Chlamydia.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
INFECTION A CMV ET GROSSESSE
Advertisements

Les ITS Par : Jessica Poulin & Josée-Anne Ferland.
Chlamydiae dimanche 26 mars 2017 Chlamydiae.
Chlamydiae Civel / Joffin / Karczinski - Microbiologie / ABM2.
Mycoplasme Civel / Joffin / Karczinski - Microbiologie / ABM2.
Infections urinaires - Cystite aiguë non-compliquée
. Surveillance de la rougeole
Le VIH et les IST en France
Infections sexuellement transmissibles (hors VIH)
Les principales maladies sexuelles transmissibles
Les procaryotes particulaires cours 4
Cas clinique 4 module infectieux
Cas clinique infectieux 5
2011 Dr Pinault CIDDIST BRABOIS Dermatologue
Anciens et Nouveaux Virus Respiratoires
Diagnostic des infections virales
Chlamydia trachomatis
Leptospirose, et autres ‘risques infectieux en eau ‘douce’
Maladie de Lyme.
Ba Ecole d’infirmières Hôpital de Rambouillet
Infections urogénitales à gonocoque et Chlamydiae trachomatis Item 95 Carle Paul Dermatologie, Hôpital Purpan, Toulouse Carle Paul Dermatologie, Hôpital.
Prélèvements génitaux
MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Recommandations Afssaps 2008 et Actualisation 2011
LE CHIKUNGUNYA Aedes albopictus (moustique vecteur)
Rubéole D Aussel.
Cours de bactériologie
Les Maladies Transmises Sexuellement (MTS)
MST 330 millions de cas par an en 1999
Le pouvoir pathogène de Staphylococcus aureus repose sur la production de différentes substances, lesquelles ? Toxine érythrogène Entérotoxine Hémolysines.
Infections sexuellement transmissibles bactériennes et Santé Publique
Chapitre 6 Infection et Immunité des Bactéries
 Chapitre 17 Mycoplasmes polymorphe à cause de l’absence de la paroi, ils peuvent traverser les pores du filtres les plus petits micro-organismas.
obligatoire et ultra-filtrable un cycle particulier d’évolution
Brucellose ou fièvre de Malte
Par B. BAULEZ P. LE MERCIER G. LHERMIE O. SEGURA
Fièvre boutonneuse méditerranéenne
MELIOIDOSE.
2012 Dr Pinault CIDDIST BRABOIS Dermatologue
LA TUBERCULOSE Historique Données épidémiologiques Microbiologie
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
F. De Salvador-Guillouët
Mycoplasma.
Généralités sur l’infection
Salpingites aigues Clin. Gyn. Obs. CHUC Pr A.BARKAT 2012/2013.
Les hépatites d’étiologie virale
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Les relations hôte-bactérie
Neisseria gonorrhoeae (Gonocoque)
LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
Mycoplasmes : Mycoplasma, Ureaplasma…
LEPTOSPIROSES.
BONJOUR !.
Chlamydia trachomatis
Toxoplasmose Pr. M. Messast.
MALADIES PAR INOCULATION. Maladie de Lyme Spirochète: Borrelia burgdorferi, B. garinii, B. afzelii Découverte du germe (ville du Connecticut): la boucle.
METHODES DE DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
Les infections sexuellement transmissibles en 2016
Les virus herpes simplex: HSV-1 et HSV-2
Transcription de la présentation:

Chlamydia

Généralités (1) Bactéries intracellulaires => Importance de l’hypersensibilité retardée => Nécessité de cultures cellulaires pour les cultiver => Utilisation d’antibiotiques à pénétration cellulaire Cycle de multiplication complexe corps élémentaire (0,3 µl) élément virulent: incapable de se multiplier, adapté au transit extracellulaire, constitue la forme infectieuse - corps réticulé (0,5 µl à 1 µl) assure la multiplication: adapté au milieu intracellulaire, forme métaboliquement active

Cycle de multiplication Corps élémentaire Entrée dans la cellule hôte Différenciation des CE en CR Multiplication des CR et différenciation en CE Relargage des CE infectieux Lyse cellulaire

Généralités (2) Genre Chlamydia: 3 espèces 2 genres et 9 espèces Genre Chlamydia: 3 espèces 1 seule rencontrée chez l’Homme: C. trachomatis dont il existe 2 biovars et 18 sérovars Genre Chlamydophila: 6 espèces 2 espèces rencontrées chez l’Homme: C. pneumoniae C. psittaci

Chlamydia trachomatis

Infections par contacts étroits 1) Pouvoir pathogène Réservoir: Homme Infections par contacts étroits Trachome sérovars A à C Une des premières causes de cécité dans le monde Touche les PVD à bas niveau d’hygiène 500 millions de cas dans le monde Conjonctivite folliculaire qui évolue sur des années vers une kératoconjonctivite

Conjonctivites à inclusions sérovars D à K Touche les nouveaux-nés (contamination lors du passage de la filière génitale), le grand enfant et l’adulte (contamination lors de bains en piscine ou par contacts sexuels) Conjonctivite folliculaire

Lymphogranulomatose vénérienne (LGV ou maladie de Nicolas Favre) sérovars L (L1, L2 et L3) IST, répandue dans les régions tropicales, rare en France incubation: 3 - 30 jours 3 stades: lésion primaire cutanée - papule non indurée, souvent érosive, indolore, rapidement résolutive (micro-chancre) - habituellement siège génital Atteinte ganglionnaire (2 à 6 semaines) - polyadénopathie inguinale ou crurale, généralement unilatérale - indolores, deviennent inflammatoires puis fistulisation - signes généraux Phase tertiaire tardive (lésions destructrices, trbles drainage lymph)

Infections urogénitales non spécifiques sérovars D à K IST, répandue dans les pays industrialisés (prévalence 2,9%) Représente 30 à 50% des urétrites non gonococciques chez l’homme et autant de salpingites chez la femme) Portage asymptomatique => urétrite mucopurulente pouvant se compliquer d’épididymite => cervicite peut passer inaperçue, salpingites => proctites => Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis: péritonite localisée Complications possibles: stérilité, GEU

Infections néonatales 2à 5% des femmes enceintes seraient porteuses de C. trachomatis transmission ascendante possible mais rare Risque de contamination au moment de l’accouchement = 25 à 70% en cas de cervicite Incubation: 1 à 2 semaines Conjonctivite mucopurulente, rhinite Dans 3 à 18% des cas: pneumopathie alvéolo-interstitielle retardée Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter entité clinique à étiologie multiple associe conjonctivite + urétrite + polyarthrite

2) Diagnostic Direct Prélèvements doivent être riches en cellules - Milieu de transport doit être adapté à la technique de détection - Le siège du prélèvement est fonction de la localisation de l ’infection - infection génitale à C. trachomatis chez l’homme : . prélèvement endo urétral . urine du premier jet chez la femme : . endocol . biopsie d ’endomètre, des trompes . urine 1er jet - localisations extra génitales à C. trachomatis conjonctives : éliminer les exudats purulents. trachome : grattage de la conjonctive supérieure. pneumopathies du nouveau-né et adulte : - écouvillonage pharyngé - aspiration endotrachéale

1) Culture cellulaire : méthode de référence pour C. trachomatis - cellules Mac Coy ou Hela 229 puis recherche d’inclusions caractéristiques en immunofluorescence après 48 H d’incubation (laboratoires spécialisés). 2) Diagnostic « rapide »: détection des antigènes peu sensible réalisation de frottis et mise en évidence des corps élémentaires par Immunofluorescence directe (lecture délicate) - ELISA

Indirect 3) Biologie moléculaire PCR très sensible et spécifique pour C. trachomatis - milieux de transport spécifiques - développement sur urines 1er jet Indirect Microimmunofluorescence (MIF) Titre toutes les classes d’Ig ou spécifiquement les IgG, IgA,IgM Infections génitales basses et trachome: peu d’intérêt Infections profondes +++ seuil > 128 titre élevé => en faveur d’une infection profonde

Chlamydophila pneumoniae et Chlamydophila psiattaci

- transmission interhumaine 1) Pouvoir pathogène C. pneumoniae - transmission interhumaine - bronchites, sinusites, pharyngites - pneumonies atypiques - prévalence faible chez l’enfant, atteint 25 à 50% chez l’adulte C. psittaci - réservoir animal (oiseaux, mammifères) => zoonose - ornithose - psittacose - maladie sporadique, souvent professionnelle - incubation: 1 -2 semaines - pneumopathie atypique

2) Diagnostic Direct Indirect difficile pour C. pneumoniae et C. psitacci PCR multiplexe pour la recherche de pathogènes respiratoires (C. pneumoniae) Indirect Microimmunofluorescence (MIF) infection à C. pneumonia - seuil > 1/512 - séroprévalence élevée - réactions croisées infection à C. psitacci - seuil > 1/256

Traitements C. trachomatis: - doxycycline 14 à 21 jours - azithromycine: dose unique 1g pour urétrites et cervicites - fluoroquinolones Prévention +++ C. pneumoniae, C. psittaci: doxycycline ou macrolides 10 - 15 jours