OPERATION DE LONGO 1) HISTORIQUE - PESCATORI 1997 - A. LONGO 1998 2) DEFINITION - Hémorroïdopexie transanale - à 2-3 cm au dessus de la ligne pectinée - avec une agrafeuse circulaire PPH (31 mm) - repositionnant les paquets hémorroïdaires en situation anatomique normale N. HUTEN DES C NANTES 2009 N. HUTEN DES C NANTES 2009
LONGO : LES RESULTATS (1) Ce qui est mieux : On gagne : 1 jour d’hospitalisation 12 jours d’immobilisation 3 points (EVA) douleur postopératoire 87 % retard de cicatrisation Moins de fécalomes postopératoires Le niveau de satisfaction des malades est élevé.
LES RESULTATS (2) CE QUI EST EQUIVALENT Hémorragies postopératoires Complications septiques Rétention d’urine Troubles de la continence thromboses
LES RESULTATS (3) CE QUI EST MOINS BIEN La récidive de la procidence pour les stades IV de Goligher = 50 % L’impériosité fécale à un an pour 1/3 des malades (à préciser par des études à venir) La persistance des marisques
AVANT L’OPERATION (1) La sélection des malades Troubles de la statique périnéale postérieure ? Pathologie prostatique ? Bassin étroit ? Sténose anale ? Obésité ? PTH? Pathologie proctologique associée ? Homosexuel masculin ? MST ? Cancer col corps utérin ? Prolapsus permanent = stade IV Traitement anticoagulant « majeur » ? Test de la compresse en début d’opération ?
AVANT L’OPERATION (2) La sélection du chirurgien Courbe d’apprentissage ≥ 20 procédures Compagnonnage en début d’expérience +++
TECHNIQUE OPERATOIRE (1) Flash antibiotique préopératoire Infiltration péri-anale de bupivacaïne Dilatation prudente Tester la procidence muqueuse : compresse + bétadine Utilisation du kit ou valve de Doyen
TECHNIQUE OPERATOIRE (2) Confection de la bourse À 2-3 cm au dessus de la ligne pectinée Prolène 2/0 en sous muqueux Sortir l’anuscope fenêtré à chaque passage pour éviter le « vissage » 1 ou 2 bourses ? Hématome à comprimer ? Traction, serrage du fil à régler Orienter la pince en haut et en arrière Lors du serrage de la pince tester la mobilité de la paroi vaginale postopératoire Résection - agrafage (pas de contrôle visuel)
TECHNIQUE OPERATOIRE (3) Après la résection : Hémostase à vérifier points en X ? Colerette complète ? Régulière en épaisseur? (Si anapath : beaucoup de variations pour une technique « standardisée »…) Gestes associés ? Résection d’un paquet restant prolabé ? Marisques ? Pain Buster ?
PERIODE POSTOPERATOIRE (1) Examen anapath ? MST, contexte évocateur ? Étude systématique ? Douleurs postopératoires ? Résection muqueuse trop basse ? Hématome sous muqueux ? Fissures crées par la dilatation ? Thrombose ?
PERIODE POSTOPERATOIRE (2) Saignement nécessitant une réintervention ? En début d’expérience +++ Précoce : évacuer le caillot +++ Hémostase, si foyer identifié Tardif : désunion des agrafes ? Hématome sous muqueux ? Granulome cicatriciel à détruire ? Sténose ? Facile souvent à dilater
EN RESUME Cette technique est validée Mais : INDICATIONS ? STANDARDISATION TECHNIQUE ? RESULTATS APRES 2 ANS ? La qualité de vie est proportionnelle plus au respect des objectifs du malade que du résultat « objectif »
REFERENCES SHAO WJ, LI GC, ZHANG ZH, YANG BL, SUN GD, CHEN YQ (2008) : systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials comparing stapled haemorrhoidopexy with conventionnal haemorrhoidectomy. Br J. Surg ; 95 : 147-60 SIPROUDHIS L (2008) : hémorroïdopexie à la pince agrafée pour le traitement chirurgical de la maladie hémorroïdaire : résultats Colon and Rectum 2 : S9-S13 FAUCHERON J.L (2008) : les complications de l’hémorroïdopexie : la réalité des chiffres. Colon and Rectum 2 : S14-S16 GODEBERGE P. (2008) : Hémorroïdopexie à la pince : trucs et astuces. Colon and Rectum 2 : S17-S20