Etude des relations entre eaux souterraines et eaux superficielles en sud Gironde Comité de suivi Réunion du 20 novembre 2014
Nappes profondes de Gironde Le SAGE Nappes profondes de Gironde Territoire du SAGE : 10 000 Km² Population : 1 400 000 habitants Croissance démographique : +1,1% par an Miocène Oligocène Eocène supérieur Eocène inférieur à moyen Campano-maastrichtien (Crétacé supérieur) Cénomano-turonien (Crétacé supérieur)
Définition arrêtée par la CLE "Bon état quantitatif" Définition arrêtée par la CLE Le SAGE vise le bon état des nappes profondes au sens de la directive 2000/60/CE. L'analyse de l'état d'une nappe captive combine une approche globale en bilan et des approches locales en pression. Une nappe captive est en bon état quantitatif lorsque à la fois : la diminution de la réserve que peut faire apparaître le calcul des bilans annuels à moyen et long termes (plusieurs décennies a minima) ne remet pas en cause la pérennité de la ressource ; les niveaux piézométriques sur les zones à enjeux identifiés permettent de garantir : l'absence de dénoyage permanent et étendu du réservoir ; des directions et sens d'écoulement interdisant l'entrée d'eaux parasites ; des débits sortants au profit des milieux aval suffisants pour ne pas empêcher l'atteinte ou le maintien du bon état pour ces milieux.
Les actions à mettre en œuvre Pour atteindre le bon état quantitatif, il est nécessaire de réduire les prélèvements dans les Unités de gestion déficitaires et dans les Zones à risque ce qui passe par : en priorité une optimisation des usages (économies d'eau et maîtrise des consommations) ; une révision des autorisations de prélèvement ; une substitution de ressource pour les prélèvements résiduels en excès dans les Unités de gestion déficitaires ; une diminution des prélèvements dans les Zones à risques, le cas échéant par redistribution spatiale au sein de l'Unité de gestion considérée.
Ressources identifiées pour substitution Un besoin en substitution à 2021 évalué à 20 Mm3/an dans le SAGE révisé. Douze projets structurants étudiés depuis 2000. Trois grands projets sélectionnés de capacité 10 à 12 Mm3/an. CUB Oligocène Sainte Hélène Eau de Garonne, ré-infiltration et reprise SMEGREG Cénomanien sud Gironde
Dernières investigations menées sous maîtrise d’ouvrage SMEGREG Oligocène Sainte Hélène : juin 2012 : étude BRGM par simulations d'un champ captant à 12 Mm3/an dans MONA. Eau de Garonne, ré-infiltration et reprise : 2014 : étude MARSAC BERNEDE HEH relative à la recherche d'un site propice pour la réinfiltration. Cénomanien sud Gironde : Modélisations de l’EGID en 2010,2012, métrologie en 2013
Cénomanien sud Gironde La question de l'impact de l'exploitation du réservoir du Cénomanien sur la nappe du Plio-quaternaire et par transitivité sur les eaux superficielles (lagunes) est posée. Mais les outils de simulation utilisés ont atteint leur limites. En effet concernant les modèles mathématiques utilisés : Des nappes plioquaternaires ? Réseau superficiel 2 km Nappe superficielle imposée Nappe superficielle calculée Epontes simulées Nappe profonde Nappe profonde Nappe profonde 201x? Nappe profonde Avant 2006 2012 2015
Cénomanien sud Gironde Pour améliorer les modèles il faut dans un premier temps acquérir plus de données hydrologiques (quasi inexistantes sur le secteur) afin de faire des bilans hydrologiques réels qui viendront contraindre les modèles. Compte tenu de la méconnaissance des relations hydrauliques entre les réservoirs profonds, la nappe phréatique, les cours d'eau et les lagunes du territoire concerné, étude confiée à ANTEAGROUP (environ 100 k€ TTC) visant à : faire le point sur les connaissances en matière de relations hydrauliques entre les eaux souterraines et les eaux libres (cours d’eau, lagunes) ; arrêter un programme d’instrumentation pour un suivi hydrométrique et piézométrique puis mettre en œuvre ce programme sur 18 mois ; élaborer des schémas conceptuels de fonctionnement et des bilans hydriques et hydrologiques quantifiés. L'objectif visé est de disposer des éléments qui permettront d'évaluer de la manière la plus fiable possible l'impact d'un champ captant sur les milieux superficiels et en particulier les lagunes. NB : Cette étude est à distinguer de l’étude d’impact réglementaire
Etude des relations entre eaux souterraines et eaux superficielles Un comité de suivi (CUB, Conseil général, Agence de l’eau, DDTM, DREAL, ENSEGID, BRGM, CdC de Montesquieu, communes concernées, PNR, Réserve géologique de Saucats, CLE des SAGE Leyre et Ciron, Chambre d'agriculture, association de DFCI, CRPF, SEPANSO). 5 phases : Phase 1 : Synthèse des enjeux et délimitation d'un périmètre d'étude pertinent : 3 mois à compter de août 2014 ; Phase 2 : Synthèse des connaissances géologiques, hydrogéologiques, hydrologiques sur la zone d’étude : 2 mois ; Phase 3 : Proposition d’un réseau d’instrumentation piézométrique et hydrométrique : 3 mois ; Phase 4 : Mise en place des stations, maintenance sur un cycle hydrologique ; récupération des données, mise en forme : 2 mois+ 18 mois de fonctionnement ; Phase 5 : Interprétation unitaire, interprétation générale du fonctionnement de la zone, bilans hydriques et hydrologiques, conclusion et recommandations : 3 mois.
Etude des relations entre eaux souterraines et eaux superficielles A noter : Durée : 3 ans compte tenu des 18 mois de suivi hydrologique et piézométrique. Levé d'une carte piézométrique de détail du Plio-quaternaire. Utilisation de l'OrthoPhoto IGN Infrarouge en complément des bases de données produites par les forestiers (GIP ATGeRi) pour mieux identifier les zones de drainage et celles d’affleurement de nappe.
Etude des relations entre eaux souterraines et eaux superficielles L’élément principal de l’étude est l’instrumentation pour la production de bilans et d’analyses de fonctionnement : points de suivis piézométriques en nappe ou en lagune ; points de suivis du débit de cours d’eau. Grand cycle de l’eau