Jeanne d’Arc La Pucelle d'Orléans prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Jeanne d'Arc est née à Domrémy, le 5 ou le 6 janvier 1412 et morte à Rouen le 30 mai 1431. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria À 13 ans, Jeanne affirme avoir entendu les voix célestes des saintes Catherine et Marguerite et de l’archange saint Michel lui demandant d'être pieuse, de libérer le royaume de France de l'envahisseur et de conduire le Dauphin sur le trône. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria A 16 ans, portant des habits masculins (ce qu'elle fera jusqu'à sa mort, excepté pour sa dernière fête de Pâques), elle traverse incognito les terres bourguignonnes et elle se rend à Chinon où elle est autorisée à voir le Dauphin Charles. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria L'anecdote raconte qu'elle fut capable de reconnaître Charles, vêtu simplement au milieu de ses courtisans, et lui parle de sa mission. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Dès 11 au 24 mars, Jeanne est logée à Poitiers pour faire authentifier sa mission par une commission d’ecclésiastiques. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Après avoir convaincu le dauphin à Chinon, Jeanne devient alors un authentique chef de guerre, pourvu d’une maison militaire avec un écuyer, un intendant et un héraut chargé de porter ses messages. Le duc d’Alençon, qui devint son compagnon d’armes, est ébloui par sa dextérité à monter à cheval et à manier la lance. Il lui offre même un cheval. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Arrivée à Orléans le 29 avril, elle est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les capitaines de guerre sont réservés. Avec sa foi, sa confiance et son enthousiasme, elle parvient à insuffler aux soldats français désespérés une énergie nouvelle et elle les conduit à la victoire: les Anglais levent le siège de la ville dans la nuit du 7 au 8 mai 1429. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Après cette victoire, célébrée chaque année à Orléans ces deux jours, on la surnomme la « Pucelle d'Orléans ». prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Le 17 juillet 1429, dans la cathédrale de Reims, en la présence de Jeanne d'Arc, Charles VII est sacré par l'archevêque Renault de Chartres. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Le 23 mai 1430, Jeanne est faite prisonnière sous les remparts de Compiègne par le bourguignon Jean de Luxembourg, qui vend sa prisonnière, en novembre, aux Anglais pour 10 000 livres tournois. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Elle est accusée d‘hérésie et interrogée sans ménagement à Rouen. Elle est emprisonnée dans le donjon du château de Philippe Auguste ; seule une tour de la construction est parvenue jusqu'à nous et appelée maintenant Tour Jeanne d'Arc. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Le procès débute le 21 février – la torture était une étape nécessaire à un "bon procès“. L’absence de la torture a servi d'argument pour une origine "noble" de Jeanne d'Arc. Les bourreaux n'auraient pas osé porter la main sur elle. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Jeanne est trouvée coupable d'être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d'hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des saints. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Le 30 mai 1431, elle est brûlée vive place du Vieux-Marché à Rouen. Elle rend l'âme en criant trois fois « Jésus ». Selon les témoignages, elle est voilée et placée à plus de trois mètres de hauteur. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria 1455-1456 - un second procès, à la demande de la mère de Jeanne et sur décret du pape espagnol Calixte III, casse le premier jugement pour « corruption, dol, calomnie, fraude et malice » l'élève au rang de martyr. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France. prof. Deparateanu Ana-Maria

prof. Deparateanu Ana-Maria Son amie d’enfance, Hauviette, raconte simplement ses souvenirs avec Jeanne : " Jeanne était bonne, humble et douce fille ; elle allait souvent et volontiers à l’église et aux lieux saints et souvent elle avait honte de ce que les gens disaient qu’elle allait si dévotement à l’église (…) Elle s’occupait comme le font les autres filles, elle faisait les travaux de la maison et filait quelquefois – je l’ai vue -, elle gardait les troupeaux de son père. " prof. Deparateanu Ana-Maria