Philippe Bouquillion, Thomas Guignard, Valéria Young MSH Paris Nord Industries de la communication et de la culture au Japon Contexte de fort développement des réseaux THD Philippe Bouquillion, Thomas Guignard, Valéria Young MSH Paris Nord
1) réseaux
1.1 Etat de déploiement des réseaux THD, fixes et mobiles Réseaux THD fixes (FTTH) Couverture Taux d’abonnement des ménages Politiques publiques Réseaux THD mobiles (LTE/ WiMAX) Technologies Problèmes de réseaux
1.2 Réseaux et politiques publiques Construction des politiques publiques Politiques volontaristes Importance de l’opérateur historique Politiques publiques et enjeux du THD Articulation des politiques relatives aux réseaux FTTH et WiMAX Politiques d’interconnexion et de dégroupage des réseaux THD
1.3 Réseaux et pouvoirs de marché des acteurs de la communication et de la culture La détention des réseaux Au cœur des rapports de force entre opérateurs de télécommunications Un enjeu pour le contrôle des applications et des services
2) opérateurs de télécommunications
2.1 Rôle central des opérateurs de télécommunications Structure de marché des télécommunications : en oligopole Trois grands opérateurs Positionnement des deux premiers Positionnement du troisième Emergence d’un quatrième opérateur aux pouvoirs limités Rôle central des opérateurs dans l’articulation entre services des industries de la communication et services des industries de la culture Rapports de domination des opérateurs sur les équipementiers
2.2 Riche économie des contenus et services mobiles Contenus et services de téléphonie mobile d’avant-garde Rôle structurant de l’i-mode Origine Place de l’opérateur dans le service Cohabitation des sites officiels/non officiels Contenus payants, micro paiements et porte-monnaie électronique Offre de contenus et services qui suit une logique de faible exclusivité
Evolution du nombre d'abonnés au service I-mode et ses dates clés Feb. 1999 i-mode service launched Dec. 1999 i-mode compatible handsets with color screens are marketed Jan.2001 i-appli service launched Jul. 2001 i-area service launched Nov. 2001 i-motion service launched Jun. 2002 i-shot service launched Jan. 2003 i-motion mail service launched Jul. 2004 "Osaifu-Keitai" (mobile phones with wallet functions) service launched Sep. 2005 i-channel service launched Nov. 2005 "ToruCa" info-capture function offering started Dec. 2005 "iD" credit card brand launched Apr. 2006 "DCMX" mobile credit services launched Oct. 2006 keyword search service for i-mode launched Source : site institutionnel NTT Docomo
NTT Docomo a annoncé que les utilisateurs abonnés à son offre « Paké-Hôdai » et « Paké-Hôdai Full » avaient dépassé les 10 millions. Sous ce terme abscons se cache le moyen qu’ont trouvé les opérateurs de téléphonie mobile japonais pour transformer en succès le lancement de la téléphonie 3G, qui, a ses débuts, connaissait le même genre de situation que chez nous, avec des prix trop chers pour des avantages très discrets comparés à la 2G ou la 2,5 G. Le « Paké » de « Paké-Hôdai » vient de l’anglais « packets », et « Hôdai » signifie « à volonté ». Autrement dit, ces offres permettent de télécharger un nombre illimité de « paquets », à savoir les données numériques transportées par un réseau 3G, pour un tarif fixe mensuel de 4 095 ¥, soit environ 25 € pour le réseau FOMA de NTT Docomo. Alors que les opérateurs ont fantasmé au début sur la visioconférence, censée être la « killer application » qui allait drainer les foules vers les offres 3G, c’est en fait la possibilité d’échanger un nombre illimité de packets pour un prix fixe qui a permis à l’offre japonaise de prendre pied et de conquérir les foules : téléchargement de morceaux de musique complets, de manga ou de livres, envoi de SMS ou de vidéo MMS sans limitation, navigation sur les sites internet dédiés aux Keitai ou même les sites Webs sans avoir besoin de passer par un ordinateur (pour la version Paké-Hôdai Full à 5 985 ¥ (env. 31,15 €)…
2.3 Remise en cause du pouvoir des opérateurs Rapports entre opérateurs et équipementiers en déconstruction Opérateurs remis en question par l’arrivée d’autres acteurs des industries de la communication étrangers comme Apple et Google Des modes de valorisation qui demeurent assez inchangés Rôle marginal des financements publicitaires sur l’Internet fixe et mobile Absence de rapports de force entre acteurs de la diffusion et acteurs de la production des contenus et des services
3) recompositions des filières audiovisuelles
La TMP ne connaît pas le succès escompté en termes d’usage Stratégies des chaînes en direction des nouveaux supports non offensives. NHK, un acteur clef de la VOD
Merci