L'action d'un ingénieur au XVIIIe siècle : La transformation de la paléo-écluse de Crouy-sur-Ourcq par l'ingénieur Louis de Régemortes en 1749-1750 Au XVIIIe siècle, alors que l'écluse à sas est au point depuis plus de deux siècles, son usage ne s'est pas systématisé comme on pourrait le penser. Bien souvent, les ingénieurs doivent faire avec ce qu'ils trouvent sur place, des ouvrages souvent archaïques, et un budget serré avec lesquels ils doivent composer. La transformation de la paléo-écluse de Crouy par l'ingénieur Régemortes en offre un bon exemple. Cliquer pour continuer
La transformation de la paléo-écluse de Crouy-sur-Ourcq par l'ingénieur Louis de Régemortes en 1749-1750 Lorsqu'il arrive en 1749 pour moderniser l'Ourcq à la demande du Duc d'Orléans, l'ingénieur Régemorte trouve des ouvrages déjà très archaïques pour l 'époque : des pertuis et des « bassins à portes marinières » ou « paléo-écluses ». Nota : l'amont est en haut de l'image. Cliquer pour continuer
La transformation de la paléo-écluse de Crouy-sur-Ourcq par l'ingénieur Louis de Régemortes en 1749 Rappelons qu'un « bassin à portes marinières » se présente comme un bassin formant un sas sommaire, encadré, en amont et en aval, par deux pertuis. Ainsi se présente alors l'ouvrage de Crouy, ainsi que d'autres de la même voie d'eau. Cliquer pour continuer
La transformation de la paléo-écluse de Crouy-sur-Ourcq par l'ingénieur Louis de Régemortes en 1749 L'ingénieur fait un relevé de l'ouvrage existant... ...et dresse le plan de celui qu'il va concevoir. En fait, il part sur les bases de ce qui se trouve déjà sur place, et notamment les radiers des pertuis. Cliquer pour continuer
La transformation de la paléo-écluse de Crouy-sur-Ourcq par l'ingénieur Louis de Régemortes en 1749 Il établit sur ces radiers de nouvelles têtes qui recevront des portes à vantaux busqués. Il géométrise les formes du sas en les maçonnant en partie. Les dimensions de l'ouvrage demeurent : le sas mesure près de 100 m de long. Cliquer pour quitter