquences : T1 ou temps d’aller, T2 ou période de maintien, T3 ou séquence de retour et T4 temps de repos. Le rythme de ces 4 séquences répond classiquement à T1=T2=T3; T4=T1+T2+T3. La force mobilisatrice est généralement peu importante puisqu’il s’agit ici d’entretenir le jeu arti existant. En résumé, ces 6 principes généraux sont à observer.(les redire)
PRISE ET CONTRE PRISE POURQUOI ? Permet de mobi analytiqt chq arti avec le maxi d’efficacité possib; Permet d’éviter les phéno de compensations càd « tricheries » (invol) (compensation: attitude antalgique, crainte du sujet) PRISE = POINT MOBILE : Doit stabiliser et supporter l’ens du mb ou segt de mb à mobiliser La prise doit être à la fois la + englobante et la plus douce possible; La mobi doit se faire ds le sens du mvt rechché et le MK doit « s’économiser ». Bras de levier + ou – long : prise longues (idéales pour mobi analytiques simples) prises courtes (précision - bcp d’énergie). CONTRE PRISE = POINT FIXE : - Doit fixer le 2nd segment afin d’éviter les compensations.
PRINCIPES DE LA MP ANALYTIQUE SPECIFIQUE 1. Les cinq 1er principes énoncés précédemment sont également à respecter lors d’une mobi spéci. 2. Glissement et roulement des surfaces arti - surface concave mobile - surface convexe mobile 3. Dosage de la mobilisation. ..à respecter.. En effet, dans ce cas il convient de mobiliser ds toute l’amplitude non douloureuse en respectant les axes et les plans physiologiques, sans interposer d’arti supplémentaire. Les prises de mobi sont nécessairement courtes, càd que le lieu d’application de la force mobilisatrice est proche de l’interligne arti. La contre prise évite de façon efficace les compensations. 2. la mobi des surfaces arti est liée à la forme des SA. Il est essentiel de respecter et de mobiliser les SA en fn de leur forme afin d’éviter toute détérioration des SA du fait de manoeuvres intempestives. Lorsqu’une arti présente une surface convexe et une surface concave, le déplacement angulaire ne se fait pas par rapport un axe fixe, mais par rapport à une succession d’axes.( ceux-ci formant la volute des centres). Ce phénomène concourt à l’existence des mvts de glissement et de roulement. Le détail des mvts de glissements et de roulement de deux pièces arti, l’une de forme convexe , l’autre de forme concave, dépend de la pièce qui est mobile et du sens de déplacement. Surface concave mobilefig 2-22) généralement le déroulé de la surface convexe est sup au déroulé de la SA concave. Le déplacement angulaire de la pièce mobile concave s’accompagne d’un glissement de cette surface arti ds le même sens que le déplacement segmentaire. Il n’existe pas de roulement. L’exemple méca est la rotule méca dont la portion de sphère creuse glisse sur la sphère pleine.( Il est aisé de comprendre que si ce glissement ne se réalise^pas, l’extr de la SA concave située vers le sens du déplacement va réaliser un effet de butée, de coin, s’impactant contre la SA convexe (fig. 2-23). Surface convexe mobile (fig. 2-24) le déroulé de la surface convexe est habituellement plus grand que le déroulé de la pièce concave fixe. Le déplacement angulaire du segment mobile correspond à un mvt de roulement de la SA de ce dernier. Mais, pour que les SA restent en rapport l’une avec l’autre, il se produit un mvt de glissement linéaire dans le sens opposé au déplacement tangentiel de la pièce mobilisée (fig. 2-25). Illustration du phéno:lorsque l’on place sur une table un gros ballon de rééducation de gros diamètre. Si on le fait rouler vers une extrémité du plan horizontal, pour éviter qu’il ne tombe, on doit le faire glisser vers le sens opposé de la table vers lequel on dirigeait le ballon (fig 2-26). De la combinaison des deux situations précédentes, il apparaît que les surfaces concave et convexe peuvent être mobiles simultanément. Cette situation fonctionnelle correspond aux mvts arti pour lesquels il n’y a jamais à proprement parler un segment corporel fixe et l’autre mobile. Lorsqu’une arti met en présence des pièces ovoïdes les deux surfaces se mobilisent respectivement la pièce concave réalise un mvt de glissement ds le même sens que le segment dont elle dépend et la pièce convexe roule sur la forme concave, tout en réalisant un mvt linéaire de glissement (patinage qui lui permet de rester en contact) (fg:2-27). Ainsi, le glissement reproduit lors des mobi passives spécifiques:permet d’entretenir les espaces de glissement, reproduit le déplacement physiologique arti et diminue les contraintes imposées au cartilage. Toutefois les mvts de glissements n’ont de raison d’être effectués que lorqu’il y a un enraidissement arti et que l’on souhaite faire un gain d’amplitude arti. Par conséquent lorsque les MP sont réalisées dans un but d’entretien arti il n’est pas néc de reproduire les glissements. Il existe deux modalités d’application et de mise en œuvre de ces mvts de glissement. Ds un premier temps, sur une arti fortement limitée, on recherche de façon strict les mvts de glissement, sans respecter les axes physiologiques. Ces manœuvres ont pour objet de tenter de récupérer la liberté arti néc à la réalisation d’amplitudes arti + imp. 2ème modalité:on associe au mvt arti les sollicitations correspondantes en glissement, afin d’augmenter le débattement arti autorisé. 3. Lorsque l’on exécute de prime abord les seules sollicitations en glissement, l’amplitude de ces mvts est faible, pfs même quasi inexistante, du fait de la limitation arti. La prise est courte par définition, ce qui amène à exécuter des efforts de sollicitation assez importants. Que ce soit avec ou sans association de déplacement arti angulaire, les manœuvres spécifiques de mobi associent en permanence et de façon concomitante des efforts de traction qui réalisent un effet de décompression arti. Cette action a pour objectif d’améliorer et de faciliter le déplacement respectif des SA.
PRINCIPES DE LA MP FONCTIONNELLE Plsrs arti sont associées La règle de non douleur doit être respectée il n’est pas néc de disposer de toute l’amplitude arti physiologique des arti Les plans de mvt sont combinés et ne correspondent pas à la classification anatomique Ce type de MP permet d’entretenir le jeu arti existant en se substituant aux MP simples de chaque arti La MP fonct d’entretien des arti du MI sollicite en même tps le pied, la cheville, le genou et la H. Les mvts associent tous les plans de l’espace A la différence de la mobi analytique qui tend à ne solliciter qu’une seule arti à la fois, la mobi fonctionnelle associe les différentes arti ainsi que les degrés de liberté de chacune d’elle pour mobiliser l’arti cible. La règle de non - douleur doit être respectée.
MOBI ARTI AUTOPASSIVES DEFINITION DIFFERENTS TYPES DE MOBILISATIONS AUTOPASSIVES 1. Mobilisation manuelle par le sujet 2. Mobilisation active des arti avoisinantes 3. Mobilisation par un système instrumental C’est une mobilisation réalisée par le sujet lui-même soit manuellement, soit par la mobi. Active des segments corporels encadrant l’arti. cible, soit à l’aide d’un système instrumental mobilisé activement par le patient ex: un circuit filin poulies. Cette technique auto-passives rentre bien dans le cadre des techniques passives dans la mesure où les muscles moteurs de l’arti cible ne sont pas activés. Cette mobilisation ne peut pas être analytique car on ne peut exiger d’un sujet une manœuvre très précise. C’est donc une mobilisation réservée à un entretien arti, le plus souvent global. Les modes d’action des mobi arti auto-passives sont id. à ceux développés pour les mobi arti passives manuelles (sur le psychisme, sur le syst nerveux, tissu musculaire, la peau, l’arti, sur les grandes fonctions : circulatoire, respiratoire et digestive). Toutefois, le patient est beaucoup plus en confiance, srtt lors des premières séances, puisqu’il est le moteur de l’action thérapeutique. Ce mode de travail doit être un complément aux séances de rééducation et doivent être simples.
MOBI MANUELLE PAR LE SUJET Le sujet réalise seul la prise du mb ou segment de mb à mobiliser; les compensations sont de mise, l’effort mobilisant est laissé à sa seule appréciation. Ex: après une immobilisation plâtrée de l’avant-bras pour une fracture du poignet, le patient saisit sa main afin d’imprimer des mouvements variés de l’arti enraidie. Autre ex: patient coxarthrosique ayant du mal à mobiliser sa hanche au réveil, peut saisir sa cuisse à deux mains pour solliciter les amplitudes de H
MOBI ACTIVE DES ARTI AVOISINANTES Le sujet adapte des positions et/ou réalise des activités segmentaires à distance, qui entraînent dans certaines situations la mobi de l’arti cible. EX : patient en décubitus, un mb inf fléchi et le pied à plat au sol, sollicite son genou en flexion lorsqu’il accomplit des mvts de dorsi-flexion de la cheville ( la mobi active en flexion extension de la cheville induit une mobi du genou avec déplacement tibial et fémoral).
MOBI PAR UN SYSTEME INSTRUMENTAL Bien qu’on utilise des élts instrumentaux, seul le patient active le circuit et représente le moteur de l’action mobilisatrice. Le système filin poulies ne fait que remplacer la prise manuelle. ..manuelle. EX: mobi en extension du coude cf diapo suivante
Système instrumental symétrique : ext est pvquée par ext controlatérale coude asymétrique : ext pvquée par flexion du coude controlatéral Pour la mobi en extension du coude par ex le circuit est entraîné par l’autre mb sup, ce qui réalise alors une mobi autopassive homologue, celle-ci peut se présenter sous 2 aspects : symétrique et asymétrique (asymétrique:l’installation de ce syst est recommandé ds la majeure partie des cas, car il répond mieux aux activités motrices spontanées des patients. La mobi passive est dite non homologue lorsqu’une arti d’un mb inf est réalisée par l’intermédiaire d’un mb sup ou inversement. Il existe d’autres systèmes instrumentaux permettant la réalisation de mobi auto-passives : le bâton de rééducation mû par le coté sain, la pédale sur laquelle les deux pieds reposent et qui est mobilisé par le pied sain, ou tout autre technique utilisant du matériel animé par un segment sain pour en mobiliser un autre.
MOBILISATION ARTI PASSIVE INSTRUMENTALE DEFINITION DIFFERENTS TYPES DE MOBILISATIONS INSTRUMENTALES 1. Appareils à déplacement linéaire 2. Appareils à déplacement multidirectionnel PRINCIPES DE LA MOBI PASSIVE INSTRUMENTALE DEFINITION: A la différence de la mobi auto passive, le moteur mobilisant n’est pas sous la dépendance de l’action du patient. C’est le syst instrumental qui réalise l’action de mobilisation arti. Les caractéristiques de cette mobi sont sous le contrôle du rééducateur. La mobi instrumentale est bcp moins utilisée de nos jours au profit des actions manuelles.
DIFFERENTS TYPES DE MOBI INTRUMENTALES Il existe différents syst qui réalisent une mobilisation passive. 1. les appareils à déplacement linéaires : utilisés pour la mobi du genou en flexion extension. En effet, après une intervention chirurgicale qui libère la mobilité, le chirurgien peut préconiser l’utilisation d’un tel appareil pour conserver les gains obtenus.
- 2. appareils à déplacement multidirectionnel : - Ces appareils permettent par ex de mobiliser le complexe de la cheville suivant les différentes orientations. - Ce type d’appareil à l’inconvénient d’être complexe et de ne pas pouvoir assurer une correspondance entre les axes mécaniques et articulaires concernés. - Actuellement de moins en moins utilisés.
PRINCIPES DE LA MOBI PASSIVE INSTRUMENTALE Respecter la règle de non douleur; Fre correspondre axe méca et axe physio; Régler les limites des ampli. arti débattues Le guidage du mvt doit être parfait; Prendre en compte les diff paramètres du dosage de l’exercice; Doit pouvoir interrompre à tout moment l’exercice. Il faut comme dans toute mobi passive respecter la règle de non douleur. Pour cela, il est néc de faire correspondre au mieux l’axe méca de l’appareil et l’axe physiologique de l’arti; (une discordance même minime est svt à l’origine de lésions car on ne respecte plus les mécanismes intimes du déplacement articulaire. En mobi passive instrumentale, il faut toujours régler très soigneusement les limites des amplitudes arti débattues, en fonction du bilan préétabli. Le guidage du mvt imprimé par la machine doit être aussi parfait que possible afin d’éviter les compensations indésirables. Les différents paramètres du dosage de l’exercice sont à prendre en compte et il faut respecter les règles de la mobi passive; on doit pouvoir régler la vitesse du mvt, sa force mobilisatrice, le temps de repos et le nombre de répétitions. Le patient ou le rééducateur doivent pouvoir arrêter immédiatement, même en cours d’exercice.
LES TRACTIONS ARTICULAIRES Définitions. Modes d’action. Principes généraux. Différents types de traction. Définition: ce sont des techniques qui consistent à exercer des efforts de traction sur les pièces arti afin de rechercher une diminution des contraintes arti compressives, tout en respectant la physiologie. Ces techniques s’appliquent soit au niveau du rachis, soit au niveau des membres.
MODE D’ACTION décompression & décoaptation - décompression arti qui diminue les contraintes compressives et réalise un état de séparation virtuel. - décoaptation des SA qui se traduit par une séparation physique réelle des SA. Les tractions arti réalisent pour certains auteurs une décompression, pour d’autres une décoaptation arti. Les deux termes expriment un état différent et souvent sont utilisés sur des arti différentes. L’activité musculaire entraîne un état de compression arti dû à la composante axiale des efforts produits; (ceci est d’ailleurs renforcé au niv° du mb inf par l’appui au sol).par ailleurs l’inactivité musculaire combinée à l’absence d’appui entraîne une diminution des contraintes compressives arti. Mais il existe quand même un contact des surfaces arti du fait de leur conformation anatomique. Les tractions arti selon l’effort tractant et srtt suivant la laxité de l’arti peuvent aboutir à deux états distincts 1 la décompression arti
Les tractions ont un effet : - antalgique en diminuant les contraintes compressives ; - favorise la ré expansion du cartilage ; - favorise les MP en aidant au déplacement des SA ; - entretien des structures péri arti par leur mise en tension lors des diff tractions ; - la répétition des tractions réalise des variations de pression arti qui sont favorables à la trophicité cartilagineuse grâce au phénomène d’imbibition.
PRINCIPES GENERAUX Respect de la non douleur, et respect de la position antalgique ; Ne pas intercaler d’arti intermédiaire ; Prise et contre prise de préférence sur des saillies osseuses ; L’intensité de l’effort de traction doit s’établir et s’interrompre de façon très progressive. Arti intermédiaire car dim l’efficacité de la traction et soumet l’arti interposée à des contraintes qui ne lui sont pas destinées. (si traction de tout un Mb s’adapter à l’arti la plus faible) Prise et contre prise doivent s’adapter à la morphologie des segments corporels impliqués. (plus la surface d’appui est grande et plus la pression dim ce qui évite l’apparition de phéno douloureux ou inconfortables. D’une manière générale, la prise ne doit pas s’appuyer sur des tissus mous trop mobiles, mais plutôt sur des saillies osseuses qui offrent un bon appui. Il faut réaliser la prise au niv° d’une région peu innervée sur le plan sensitif et où ne passent pas un important réseau veineux.
LES DIFFERENTS TYPES DE TRACTIONS ARTICULAIRES 1. Techniques manuelles : - faciles sur mb sup 2. Techniques instrumentales : - système électromécanique : table d’élongation verteb. - système poids poulies - système à ressort ou à élastique - système à charges directes Technique manuelle consiste à effectuer une traction manuelle seule ou une traction manuelle associée au glissement et à la MP de l’arti. 2. instrumentales : la table d’élongation vertébrale 2 parties une fixe et une mobile , en fonctio de l’installation du sujet, et de l’objectif recherché une zone rachidienne est soumise à des efforts de traction. Syst poids poulies consiste à placer suivant la direction recherchée, un filin lesté d’une charge. Et on aug progressivement les charges. Il est parfois néc de mettre en suspension pendulaire le segment de membre qui transmet l’effort de traction cela a pour avantage de dim le poids du segt de mb et permet de réduire la charge et par la même d’aug le confort du patient. De plus, il est possible de placer l’arti cible dans différentes positions. Lorsque la traction concerne tout un mb, il est néc de placer en suspension pendulaire chaque segment corporel.(fig 2-40). Les syst de fixation des filins sur les téguments sont très variès ce peut être une chevillière ou bien une bande mousse enroulée autour du mb comme c’est le cas chez les enfants.(fig 2-41)Au niv° du rachis cervical on utilise le collier de Sayre. Le syst à charge directe :permet de lester un mb ce qui soumet l’arti a des efforts de traction.
Différents types de tractions
POSTURES OSTEO ARTICULAIRES Définition Modes d’action Principes généraux Les différentes techniques de posture
Définition Les postures ostéo articulaires s’appliquent à des articulations dont l’amplitude est limitée consécutivement à l’altération des différentes structures périarticulaires (ligts, capsule, tendons, m., synoviale, plans de glisst). Afin que les postures soient efficaces par rapport aux structures impliquées dans la limitation d’amplitude, il est indispensable d’effectuer un bilan précis des structures entraînant la dim de l’amplitude arti. Posture est un maintien passif d’un segment arti par une force extérieure dans une attitude physiologique donnée (ds un but thérapeutique correctif). Il s’agit d’une mise en tension des éléments anatomiques constitutifs d’une arti et des muscles qui la mobilisent.
Il faut distinguer les postures des technq spécifiques d’étirement musculo tendinx qui posturent l’unité fnelle musc.en traction allongement Les différencier aussi des postures de déclive (syst respi & veinx) qui font appel à des positionnement du corps ds l’espace afin de soumettre les différents secteurs liquidiens à l’action de la pesanteur pour en provoquer une mobilisation plus importante. …importante. Ces postures sont réservées essentiellement à des troubles et affections de l’appareil respi drainage des différents lobes du poumon par un positionnement adéquate) et/ou veineux ( la position de déclive et les mb surélevés favorisent la circulation de retour grâce à l’effet de vis à tergo).= poussée due à la pression artérielle.
Modes d’action Obtenir à partir d’un allongt ou d’1 mise en tension des élts arti et des m la rupture des adhérences et retrouver ainsi les propriétés de glissement et de mobilité. Obtenir un gain d’amplitude arti ou l’on privilégie le maintien long de la posture plutôt que l’application d’1 trop gde force.
Principes Respect les axes et les plans de sollicit°; Respect des amplitudes physiologiques Induire les glissements articulaires ; Les appuis et contre appuis sont appliqués de façon à rechercher l’effet correcteur désiré en respectant la physio arti. Ils ne doivent pas autoriser les compensations ; Ne pas posturer plsrs arti ens ; Règle de non douleur. Induire…arti:la force mobilisatrice doit être proche de l’interligne arti ce qui évite l’utilisation d’un trop grand bras de levier dont les effets sont difficilement contrôlables. De plus, cette disposition permet d’induire une partie des effets de glissement qui sont indispensables à la récupération de l’amplitude arti.
Différentes techniques 1. Techniques manuelles 2. Techniques auto-passives 3. Techniques instrumentales
1. Techniques manuelles Réalisées passivement par le MK Permettent un contrôle permanent des réactions du sujet dc une meilleure adaptat° de la force correctrice Sont d’installation progressive et modulable Sont mieux supportées par le patient dc st svt utilisées au début du traitement. Permettent de respecter les axes articulaires et les déplacements en glissement de l’arti. Inconvénients: elles imposent une force statique longue diff à tenir pour le thérapeute, donc ne peuvent durer longtemps.
2. Techniques auto-passives Sont exécutées et contrôlées par le patient lui-m soit manuelt soit avec 1 syst instrum. - posture gravitationnelle - posture en pouliethérapie : la traction exercée par la force posturante doit être perpend. à l’axe du segment. La place de la 1ère poulie est primordiale, les autres ne sont que des poulies de réflexion. Le choix du poids ne doit pas entraîner de douleur. La posture se fait à partir d’1 mise en suspension préalable afin d’éliminer la pesanteur, de mieux calculer la charge et sa progression et d’éviter au max les compensations. Il faut prévoir des syst pr empêcher 1 mobi brusque ou de trop grande amplitude. P gravitationnelle : c’est la pesanteur qui forme la force correctrice dont l’importance dépend de l’angle formé par la pesanteur avec le segment de mb (dc max à l’horizontal). On peut ajouter une charge directe. Avantage : facilité d’installation, inconvénient: cf pouliethérapie
3. Techniques instrumentales Ne st pas dosées par le patient à la différence des précédentes. Ce type de posture utilise pour appliquer les efforts de sollicitation arti, 3 catégories de moyens instrumentaux : les charges, les syst de haubanage et les orthèses. Posture utilisant 1 force élastiq. (sandow). La force posturante décroît au fur et à mesure du gain d’amplitude. …amplitude. Srtt utilisées au niv° de la main : orthèses de la main dites de correction ou dynamique (avec rappel élastique)
ETIREMENTS MUSCULO TENDINEUX Définition Modes d’action Principes d’utilisation des étirements musculo tendineux Différentes techniques d’étirements Les structures musculo tendineuses, entre autres, sont étirées lors de la réalisation des postures ostéo-articulaires, mais de façon non spécifique. Les étirements musculo tendineux sollicitent précisément ces éléments par le biais de la mobilité arti, et à ce titre, il faut distinguer les postures ostéo arti des étirements musculo – tendineux.
Définition Ce sont des manœuvres manuelles, passives ou auto passives, destinées à placer en course ext maxi la structure musculo tendineuse, dans un souci d’étirement des composantes contractiles, extensibles, et/ou des composantes non contractiles, peu ou pas extensibles. Les étirts ont pour objectif de réaliser un allongt temporaire + ou – marqué afin d’aug l’amplitude d’une arti limitée par un raccourcisst mtdnx anormal, ou entraîner l’extensibilité pr 1 activité sportive, ou interpre 1 crampe ou la spasticité. Mtdnx =musculo tendineux interpre = interrompre
Mode d’action Technique réalisée soit manuellt par le MK soit de façon auto passive par le sujet. L’EMT allonge le m à l’opposé de son action principale tout en tenant compte des composantes spatiales. Un m se laisse étirer de 30% par rapport à sa longueur de repos. Les EMT peuvent être pratiqués sur des m relâchés, non contractés, soit sur des m contractés ce qui revient à réaliser des exercices dynamiques excentriques. EMT = étirement musculo tendineux… spatiales : ex TFL pour la H il est abducteur, fléchisseur, et rot int de l’arti coxo fémorale. Ainsi, la technique d’étirement doit être réalisées suivant les composantes spatiales (frontale, sagittale, et/ou transversale) des différentes articulations croisées, à l’opposé de l’action musculaire. Ex: le m est étiré en situation d’extension, rot ext et adduction de H.
Doivent être réalisés progressivt ou de manière continue et l’effort d’allongement est alors croissant de façon linéaire jusqu’à la valeur choisie. Les EMT pratiqués chez des sujets sains ont pour objectif d’entraîner l’extensibilité musculo tendineuse.
Principes On n’étire pas un m ou un gpe m de fçon impromptue, mais le préparer soit par des exo actifs, soit par une mobi tissulaire préalable. Lors des EMT respecter les ° de liberté arti et les amplitudes arti physio ou patho Doivent respecter la règle de non douleur. Lorsque l’on étire un m poly arti il faut essayer de l’étirer en ne mobilisant qu’une arti à la fois afin de respecter l’aspect progressif de la technique.
Différentes techniques EMT 1. techniques manuelles: tjrs exécutées par le MK qui peut contrôler la spécificité et la progressivité de l’étirement. Afin d’éviter une contrac°réflexe du m dès le début de l’étirement, on lui fait réaliser au préalable une puissante contraction statique, maintenue pdt 20 s, suivie d’1 période de décontraction de 6 s. A l’issue de cette séquence le m est progressivt étiré. Ces techniques se divisent en techniques manuelles réalisées par le praticien et techniques auto passives contrôlées par le sujet lui-même.
On peut égalt utilisé la technique du « contracté relâché » qui lève l’opposition contractile du m. L’étirement manuel du m en activité correspd à une contraction dynamique excentrique aboutissant à une course ext maximale. Ce type d’étirement permet au sujet de contrôler l’intensité de la manœuvre par sa participation active.
2. techniques auto passives : Le patient réalise et contrôle lui-même la technique d’EMT. Sujet réalise lui l’étirement par le biais des mobi arti auto passives. 2nd procédé: on positionne les arti croisant le gpe m ds des positions qui le place en course ext, l’effort d’étirement final étant réalisé soit par l’action de la pesanteur, soit par l’insistance du sujet qui accentue la position. Autopassives: ex droit ant étiré en position debout en saisissant la cheville afin de fléchir totalement le genou et de réaliser une extension de hanche. …position EX/ triceps sural est étiré lorsque le sujet repose sur un banc avec la partie ant du pied, le genou étendu et qu’il laisse le talon vers le sol.(fig 2-91). L’autre situation est représentée par la situation d’auto étirement des ischios jambiers, sujet assis jambes écartées et genoux tendus, le tronc étant incliné progressivt vers l’AVT (fig 2.92)