Photointerprétation fine, cartographie à haute résolution et diagnostic sylvicole Guy Lessard, ing.f., M.Sc., CERFO 1 er octobre 2008 MRNF, Comité d’arrimage Régions 07 et 08, Lanaudière et Laurentides Auberge du Lac Taureau, St-Michel-des-Saints
Difficulté actuelle à prescrire particulièrement face à la variabilité Écart important entre ce qu’on trouve sur le terrain par rapport à la prescription bureau Méthodologie actuelle du regroupement de Pe questionnée Sous-utilisation de la cartographie Limites cependant de la cartographie pour la composition et les structures Sentiment d’urgence de vouloir faire mieux CONTEXTE
LOCALISATION Notre-Dame-de-Pontmain
Souvent, dans la pratique actuelle, on regroupe des PE… Formation d’un ensemble à chêne rouge
Statistiquement - Grandes moyennes inappropriées - Chiffres avec intervalles de confiance étonnants - PE souvent trop petite pour saisir la variabilité Écart avec le terrain avec conséquences - refus des prescriptions - action sylvicole peu optimisée Enjeux de composition difficiles à gérer (également enjeux comme la structure) Peu satisfaisant
Solutions?
Ajouter les types écologiques ? Difficulté d’intégration Précision de l’information demeure insuffisante
Augmenter le N de PE? Augmenter les superficies des PE? Approche traditionnelle périodiquement proposée mais qui semble éternellement Insuffisante
Quelle place donner à la cartographie? La photointerprétation donne de l’information spatiale importante et utilisable Une cartographie plus fine pourrait combler certains besoins d’information sur la structure et la texture Avancées technologiques prêtes (haute résolution, méthode semi-automatisée, etc.)
DEVIS Composition : essences par classe de 10 % Classes de densité : doubles au besoin Structure : Verticale (au besoin H, doubles AGE, VIR, JIR) Horizontale Sociabilité des espèces (agglomération) Présence et dimension de trouées Perturbation et année (décade). Position topographique (H, M, B). Type écologique, dépôt meuble, drainage, pente Contraintes aux opérations (pente, humidité)
Photointerprétation fine Impacts à Pontmain : -Les MJ et les peuplements mixtes deviennent négligeables -De nouveaux types apparaissent FE6 Érablières à CHR FE35 Érablières riches à feuillus nobles
Apports (à Pontmain) Donc Meilleure aptitude À préciser les objectifs À définir des modalités Prescription beaucoup plus sûre
Lien carto et inventaire Idéalement : sondage après carto! Possibilité de PE allégée (méthode Jacques Duval, MRNF) Intérêt accru du cheminement, de points de contrôle Cartes thématiques Appellation carto et composition par PE H, âge, perturbation, structure carto et structure par PE
Exemple carte thématique
Station très riche Production ER et feuillus nobles Les P.E. confirment la présence de feuillus nobles
Analyse et regroupement Formation des peuplements forestiers Une entité technique commode utilisée pour les actions sylvicoles Une partie de forêt qui, par sa composition, son âge, sa structure, sa productivité et d’autres caractéristiques, se distingue essentiellement des alentours, constituant une surface boisée minimale acceptable pour être utilisée lors de la planification de travaux sylvicoles et d’aménagement
Carte de peuplement et prescription CJpb CPI CJ
Diagnostic sylvicole Idéalement : éviter la validation de conformité Importance d’une démarche structurée argumentée utilisant le concept de peuplement cible Prise en considération de la variabilité des paramètres Intérêt du processus de solution de problèmes
Diagnostic sylvicole Processus de solution de problèmes 1- Identification du peuplement cible 2- Analyse et constat (écart) 3- Identification des problèmes Ex :peuplement dégradé (CFC:7m 2 /ha) mal régénéré en BOJ 4- Identification des solutions Ex :ne pas intervenir optimiser le lit de germination 5- Choix de la solution (discussion) 6- Choix du traitement correspondant et modalités 7- Suivi
Préférable d’optimiser l’utilisation de la cartographie que de continuer à investir seulement dans l’inventaire. Potentiel de la photo-interprétation fine pour une cartographie plus précise (en attendant les nouvelles méthodes annoncées par la DIF. Elle permet : - de décrire la forêt avec plus de détails (compo, structures,types...) - de mieux connaître la variabilité présente et la gérer - de mettre en perspective les placettes d’inventaire Les prescriptions sylvicoles sont plus sûres, se rapprochent plus du terrain et il est plus aisé de définir les modalités CONCLUSION Proposition : Que tous les secteurs du PAIF où une grande variabilité est anticipée soient traités par photo-interprétation fine pour de MEILLEURES PRESCRIPTIONS SYLVICOLES
MERCI