APERCU DES CONDITIONS ÉCONOMIQUES ET SOCIALES EN AFRIQUE EN 2008 par La Commission économique pour l’Afrique & La Commission de l’Union africaine
2 1.La crise économique mondiale a durement frappé les économies africaines 2.Croissance soutenue avant la crise compte tenu des réformes politiques et institutionnelles ainsi que la réduction des conflits et des conditions favorables extérieures 3.Sans trop de diversification et une faible productivité l’agriculture est le secteur le plus important. La crise alimentaire est toujours là Les traits saillants
3 L’évolution économique mondiale et ses répercussions pour l’Afrique Les perspectives à moyen terme demeurent sombres La crise économique et financière s’aggrave –Récession globale mondiale en 2009 –Le commerce mondial est en baisse –Chute des prix des matières premières –Renchérissement de l’emprunt et chute du flux des capitaux (IDE) –Ralentissement du flux de l’aide Les répercussions pour l’Afrique: –Décélération économique sévère –Réduction des revenus à l’exportation –Chute des récettes publiques –Ralentissement de la réduction de la pauvreté et des objectifs du OMD –Différences entre les pays
Taux de croissance en baisse en 2009
5 Les principaux facteurs responsables de la croissance (1) Forte demande des produits de base; ce qui s’est traduit par la hausse des prix à l’exportation jusqu’à la mi-2008 Gestion macroéconomique améliorée ─L’amélioration de la stabilité macroéconomique malgré la pression des prix du pétrole et des produits alimentaires dans la première moitié de 2008 ─Baisse de la dette extérieure grâce à l’allègement de la dette (malgré une large dette privée externe) ─La consolidation des équilibres fiscaux et des comptes courants est toujours un défi majeurs pour les pays importateurs de pétrole Le flux des capitaux, particulièrement ceux de l’Investissement direct étranger et de l’Aide publique au développement Réformes institutionnelles et efforts accrus pour le développement du secteurs privé La reprise après les conflits ( la Sierra Leone, le Libéria et les autres) et la consolidation de la paix (Kenya). Diminution générale des conflits entre les pays
6 Performance accrue dans les secteurs clés –L’agriculture, secteur phare de la croissance dans plusieurs pays exportateurs bien que le déficit alimentaire existe dû à la faible capacité d’investissement et à l’absence de résistance aux variations climatiques –Exportation des mines et des matières premières: forte croissance grâce à la hausse des prix ( les premiers six mois de 2008) –Des secteurs niches: le secteur manufacturier (le textile), le secteur du tourisme, l’agriculture (l’horticulture, les légumes) –Malgré une certaine fragilité dans les marchés globalisés Les principaux facteurs responsables de la croissance(2) Absence d’une véritable diversification: la structure des économies africaines est encore plus déséquilibrée qu’elle l’était il y a 45 ans
7 La croissance des pays producteurs de pétrole varie substantiellement à travers les sous-régions Les pays exportateurs de pétrole ont contribué de 53,3% et de 61,4% au PIB et au taux de croissance du PIB en2008 respectivement L’Afrique de l’Est, sous région non productrice de pétrole et ayant une exportation limitée de minerais a continué d’assurer la première place dans le domaine de la croissance pour la quatrième année consécutive L’Afrique Centrale est à la traîne de tous les autres régions pendant la même période malgré des ressources abondantes
8 Tendances du développement social Les progrès accomplis sont mitigés Remarquable progrès du taux d’inscription bruts dans le primaire, la vaccination contre la rougeole, l’utilisation des moustiquaires imprégnées, réductions du taux de prévalence du VIH dans certains pays et aspects le de l’égalité entre les sexes Les progrès limitées dans la lutte contre pauvreté, l’éradication de la faim, la mortalité maternelle et du traitement des disparités fondées sur le sexe, le revenu et l’invalidité
Pauvreté et chômage Les taux de pauvreté et de chômage sont élevés surtout au sein des groupes défavorisés Parmi les principaux défis à relever pour favoriser l’inclusion sociale des groupes vulnérables figurent –Le non respect des engagements pris et la non exécution des politiques adoptées; –L’insuffisance des ressources financières allouées aux programmes sociaux –Le déficit en capacités techniques et le manque des données pertinentes pour appuyer les politiques –Les guerres et les conflits 9
Pauvreté et chômage L’Afrique doit promouvoir l’inclusion sociale des groupes vulnérables et marginalisés et renforcer les systèmes de protection sociale rendue urgente par les récentes crise alimentaire et par la récession économique mondiale 10
Education Remarquable progrès du taux d’inscription bruts dans le primaire Même si le taux de scolarisation dans le primaire s’améliore, celui du nombre d’élèves qui achèvent les études primaires reste un domaine de préoccupation. Entre 1999 et 2006, le taux d’achèvement des études s’est amélioré en passant de 49% à 60% en Afrique subsaharienne et de 86% à 92% en Afrique du Nord Le taux brut de scolarisation dans l’enseignement secondaire a augmenté en Afrique subsaharienne, passant de 25% en 1999 à 32% en 2006 Les difficultés les plus importantes qui se posent dans l’enseignement secondaire et dans l’enseignement supérieur sont notamment le manque d’enseignants qualifiés et de ressources pour faire face aux coûts des études 11
Santé Progrès contrastés dans la lutte contre le VIH/sida et d’autres épidémies et dans la réduction des taux de mortalité infanto-juvénile et maternelle Le VIH/sida reste la principale cause de morbidité et de mortalité des adultes sur le continent Les tendances globales de l’incidence, de la prévalence de la tuberculose et de la mortalité due à cette maladie ont été à la hausse en Afrique subsaharienne, contrairement à celles de l’Afrique du Nord Le paludisme demeure la principale cause de la mortalité post- infantile et de l’anémie des femmes enceintes en Afrique Les maladies pouvant être évitées et la malnutrition restent les principales causes des taux élevés de mortalité infantile et d’enfants de moins de cinq ans. Le continent a toutefois enregistré une baisse des taux tant de la mortalité infantile que de celle d’enfants de moins de cinq ans 12
13 Actions concertés afin d’assure la reprise Gestion macro-économique améliorée ; dans la mesure du possible utiliser les réserves pour développer l’infrastructure, le développement du capital humain, les services publiques et accélérer les réformes Coordonner les mesures prise par les partenaires pour le développement et des donateurs pour maintenir le flux des APD et accroître l’allègement de la dette Affermir les relations régionales pour réaliser les négociations sur le commerce et maintenir les mesures anti- protectionistes Maintenir les politiques pour atteindre les politiques des OMD et promouvoir l’inclusion sociale des groupes vulnérables et marginalisés Recommandations – Politiques pour la croissance et la reprise
14 Je vous remercie de votre attention!