La saga Ferrari en 46 modèles Ferrari en chiffres - Environ 150 000 Ferrari ont été construites depuis 1947, année de l'établissement de Ferrari comme constructeur. - 6 573 modèles ont été vendus en 2010. - La Ferrari la plus vendue de l'histoire est la 360 qui, toutes versions confondues, s'est écoulée à environ 17 000 exemplaires. - Certaines Ferrari historiques sont négociées à plusieurs millions d'euros, en particulier les 250. En 2009, une 250 Testa Rossa de 1957 a atteint le prix record de 9 millions d'euros lors d'une vente aux enchères. En 2010, une transaction de particulier à particulier s'est élevée à environ 13,5 millions d'euros pour une 250 GTO. http://www.linternaute.com/
Première voiture estampillée Ferrari, la 125 S (pour Sport) est produite à trois exemplaires en 1947. Grâce au V12 dessiné par Gioacchino Colombo, la 125, qui pouvait aller jusqu'à 210 km/h, apportera les premiers succès en course à Ferrari.
Ferrari 166 MM D'abord prévues pour la course, les 166 sont adaptées pour la route à travers le modèle Inter. Sur les circuits et les rallyes, la 166 MM impose sa griffe. Ce coupé, produit à quelques dizaines d'exemplaires entre 1948 et 1953, est aujourd'hui l'une des voitures de collection les plus prisées.
Ferrari 166 Inter Produite entre 1948 et 1950, la 166 Inter est la première voiture de série siglée Ferrari non destinée à la course. Orientée vers le marché américain, elle permet à la firme italienne de se faire un nom à l'étranger.
Ferrari 212 Inter Basée sur le châssis de la 166 MM, la 212 Inter, qui sort des usines Ferrari entre 1951 et 1953, est adaptée à divers types de carrosserie, du coupé au cabriolet en passant par la berline. En partie élaborées par Vignale, les formes de certaines 212 sont aussi confiées pour la première fois au carrossier Pininfarina.
Ferrari 375 America Écoulée à une dizaine d'exemplaires, la 375 America est mise sur le marché à partir de 1953, à un prix exorbitant pour l'époque. Les lignes légères et sobres dessinées par Pininfarina pour ce coupé ainsi que l'attention portée au luxe intérieur y sont pour beaucoup.
Ferrari 250 GT California Spyder Fruit d'une association entre Pininfarina pour le dessin et Scaglietti pour la construction, la 250 GT California Spyder est l'un des cabriolets les plus élégants jamais conçus. Comme son nom l'indique, elle est destinée à de riches personnalités américaines. Elle sera produite entre 1958 et 1963, avec deux empattements différents (2,40 m et 2,60 m).
Ferrari 250 GT Coupé Révélée en 1954 à Paris, la 250 GT Coupé ne révolutionne pas la philosophie Ferrari, empreinte avec ce modèle de lignes classiques signées Pininfarina. En revanche, la marque italienne développe pour la première fois une production en série permettant à plus de trois cents 250 GT Coupé de trouver preneur.
Ferrari 250 GT Cabriolet Plus sobre que la 250 California, la 250 GT Cabriolet se différencie par un habitacle plus raffiné et spacieux, ainsi que par un coffre plus grand. Présentée au public trois ans après le coupé, cette 250 fut produite à quelque 300 unités.
Ferrari 250 GTO Résumant à elle seule la philosophie Ferrari, la 250 GTO (pour Gran turismo omologato) est un concentré de technologies avant tout destiné aux circuits. Dessinée à l'aide d'une soufflerie par Scaglietti et produite à 36 exemplaires entre 1962 et 1964, la 250 GTO est pour beaucoup l'icône suprême de la firme italienne. Élaborée dans le plus grand secret, elle est d'emblée surnommée "le monstre" pour ses performances en course GT (280 km/h en vitesse de pointe).
Ferrari 250 GT 2+2 Née en 1960, la 250 GT 2+2 révolutionne la philosophie de Ferrari en intégrant pour la première fois quatre véritables places à l'un de ses modèles de série. Première familiale de la marque, cette voiture rencontre un large succès, s'écoulant à près d'un millier d'unités, représentant au début des années 1960 près de deux tiers des ventes de Ferrari.
Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso Dernière née de la mythique gamme des 250, la Berlinetta Lusso est au carrefour des exigences de course et de luxe. Son avant racé, composé de deux paires de trois phares agencés en triangle liés par une barre horizontale en métal font tout le charme de ce coupé qui succède au cœur de la dynastie à la 250 GT Coupé.
Ferrari 275 GTS Les 275 ont la lourde tâche de remplacer les mythiques 250 à partir de 1964. Outre le coupé GTB, Pininfarina propose une carrosserie entièrement redessinée avec la 275 GTS, le cabriolet qui supplée les 250 GT California Spyder et 250 GT Cabriolet.
Ferrari 330 GT 2+2 Présentée en 1964, la 330 GT 2+2 remplace le modèle éponyme à succès de la gamme des 250. La transition avait été assurée par la 330 America dont seul l'avant est modifié chez la 330. Ce nez est d'abord orné de quatre phares avant qu'une seconde série inspirée de la 275 lui en ôte deux.
Ferrari 330 GTC Premier modèle Ferrari dont le nom est apposé sur la carrosserie sous celui de la marque mère, la 330 GTC circule à partir de 1966. Dessinée mais également carrossée par Pininfarina, cette voiture s'écoulera à 598 exemplaires dont beaucoup réalisés sur mesure.
Ferrari 275 GTB4 À l'instar des précédentes 275, la GTB4, née en 1964, se caractérise par son long nez avant mais diffère par ses larges et rondes optiques avant. La mécanique évolue également puisque munie désormais de quatre arbres à cames.
Dino 206 GT Afin de rendre hommage à Dino Ferrari, le fils d'Enzo, mort à l'âge de 24 ans en 1956, une gamme de modèles estampillés Dino est créée une décennie plus tard. Même si elle ne porte pas le blason Ferrari, la Dino 206 GT est intimement liée à la marque mère comme le suppose la campagne de publicité lancée à l'époque : "Petite, performante, sûre... presque une Ferrari".
Ferrari 365 Daytona Succédant à la 265 GTB4, la 365 GTB4 est surnommée Daytona dès sa présentation à Paris en 1968. Son nez massif et ses phares carénés concluant un compartiment moteur très effilé contrastent avec le court espace arrière, lui donnant ainsi un aspect agressif. Elle est la dernière voiture produite avant l'entrée de Fiat au sein du capital de Ferrari.
Ferrari 365 GTC Héritière de la 330 GTC, la 365 GTC ne se distingue pas par ses formes révolutionnaires puisque seuls quelques changements mécaniques sont réalisés. Connaissant un relatif désamour (seuls 168 unités sont vendues en deux petites années de production), elle est éclipsée par le succès et la silhouette audacieuse de la Daytona.
Dino 246 GT Hormis quelques éléments du moteur et un empattement plus long, la Dino 246 GT est similaire à la 206. De même, la philosophie est identique dans ce modèle produit en 1969 et 1974 : le contexte économique morose pour Ferrari impose de vendre davantage à moindre coût. Avec les petites mais robustes Dino, le succès est au rendez-vous puisque 2487 exemplaires de 246 GT sont vendues.
Ferrari 365 GT4 2+2 La 365 GT4 2+2 offre le plus grand habitacle jamais observé dans une Ferrari. Dévoilée en 1972, elle allie un luxe raffiné et un puissant V12, faisant monter le prix du modèle. Avec les 400 qui lui succéderont, elle préfigure un prototype jamais construit en série : la Pinin, unique voiture à quatre portes siglée Ferrari.
Dino 246 GTS Lancée en 1972 pour renouveler les ventes de la 246 GT, la Dino 246 GTS se démarque par son toit amovible. Muni comme les précédentes voitures Dino d'un modeste V6, ce spyder s'écoule à 1274 unités jusqu'en 1974.
Ferrari 308 GTB Succédant à la Dino 246 comme le modèle d'entrée de gamme de Ferrari, la 308 GTB ne reprend que le V8 de la Dino 308 GT4 qui avait assuré une brève transition entre la 246 et la Ferrari 308 avec une audacieuse configuration 2+2. Dessinée par Pininfarina, la 308 de Ferrari gagne en personnalité avec des lignes plus fines.
Ferrari 400 Automatic i Comme son nom l'indique, la 400 Automatic est la première Ferrari à transmission automatique. Remplaçante de la 365 GT4 2+2, la 400 Automatic, sortie en 1976, sera modifiée en 1979 afin d'intégrer une injection directe en lieu et place du carburateur, trop pollueur. La 400 Automatic i est ainsi née.
Ferrari Mondial 8 Succédant à partir de 1980 à la 308 GT4, dernière Dino, la Mondial 8 reprend sa ligne directrice : quatre vraies places et un moteur en position arrière centrale. Comme toutes les Mondial à venir, elle se caractérise par les touches de noir qui allongent sa silhouette rouge.
Ferrari Mondial Quattrovalvole Petite sœur de la Mondial 8, la Mondial Quattrovalvole (pour quatre soupapes) retrouve la puissance que n'avait pas son aînée grâce au passage de deux à quatre soupapes par cylindre, un choix préféré à celui du turbo, alors en vogue dans l'industrie automobile. Entre 1982 et 1985, plus d'un millier de modèles sont produits.
Ferrari GTO Vingt ans après la mythique 250 GTO, les trois initiales sont remises au goût du jour. Directement inspirée des modèles de course, la GTO n'a rien à leur envier. Capable de dépasser les 300 km/h, ce modèle, dévoilé en 1984 à Genève, a immédiatement séduit les puristes. Les 272 modèles ont tous été vendus avant le début de la production.
Ferrari Testarossa Dévoilée au Lido à Paris devant un parterre de stars en 1984, la Testarossa, qui reprend le patronyme de deux modèles de 250 et de 500, rompt avec les lignes de ses aînées. Le carrossier Pininfarina a en effet innové avec ses larges grilles latérales d'entrée d'air.
Ferrari 328 GTB Légère évolution de la 308, la 328 GTB ne connaît que peu de modifications techniques, les principales évolutions étant des pare-chocs avant et arrière plus massifs qu'auparavant, inspirés par la Testarossa. Présentée en 1985 à Francfort, la 328 connaît un franc succès avec plus de 7 400 unités écoulées.
Ferrari 412 Douze ans après l'introduction de la 365 GT4 2+2, Ferrari et Pininfarina ponctuent cette gamme des grandes berlines à quatre places avec la 412, qui arrive sur le marché en 1985. Un coffre plus volumineux et, pour la première fois chez Ferrari, l'intégration de l'ABS en option caractérisent la 412.
Ferrari Mondial T Ultime expression de la série Mondial, la Mondial T, commercialisée entre 1989 et 1993, se distingue par la disposition de son moteur, non plus transversale mais longitudinale, lequel est couplé avec une boîte de vitesse transversale formant ainsi le T éponyme.
Ferrari Mondial T Ultime expression de la série Mondial, la Mondial T, commercialisée entre 1989 et 1993, se distingue par la disposition de son moteur, non plus transversale mais longitudinale, lequel est couplé avec une boîte de vitesse transversale formant ainsi le T éponyme.
Ferrari F40 Pour son 40e anniversaire, Ferrari conçoit une digne héritière à la GTO avec sa célèbre F40. Cette voiture, dévoilée en 1987, est symbolique puisque c'est la dernière chapeautée et présentée par Enzo Ferrari qui disparaît l'année suivante. Elle se distingue par son look futuriste et son aileron arrière.
Ferrari 348 TB Afin de suppléer la 328, Ferrari repense entièrement sa petite sœur, la 348, qui fait son apparition en 1989 à Francfort. Premier modèle de l'après Enzo Ferrari, elle est largement inspirée de la Testarossa à qui elle emprunte ses larges entrées d'air latérales.
Ferrari 456 GT Renouvelant le secteur des coupés quatre places laissé à l'abandon depuis l'arrêt de la production des 412 trois ans plus tôt, la 456 GT fait l'unanimité dès son lancement en 1992. Sobriété des lignes mais performances inédites pour un tel modèle (plus de 300 km/h en vitesse de pointe annoncés) sont les arguments de la 456.
Ferrari F512 M Dernière évolution de la Testarossa présentée en 1994 (après la 512 TR), la F512 M apporte d'importantes modifications tant au niveau mécanique (voiture allégée, aérodynamique et performances améliorées) que stylistique (phares carénés à la place de phares escamotables).
Ferrari F355 Berlinetta Remplaçante de la 348, la F355, ici dans sa configuration Berlinetta commercialisée à partir de 1994, perpétue ses lignes tout en préfigurant la silhouette plus arrondie que Pininfarina réservera aux modèles suivants.
Ferrari F50 Pour célébrer son cinquantième anniversaire, Ferrari propose à partir de 1995 la F50, produite à 349 exemplaires, un de moins que le nombre d'acheteurs potentiels pour la rendre plus exceptionnelle encore. Elle se veut plus arrondie que sa devancière, la F40.
Ferrari 550 Maranello Née en 1996, la 550 Maranello reprend le V12 positionné à l'avant de la 456. Elle emprunte aussi à cette dernière des lignes épurées qui vieillissent la F512 M dont la 550 est l'héritière désignée.
Ferrari 360 Modena Première Ferrari 100 % aluminium, la 360 Modena, dévoilée en 1999, est la remplaçante de la F355. Plus légère et plus rigide, elle rompt avec cette dernière en abandonnant la traditionnelle calandre centrale grillagée à l'avant. Avec plus de 17 000 unités écoulées tous modèles confondus, la 360 est la Ferrari la plus vendue de l'histoire.
Ferrari Enzo Afin de rendre hommage à son défunt fondateur, Ferrari conçoit une supercar de prestige, réunissant l'ensemble des technologies de pointe exploitées en Formule 1 et le dessin le plus élancé de Pininfarina. Baptisée Enzo et présentée en 2002 au Mondial de l'automobile à Paris, la remplaçante de la F50 atteint les 660 ch grâce à un tout nouveau moteur V12 à 65°. Pour goûter au rêve, construit à 399 unités, un chèque pouvant aller jusqu'au million d'euros est nécessaire.
Ferrari F430 Remplaçante de la 360 Modena, la F430 est dévoilée en 2004 au Mondial de Paris. Propulsée par le V8 4,3 l de 490 chevaux, l'Italienne profite également de nombreuses innovations technologiques issues de la Formule 1. Prix à sa sortie : 175 000 euros.
Ferrari 612 Scaglietti Élaborée par Pininfarina et Ferrari en l'honneur du carrossier Sergio Scaglietti, la 612 Scaglietti est présentée en 2004 comme l'héritière de la 456. Tout aussi classique sur la forme, la 612 se démarque par un plus long empattement et une électronique omniprésente
Ferrari California Dévoilée en 2008 à Paris, la California est le premier coupé cabriolet Ferrari grâce à son toit rétractable. Empruntant beaucoup à l'esthétique de la 599 GTB Fiorano, elle reprend le nom de la légendaire 250 California.
Ferrari 458 Italia Dévoilée en 2009 à Francfort, la 458 Italia est le fruit d'une longue réflexion sur l'aérodynamique. Un double enjeu : perfectionner les performances du modèle tout en diminuant sa consommation. Comme sur la F430, son moteur est placé en position arrière centrale mais ses phares inaugurent la technologie LED chez Ferrari, mise en valeur par des optiques très étirées.
Ferrari 599 GTO Plus rapide en essais que la Enzo, la 599 GTO est selon Ferrari son modèle de route le plus rapide jamais produit. Présentée à Maranello en 2010, elle développe près de 670 ch grâce à son puissant V12. Dérivée de la plus modeste 599 GTB Fiorano, cette série limitée à 599 exemplaires atteint les 335 km/h.
Ferrari FF Dernier bébé de Ferrari, la FF (pour Ferrari Four) s'est montrée pour la première fois en mars 2011 au Salon de Genève. Premier coupé Ferrari à tendre vers le format break de chasse, la FF est le fruit de l'imagination de Pininfarina. Malgré son apparence passe-partout, il en coûte au minimum 261 000 euros pour en devenir propriétaire.
LaFerrari LaFerrari est l'ultime création du constructeur au cheval cabré. Cette hypercar est animée par le V12 6.3 l de 800 ch associé au bloc électrique de 163 ch. LaFerrari de 963 ch expédie alors le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes, atteint les 300 km/h en 15 secondes et dépasse allègrement les 350 km/h. Prix des 499 unités produites : 1,2 millions d'euros.
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