LA THEORIE DU PRODUCTEUR 1ère partie J-M Heneffe APLL - 2011
- le capital économique ( K ). La production ( Q ) est le résultat de la combinaison des 2 facteurs de production : - le travail ( T ) - le capital économique ( K ).
K T Les facteurs de production peuvent être liés par : - des relations de complémentarité : l'entreprise ne peut augmenter son potentiel en machines ( capital ) sans accroître dans le même temps la quantité de main d’œuvre occupée par elle ( travail ) - des relations de substitution : pour un niveau de production donné, l'accroissement d'un des facteurs provoque la diminution de l'autre. K T
Dans les développements qui vont suivre, nous retiendrons l’hypothèse de SUBSTITUTION !!!
Equilibre en Courte période
En courte période, seul le facteur travail (T) est variable En courte période, le capital K est considéré comme stable : Il n’est pas possible que « demain », je puisse avoir davantage de capital technique : il est illusoire, par exemple, de vouloir doubler ses bâtiments ou ses machines dans un futur immédiat. En courte période, seul le facteur travail (T) est variable
Produit moyen et produit marginal Le rendement moyen du travail ou produit moyen ( PM ) est la production réalisée en moyenne par unité de travail employée. Le rendement marginal du travail ou produit marginal ( Pm ) est la production supplémentaire apportée par la mise en œuvre d'une unité supplémentaire de travail.
La production diminue quand Pm est négatif !!! Au point A, PM = Pm La production diminue quand Pm est négatif !!! Le produit moyen (PM) décroît à partir du moment où Pm < PM
Le but d’une entreprise n’est pourtant pas de produire le plus possible. L’objectif est plutôt de maximiser le profit !!!
Hypothèse : le prix est fixé par le marché La recette totale (chiffre d’affaires) croît avec les quantités vendues Le profit du producteur est évidemment la différence entre les recettes et les coûts
Coûts (charges) variables Coûts (charges) fixes En courte période, les coûts fixes représentent les charges constantes relatives au facteur fixe de production (K). Ces coûts fixes (CF) existent que l'entreprise fonctionne ou non. Coûts (charges) variables Les coûts variables (CV) représentent les charges qui augmentent avec la production. Ces coûts ne sont pas souvent proportionnels : ils suivent la loi des rendements croissants lorsqu'ils augmentent moins que proportionnellement à la production ( économies internes d'échelle ) ; ils suivent la loi des rendements décroissants lorsqu'ils augmentent plus que proportionnellement à la production ( = déséconomies d'échelle ). Ces coûts variables (CV) augmentent avec la production.
Le résultat optimal est obtenu avec 17.000 unités !! Le point mort est atteint pour une production de 7000 unités Le résultat optimal est obtenu avec 17.000 unités !! Si le prix = 17,50 € : RT = PT x 17,50
ANALYSE DES COURBES GLOBALES Rt = CT RT et CT augmentent avec les quantités produites (à des rythmes différents) Le seuil de rentabilité est atteint lorsque RT = CT L’écart maximum entre RT et CT correspond à la quantité optimale à produire
ANALYSE DES COURBES UNITAIRES Cm = Rm CM = RM Le point mort est atteint lorsque CM = RM (= Rm) Le profit est maximum lorsque Cm = Rm (= RM) Le rectangle ABCD représente le profit optimum : Sa surface = Qoptimale x (prix unitaire – CM de la production optimale) Le producteur doit arrêter d’accroître sa production lorsque Cm dépasse Rm
J-M Heneffe APLL - 2011