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Le Temple d'Artémis

Honneur à toi Artémis, Protectrice de la Belle Cité d'Ephèse Le Temple se situait en Turquie, dans l'ancienne ville d'Ephèse qui s'appelle aujourd'hui Selcuk, et qui est située à 50 km au sud d'Izmir. Ce temple fut érigé du milieu du VIIIe siècle au milieu du IIIe siècle av. J.-C. Il a la particularité d'avoir été détruit sept fois en dix siècles. Honneur à toi Artémis, Protectrice de la Belle Cité d'Ephèse Les historiens se demandaient souvent pourquoi construire un tel monument en l'honneur d'une Déesse ? Mais peu importe ce que pensaient les concepteurs, leur mentalité a fait que le Temple d'Artémis fut inscrit sur la plus prestigieuse des listes du monde et cela afin d'honorer la protectrice de leur cité, qui leur apportait prestige et renommée. Le temple d'Artémis était l'un des sanctuaires panhelléniques les plus sacrés. Les vestiges les plus anciens mis au jour remontent au milieu du VIIIe siècle av. J.-C, mais il est certain que le site a servi de sanctuaire bien avant l'époque à laquelle les fouilles permettent de remonter.

Ce dernier sanctuaire abritait les statues d'Artémis et de Zeus où ces dieux étaient vénérés par la population grecque. Le premier temple était primitif (8 colonnes sur 4) cependant le roi Crésus le fit détruire pour en élever un autre beaucoup plus vaste. Sur un soubassement de 155 m sur 60, ce sanctuaire possédait désormais 127 colonnes aux reliefs sculptés. Mais ce dernier Temple fut à son tour détruit pour laisser place au nouveau Monument dessiné par l'architecte grec Chersiphron, encore plus gigantesque que le précédent. A présent, ses colonnes ioniques, parées d'or, s'élançaient à plus de 18 m de hauteur et comportaient des scènes à caractère mythologique sculptées par les plus grands sculpteurs et architectes grecs tels que Scopas, Praxitèle, Phidias et Polyclète.

Ce monument était adressé à Artémis, déesse grecque de la chasteté et de la chasse, souvent aussi de la lumière lunaire. Il n’y eut pas, dans la Grèce archaïque, de monument plus grand : d'une longueur de 138 m et d'une largeur de 71,5 m, il était entouré de 127 colonnes en marbre de 19,5 m de haut. Qui est Artémis ? Fille de Zeus et de Léto, elle est la sœur d'Apollon, qu'elle aide à venir au monde sur l'île d'Ortygie, désormais dénommée Délos, "la brillance". Zeus lui offre, sur sa demande, un arc et des flèches ; Pan lui fait don d'une meute de chiens féroces.   .

Cet incendie fit dire à un historien grec : «Il ne faut pas s'étonner que ce temple magnifique, consacré à Diane eût été brûlé la nuit même qu'Alexandre vint au monde ; la déesse, ayant voulu assister aux couches d'Olympiae, fut si occupée, qu'elle ne put éteindre le feu. » Reconstruit sur l'ordre d'Alexandre le Grand, le nouveau temple, qui fut compté par les Anciens parmi les Sept Merveilles du monde, avait des proportions encore plus gigantesques que le précédent : ses colonnes ioniques, parées d'or, s'élançaient à plus de 18 m de hauteur. Sur leur partie inférieure, des scènes à caractère mythologique avaient été sculptées par les plus grands artistes. Le 6 juillet 356, dans la nuit où naquit Alexandre le Grand, le Temple fut incendié par Herostratus afin que son nom soit immortalisé Le temple renfermait un grand nombre d'œuvres de sculpteurs célèbres. L'une des plus admirables était une statue de Zeus par Myron (vers 450 av. J.-C), mais la plus vénérée était évidemment la statue d'Artémis. La déesse était représentée la tête entourée d'une sorte de panier; son corps était recouvert de divers symboles de la fertilité. Le modèle de la statue du temple fut reproduit à de multiples exemplaires dans la statuaire de l'Antiquité; on en conserve quelques exemples dans les musées de Naples, du Vatican, du Louvre…

Située en territoire turc, cette ville de marbre blanc fut l'une des cités les plus puissantes du monde grec. Un temple aux dimensions si monumentales que les éphésiens durent le construire hors de la ville. La magnificence des vestiges du temple d’Artémis suscite une véritable admiration. L'Asie entière a mis 220 ans à le bâtir... Et il est entouré de 127 colonnes... données par autant de rois. Le temple, qui fut achevé vers le milieu du IIIe siècle av. J.-C., se retrouva isolé après que Lysimaque, en 287 av. J.-C, eut décidé de transférer la ville plus au sud. L’empereur Néron, en premier, commença d'en piller les trésors ; puis le sanctuaire fut de nouveau mis à sac par les Goths sous le règne de Gallien (253-268). Enfin, il fut définitivement détruit en 399 de notre ère, comme tous les autres temples païens, sous les règnes des empereurs Arcadius et Honorius : transformé en une énorme carrière, ses pierres furent sans doute utilisées pour la construction de plusieurs églises, dont l'église St-Jean à Ephèse et, au moins en partie, Sainte-Sophie de Constantinople. Les marchands grecs et romains avaient l'habitude d'offrir une partie de leurs gains à Artémis. Ephèse était célèbre dans l'Antiquité pour son culte rendu à Artémis dans un temple que sa somptuosité faisait classer parmi les Sept Merveilles du monde.

Avec la participation pour la recherche d’images Création Faline Avec la participation pour la recherche d’images Nanouchette7

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