Les degrés d’intervention suite à un appel d’aide Anne MOREAU psychologue coordinatrice du CAPAM - Libr’âgé et de Rifvel Belgique VIIIème Congrès international francophone de gérontologie et gériatrie Québec octobre 2006
Province de Liège Province de Luxembourg Province du Brabant wallon CAPAM
Province de Hainaut : E.M.P. AGE
Province de Namur : URGEDES
Missions : Écoute et aide des victimes, de la famille, de l’entourage, … Information et sensibilisation de la population et des professionnels Formation Recueil de données Coordination et collaboration avec d’autres organismes, ...
PERMANENCES TELEPHONIQUES numéro valable pour la Région wallonne 0800 30 330 Appel gratuit
Appels 2005 364 dossiers Contenu identifiable 77% 1136 Aide maltraitance 836 Fiche de liaison 300 Erreurs, blagues, appels muets 23 % 331 Total 100 % 1467 364 dossiers
ÉCOUTE - ACTION ECOUTE ACTION écoute information orientation contact coordination visite à active pers. ressource domicile ECOUTE ACTION
Les différents niveaux d’intervention se placent sur un continuum entre l’écoute et l’action. Il n’y a pas une frontière stricte entre l’écoute, d’une part, et l’action, d’autre part. Ce ne sont pas des étapes linéaires.
Avantages d’une permanence téléphonique Numéro gratuit Respect de l’anonymat Démarche plus facile à accomplir Accessible à toute personne ayant connaissance d’une situation de maltraitance Réalisée par des professionnels
ÉCOUTE ACTIVE Approche théorique de R. CARKHUFF (C. ROGERS) L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. Bernard Werber Approche théorique de R. CARKHUFF (C. ROGERS) Attitudes facilitantes Attitudes activantes
ÉCOUTE ACTIVE Clarifier la demande avec l’appelant. Mettre des mots sur des faits. Prendre du recul ou conscience de certains éléments de la situation.
ÉCOUTE ACTIVE Exprimer sa souffrance. Créer un espace propre à la personne où son vécu est entendu et reconnu. L’écoute peut constituer en soi une intervention et répondre à la demande de la personne.
INFORMATION Informer la personne de ses droits. Informer la personne des démarches qu’elle peut effectuer. Envoyer de la documentation.
ORIENTATION Orienter l’appelant et/ou la victime vers des services de première ligne, les informer de l’existence et des missions des services de première ligne, leur transmettre les coordonnées et leur proposer de contacter eux-mêmes ces services.
CONTACT PERSONNE(S) RESSOURCE(S) Prendre contact avec des personnes impliquées dans la situation (famille ou professionnels). Accompagner, si nécessaire, les personnes dans des démarches. Personnes ressources = professionnels ou membres de la famille
COORDINATION Réaliser des réunions de coordination avec des professionnels d’autres services et/ou avec des personnes de l’entourage de la personne âgée impliquées dans la situation.
VISITE DE TERRAIN Des visites à domicile, en maison de repos ou à l’hôpital, pour observation et évaluation de la situation. Ces visites se font en présence de la personne âgée impliquée et parfois avec l’un ou l’autre membre de la famille ou professionnels.
PRINCIPES GENERAUX D’ACTION « Ce n’est pas seulement l’endroit où l’on va qui donne un sens à la vie, mais aussi la façon dont on s’y rend » Marc Levy
PRINCIPES GENERAUX D’ACTION Ces principes concernent : L’appelant La personne maltraitée Les personnes impliquées Le référent du dossier Les collaborations Le traitement de la situation
Pratiquer l’écoute active (personne âgée victime ou famille ou entourage ou professionnel) Respecter l’anonymat de la personne si elle le souhaite Établir une relation de confiance Mobiliser l’appelant
Principes généraux concernant la personne maltraitée Entrer en contact, lorsque cela est possible, avec la personne âgée elle-même Insister sur l’importance du dialogue avec la personne âgée si entrer en contact directement avec elle est impossible Respecter le rythme de la personne âgée Respecter ses choix et ses décisions
Principes généraux concernant les collaborations Ne pas se substituer aux services de première ligne ; rester dans les compétences du service et ne pas se substituer aux services existants. Rester en contact avec le service de première ligne concernant le suivi de la situation.
Principes généraux concernant les personnes impliquées Entrer en contact, avec l’accord de l’appelant et/ou de la victime, avec les personnes concernées par la situation.
Ne pas stigmatiser les situations à une simple relation entre un bourreau et sa victime mais envisager la situation dans sa globalité. Ne porter aucun jugement sur les personnes impliquées mais tenter de comprendre la situation. Tenter de restaurer des communications ou liens brisés entre des personnes.
Le référent du dossier est la personne de la zone géographique de la situation.
Appels 2005 364 dossiers Contenu identifiable 77% 1136 Aide maltraitance 836 Fiche de liaison 300 Erreurs, blagues, appels muets 23 % 331 Total 100 % 1467 364 dossiers
Type de violence dénoncée
Type de violence dénoncée Violence financière 30% Violence psychologique 22,5 % Violence physique 15% Négligence passive 7% Négligence active Droits civiques 11% Litiges de voisinage 5% Violence médicamenteuse 2%
Sexe des victimes Femmes 70% Hommes 21% « Groupes de personnes » 9%
Lieu de vie de la victime Domicile 73% Institution 22% Famille d’accueil 0,27% Inconnu 5%
Appelants Personnes âgées qui appellent elles-mêmes 27% Famille 30% Professionnel 25% Entourage, connaissances 15% Inconnu 1%
Auteurs de maltraitance Famille 60,5% Conjoint 9% Enfant 38% Petit-enfant 6% Neveu, nièce 1,5% Autre membre de la famille
Auteurs de maltraitance Professionnel institution 16,5% Autre professionnel que institution 5% Amis, voisinage 13% Autres 4% Inconnu 1%
Demande d’anonymat Appelant 22% Auteur 79% Vicitme 46,5%
Aide apportée (sur 364 dossiers) Nombres de contacts reçus 836 Nombre de contacts donnés 674 Démarches de terrain 142
« Vieillir, c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres » « Un homme n’est vieux que lorsque les regrets ont pris chez lui la place des rêves » Jean Barrymore