Débat participatif La vie chère « Les Français n’ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d’achat baisse » Ségolène Royal
Les déclarations de Ségolène Royal sur la vie chère : « Je crois que, pour les catégories populaires, le passage à l’euro a provoqué une hausse des prix, faute d’un contrôle efficace, notamment sur les produits alimentaires. L’Europe a donc été vécue comme un facteur de réduction du pouvoir d’achat. » Cette baisse du pouvoir d’achat fragilise les classes moyennes et populaires. « Je prends l’engagement de remettre de la vérité dans le calcul de la hausse des prix, avec les associations de consommateurs, les associations de retraités et ceux qui sont aux bas salaires, parce que je crois que c’est à partir d’un calcul juste que la parole politique est crédible pour cette revalorisation des bas salaires. »
Les déclarations de Ségolène Royal sur la vie chère : « Nous avons aujourd’hui des familles à revenus moyens qui basculent, petit à petit, dans l’endettement, et qui n’arrivent pas à faire face à des dépenses élémentaires, notamment les dépenses éducatives. (…) Nous sommes également très soucieux des problèmes que rencontrent les Français concernant la hausse du coût de l’énergie. (…) Là, nous touchons du doigt l’émergence de besoins sociaux qui se traduisent par une régression du pouvoir d’achat et du niveau de vie. » « Pour le pouvoir d’achat : les socialistes doivent moins taxer le travail que le capital. Pourquoi, sinon, se proclamer socialistes ? La gauche ouvrira donc une conférence salariale qui, au-delà de la nécessaire et évidente augmentation du SMIC, confortera tous les salariés et notamment les plus modestes dans leur travail et renforcera aussi notre économie. »
La baisse du pouvoir d’achat, c’est d’abord la vie chère à laquelle les Français sont confrontés : Logement : L’indice des loyers a connu au deuxième trimestre 2006 sa deuxième plus forte hausse depuis 2001. La part consacrée au logement a atteint son plus haut niveau depuis 20 ans. Alimentation : L’alimentation pèse dans le budget des ménages, surtout pour les plus modestes. Énergie - Les prix de l’énergie ont explosé ces dernières années. Transports : en moyenne, 15% des dépenses des ménages sont consacrées aux transports. Endettement : De plus en plus de surendettement, quel que soit l’âge ou la tranche de revenu.
Les revenus modestes et précaires Revenus modestes : La valeur travail s’est considérablement affaiblie depuis quelques années. L’apparition des travailleurs pauvres (80% de femmes) est un phénomène caractéristique de cette déconsidération. Les socialistes ont au contraire annoncé leur intention d’augmenter le SMIC à 1500 euros. Revenus précaires : De trop nombreux Français souffrent non seulement de faibles revenus mais également de revenus précaires (minima sociaux, CDD, temps partiel ou intérim). Ces situations touchent en priorité les jeunes, les femmes seules et les catégories les plus fragiles, qui ne peuvent partir en vacances, se loger, se soigner. Retraites : Ségolène Royal a fortement insisté sur la nécessité de revaloriser les petites retraites, soulevant plus généralement la question de la réforme des retraites.
L’augmentaion du coût de la vie explique une telle progression des dépenses
Quelques questions pour ouvrir les débats : Comment concevoir un indice des prix sincère et démocratique ? Comment favoriser l’accès des Français au logement et lutter contre la spéculation immobilière ? Comment concilier l’accès aux transports pour tous avec le respect de l’environnement ? Comment limiter le surendettement des ménages ? Faut-il encadrer plus les crédits à la consommation ? Comment préserver une structure des salaires incitative pour les revenus intermédiaires et conciliable avec l’augmentation du SMIC ?