Bonnes Pratiques Agricoles Programme de l'industrie hortofruticole du Chili Edmundo Araya –

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Université d’automne du ME-F
Advertisements

Normes privées et Accord OMC/SPS
Du champ à l'assiette L'histoire de Sunripe Hasit Shah Administrateur délégué Sunripe Kenya 23 septembre 2009 Centre.
1 CONFORMITÉ SPS DANS L'EXPORTATION DE LA PERCHE DU NIL « EXPÉRIENCE NATIONALE » Par M. Philip Borel (Président UFPEA/EAIFFPA) P.O. Box 24576, Kampala.
11 mai Implications de la conformité aux normes pour les producteurs et les exportateurs ACP de produits horticoles Programme d'initiative sur les.
Unité D1, Santé animale et Comités permanents
Renforcement des normes nationales et régionales pour améliorer la compétitivité LE RÔLE DU SECTEUR PRIVÉ Dr Stephen Mbithi Président : Fresh Produce Exporters.
Normes de sécurité alimentaire et agricoles Défis et opportunités pour les exportations ACP Dr Andrew Graffham.
Présenté à Par. 2 3Termes et définitions 3.7 compétence aptitude à mettre en pratique des connaissances et un savoir-faire pour obtenir les résultats.
de la recherche partenariale
1 TCHAD ATELIER PARIS21 SUR LUTILISATION DES STATISTIQUES DANS LES POLITIQUES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET DE DEVELOPPEMENT Yaoundé 09-11/12/02 Producteurs.
Intitulé du projet : Approche régionale dans le partenariat Europe-Afrique sur le coton Février 2004: Communication spécifique de la Commission Européenne.
Méthodologie pour la préparation de stratégies nationales pour le coton en Afrique Alexander Sarris Directeur de la Division Produits et Commerce International.
Section IV "L'amélioration de la qualité et de la sécurité sanitaire
Etablir des procédures de vérification (Etape 11 / Principe 6)
Historique et contexte du système HACCP
Les bonnes pratiques dhygiène dans la filière du café Formation – Comprendre le contexte dans sa globalité Module 5.1.
Programme daide aux pays Atelier Élargi de la Circonscription février 2011 Hôtel Memling, Kinshasa, RDC.
Programme daide aux pays Atelier Élargi pour la Circonscription 6 – 8 juillet 2011 Dakar, Sénégal.
ETATS GENERAUX DES FINANCES LOCALES DE MARTINIQUE Fiscalité et Réforme Territoriale ATELIER N° 8 Rappel de lignes directrices des règlements actuels de.
20 Novembre Le Bilan de santé de la PAC: accord politique au Conseil.
CAMPAGNE DE PROMOTION DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS SECTION DEUX COMPRENDRE LORGANISATION DU CODEX Module 2.8 Existe-t-il un format pour les normes du Codex ?
Principes de base de la négociation collective
ATELIER DE LANCEMENT DU PROJET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SPS EN AFRIQUE POUR ATTÉNUER LES EFFETS NOCIFS DES RÉSIDUS DE PESTICIDES DANS LE CACAO ET MAINTENIR.
Accès aux ARV dans les pays à Ressource limitées: aspects économique Mamadou CAMARA Maître de conférences en économie CEPN –Université de Paris 13.
La politique de Sécurité
Activités de Biologie médicale Certification des établissements de santé et accréditation des LBM Nom de l’intervenant : Dominique FERREOL.
LA QUALITE OBJECTIFS: Bac pro BIT 3 ans
H. TOULOUZE - Emergences octobre SECAL L élargissement de l Union et la sécurité L élargissement de l Union européenne et la sécurité alimentaire.
Qu ’est-ce qu ’un marché ?
Art. 60 et législation relative au bien-être Groupe de travail activation 7 juillet 2012.
LE DÉFI DE LA QUALITÉ Présentation dans le cadre de la réunion de la Table filière du boeuf Par: Mme Lucile Giguère Direction générale de l’alimentation.
Service d'Hygiène Hospitalière D.Machefert
ACCOMPAGNEMENT DE LA CCITO A LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE PREVENTION DES DECHETS POUR LES ENTREPRISES Réseau Prévention Picardie Le 16/02/2012.
LA GESTION DES PESTICIDES AU TCHAD
La norme ISO et sa place dans les entreprises
TVA INTRACOMMUNAUTAIRE
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS
Cadre réglementaire en matière de santé et de sécurité au travail Ministère de lEmploi et de la Formation Professionnelle 22 décembre
Etapes vers la Certification - Préparation de groupe –
L´e-learning au service du développement international Alimia 2005 Dijon, 8 Novembre Milena Vicenová, République tchèque.
Préqualification OMS des Produits Médicamenteux
Charlotte RENARD Mathilde LEVA.
SUPERFICIE DU VIGNOBLE MONDIAL 3600 mha en 2005, soit un recul denviron 150 mha en 5 ans mha en 2004 et se rétracte-t-il depuis pour revenir à 3641mha.
Processus d’éthique des affaires
Missions du conseiller en prévention
L’EXPANSION INTERNATIONALE À TRAVERS
1er janvier 2007 : nouveau cycle de programmation pour les Fonds structurels pour 27 États membres (avec la Roumanie et la Bulgarie). Cadre d'action les.
POUR LE SECTEUR DES INSTITUTIONS
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS SECTION QUATRE LES BASES SCIENTIFIQUES DES TRAVAUX DU CODEX Module 4.3 Qu'est-ce que le JECFA ?
Atelier de recherche en gestion internationale
Rapprochement des référentiels d’économie droit BTS Assistant de Gestion PME-PMI BAC PRO « Gestion-Administration »
COLEACP - Septembre 2014 ICC - Yamoussoukro.
Bilan des projets d’encadrement des producteurs
La norme ISO ISO TOULOUSE Maj: 22 octobre 2012
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS SECTION QUATRE LES BASES SCIENTIFIQUES DES TRAVAUX DU CODEX Module 4.5 Les JEMRA FOS-Module4-5.ppt.
DOCUMENTS DE FORMATION CODEX FAO/OMS SECTION TROIS LES BASES DES ACTIVITES NATIONALES DU CODEX Module 3.2 Comment mettre au point des positions nationales.
Groupe PHODE Création le 30 septembre 1996 Table ronde ISO22000
BAD- BERD Conférence régionale sur les Marchés Publics Marrakech 22 et 23 Avril 2013 Délégation jordanienne.
Organismes de suivi et de lutte Les Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) Les CLIN sont des instances pluridisciplinaires qui ont.
Les produits phytosanitaires et les résidus  Enjeux réglementaires et non réglementaires  Réponses de la filière à l’échelle Européenne.
Présentation de la Tunisie
PROCESSUS D’AUDIT PLANIFICATION DES AUDITS
Pharmacienne spécialisé en stérilisation: Carolina CHIODINI Pharmacienne spécialisé en stérilisation: Helga SAGER DE AGOSTINI ARGENTINE La formation des.
Améliorations des procédures de sécurité alimentaire et de qualité dans les usines de transformation du cajou en Inde Dr. B Jacob Directeur Général Trans.
Certification des exportations canadiennes. Politiques sur les exportations de produits de bois D-03-02, Programme canadien de certification des produits.
Le miel en Belgique et en UE Beekeeping and Development CARI asbl 26 mars 2010 Etienne Bruneau.
Agence Nationale Agence Nationale de Contrôle Sanitaire et Environnemental des Produits : Environnemental des Produits : Position actuelle et vision future.
Atelier international sur une utilisation sans risques de pesticides dans la cacaoculture et une législation harmonisée sur la sécurité alimentaire RECOMMENDATIONS.
Transcription de la présentation:

Bonnes Pratiques Agricoles Programme de l'industrie hortofruticole du Chili Edmundo Araya – Directeur général (FDF) Séminaire FAO : 21-26 juillet 2003 – Guatemala

LES MACRO-RÉGIONS DU CHILI DU POINT VUE SYLVICOLE ET AGRICOLE, LE CHILI COMPTE SEPT RÉGIONS, À L’INTÉRIEUR DE CHACUNE DESQUELLES : LES CONDITIONS CLIMATIQUES SONT RELATIVEMENT HOMOGÈNES LA GÉOGRAPHIE EST SIMILAIRE CENTRE-SUD : CULTURES ANNUELLES VIN BOIS ET CELLULOSE BAIES ÉLEVAGE Sud : zone des lacs. Élevage bovin, lait, activités forestières PETIT NORD : HORTICULTURE PISCO HUÎTRE CREUSE Antarctique chilien CENTRE : HORTIFRUTI- CULTURE VINS CULTURES ANNUELLES GRAND NORD : HORTIFRUTICULTURE, CAMÉLIDÉS (VIANDE, LAINE) SUD : CÉRÉALES, ÉLEVAGE BOIS SAUMONS HUÎTRES BAIES EXTREME SUD : OVINS BOIS Présentation 5.2

DESCRIPTION DE L’INDUSTRIE FRUTICOLE AUJOURD’HUI, L’INDUSTRIE COMPTE PLUS DE 8.000 PRODUCTEURS DE FRUITS FRAIS. 470 ENTREPRISES D’EXPORTATION. 210.000 ha PLANTÉS. NOS FRUITS SONT LIVRÉS DIRECTEMENT DANS PLUS DE 70 PAYS DANS LE MONDE. PLUS DE 75 ESPÈCES DE FRUITS SONT COMMERCIALISÉES DANS LES DIFFÉRENTS MARCHÉS. LE SECTEUR AGRICOLE EST LE PLUS IMPORTANT POSTE D’EXPORTATION DU CHILI, AVEC UN VOLUME TOTAL DE 5 MILLIARDS DE $ DES E.-U., DONT 25,9 % POUR LES FRUITS FRAIS . Présentation 5.2 * CHIFFRES AU 21 AOÛT 2002 SOURCE : CONVENTION SAG/ASOEX

SOURCE : FAO 1998, en milliers de tonnes TABLEAU COMPARATIF ACTUELLEMENT, LE CHILI RÉALISE 48 % DES EXPORTATIONS DE FRUITS DE L’HÉMISPHÈRE SUD (RAISIN, POMME, KIWI ET POIRE), ET SE POSITIONNE AINSI EN TÊTE DES PAYS EXPORTATEURS : NOUVELLE-ZÉLANDE, AUSTRALIE, ARGENTINE ET AFRIQUE DU SUD. SOURCE : FAO 1998, en milliers de tonnes Présentation 5.2

ESPÈCES ET MARCHÉS D’EXPORTATION (2001/02) 1.716.000 tonnes Présentation 5.2 SOURCE : CONVENTION ASOEX/SAG

ESPÈCES HÉM.SUD MONDIAL RAISIN N° 1 N° 1 POMME N° 1 N° 2 CLASSEMENT PARMI LES EXPORTATEURS DE FRUITS SUBTROPICAUX AU PLAN MONDIAL ESPÈCES HÉM.SUD MONDIAL RAISIN N° 1 N° 1 POMME N° 1 N° 2 PÊCHE N° 1 N° 5 POIRE N° 2 N° 3 KIWI N° 2 N° 3 AVOCAT Nº 1 Nº 2 BAIES des bois N° 1 S/I Présentation 5.2 SOURCE : LIVRE FAO (1998)

www.cffa.org www.asoex.cl www.fedefruta.cl www.fdf.cl Présentation 5.2

La Fondation pour le développement fruticole La Fundación para el Desarrollo Frutícola ("Fondation pour le développement fruticole") est une organisation technique et scientifique, privée, autonome et sans but lucratif, fondée en 1992 par un groupe d'entreprises chiliennes d'exportation de fruits frais, dans le but de relever, sous forme associative, divers défis technologiques. Elle articule et développe des projets de recherche et développement avec des universités, des instituts nationaux et étrangers et avec des bailleur de fonds de la R-D nationaux et internationaux. Elle a développé plus de 40 projets, organise des conventions avec des institutions nationales et internationales, prête du conseil et dispense des formations spécialisées. Elle collabore avec les organisations corporatives du secteur, qu’elle représente auprès des comités techniques des organes suivants : Codex, Comm. économique pour l’Europe (CEE), EAN, SAG, INN, Comm. Nat. BPA, Comm. Nat. Biotechnologie, etc. Présentation 5.2

Bonnes pratiques agricoles pour le secteur hortofruticole au Chili. Présentation 5.2

Le CHILI dispose d’un cadre légal et juridique moderne couvrant des domaines tels que : Règlement sanitaire en matière alimentaire Législation relative à l'environnement Règlement relatif à l'hygiène sur le lieu de travail Tenue de registres et utilisation de pesticides Loi de protection de la faune et de la flore sauvages Droit du travail etc. Présentation 5.2

Les BPA aujourd'hui, aux États-Unis et dans l'Union européenne Depuis 1997 sont apparues plusieurs normes (protocoles) de BONNES PRATIQUES AGRICOLES ET DE FABRICATION applicables à différents niveaux (champs, chaînes d'empaquetage, centres de collecte et transport). Plusieurs d'entre elles ont été créées par des chaînes de supermarchés importantes ou par des organisations corporatives. D'autres sont apparues avec certains objectifs commerciaux. Aujourd'hui, l'industrie hortofruticole mondiale, en particulier les fournisseurs, "se plaignent" qu'il faut satisfaire diverses demandes, ce qui suppose d’importantes dépenses supplémentaires. On assiste en effet à une forte prolifération de "normes de BPA" et de systèmes de certification : supermarchés, EUREPGAP, Nature’s Choice, ProSafe, British Retail Consortium, SQF, Initiative mondiale de la sécurité alimentaire (Food Safety Global Initiative), pour ne citer que ces exemples parmi de nombreux autres. Présentation 5.2

Quelles mesures ont entreprises l'industrie et les pouvoirs publics chiliens ? Depuis 1989, l'ASOEX publie un répertoire des pesticides (Agenda de plaguicidas), en vigueur à ce jour et mis à jour trimestriellement, qui contient toute l'information relative aux tolérances en matière de résidus par pays et par produits ainsi que les "périodes de carence" (délai d'attente entre l'application d'un traitement agrochimique et le moment de la récolte). En 1996 a été menée une prospection nationale sur la présence de métaux lourds ou de résidus de métaux lourds dans les fruits et légumes destinés à l'exportation. Résultat : excellent. Entre 1997 et 1999, on a effectué deux prospections nationales sur la présence de pathogènes (E. coli, Salmonella, etc.) dans les fruits et légumes à l'exportation. Première année : quelques points critiques détectés et bonnes conditions générales. Deuxième année : très bons résultats, quelques points spécifiques à résoudre dans les chaînes d'empaquetage. En 1999, la FDF publie le premier Guide sur l'hygiène et l'innocuité des produits hortofruticoles (Guía de Higiene e Inocuidad de los Productos Hortofrutícolas), comprenant un recueil de réglementations nationales et internationales (États-Unis, UE et Codex). En 2000, l'ASOEX et la FEDEFRUTA signent un accord avec les ministères de l'agriculture, de la santé et des relations extérieures, la Corporación nacional del Medio ambiente (Corporation nationale de l'environnement) et la CORFO (Corporation pour le développement de la production) et le Programme de bonnes pratiques agricoles est lancé. Ainsi est mis en place un Programme public-privé. Présentation 5.2

Qu'ont fait l'industrie et les pouvoirs publics au Chili ? En 2000, l'ASOEX et la FEDEFRUTA désignent la FDF comme l'organisme technique chargé de développer le Programme et de vérifier que les inscrits remplissent bien les conditions réglementaires. Le Programme de BPA de l'industrie est à caractère non obligatoire, d'un coût modique pour les participants, non discriminatoire et il bénéficie du soutien de l'État. En 2001 est constituée la Commission nationale de bonnes pratiques agricoles (Comisión Nacional de Buenas Prácticas Agrícolas), organisme consultatif auprès du Ministère de l'agriculture qui réunit l'ensemble de l'industrie alimentaire et des administrations de réglementation et de contrôle. À partir de 2002, la Commission nationale des BPA commence à élaborer des spécifications techniques (normes) en matière de BPA pour divers produits. En 2002, la FDF arrête une convention avec un certificateur autorisé EUREPGAP pour procéder à des audits et accorder des certifications aux producteurs qui les exigent. Résultat : le Chili compte une centaine d'exploitations agricoles certifiées. En 2003, la FDF est le formateur officiel pour EUREPGAP et elle dispense des cours au Chili et ailleurs en Amérique latine. Elle élargit également sa convention de certification au reste du continent en certifiant des plantations au Costa Rica et en Équateur. Aujourd'hui, le Programme est en plein développement… Présentation 5.2

Pourquoi l'industrie chilienne a-t-elle mis en marche le Programme de BPA ? Le Chili, en tant que fournisseur mondial, doit répondre de manière rapide et efficace aux exigences du marché. Aujourd'hui, la qualité comprend les bonnes pratiques agricoles et les bonnes pratiques de fabrication. Chaque jour se font plus précises les exigences des acheteurs, en particulier européens, visant à obtenir des inspections et des audits de BPA ou des certifications. Nous souhaitons minimiser les coûts liés aux certifications privées, mais nous privilégions l'idée d'accorder des rapports de conformité afin de ne pas promouvoir une nouvelle exigence de certification. Nous avons une opportunité pour différencier nos produits face à ceux de nos concurrents. Présentation 5.2

Les OBJECTIFS du Programme de BPA de l'industrie hortofruticole au Chili Le Programme de bonnes pratiques agricoles (BPA) a pour objet de constituer un cadre agricole durable, documenté et évaluable qui permette de produire ainsi des fruits et légumes en respectant l'environnement et qui aborde en outre les questions d'hygiène et de sécurité sanitaire des aliments, de santé des travailleurs ainsi que de respect du droit du travail. De pair avec ce qui précède, le Programme établit, depuis l'étape de l'après récolte jusqu'à la commercialisation des produits frais, tant pour le processus d'empaquetage que pour le transport des produits pour une consommation dans de bonnes conditions de fraîcheur, le recours à des bonnes pratiques de fabrication et le contrôle des possibles points critiques de contamination tout au long de la filière. Intégrer des systèmes de traçabilité et de contrôle des opérations (sécurité) dans toute la filière. Garder une position concurrentielle dans le secteur. Garantir un processus non discriminatoire.

STRUCTURE DU PROGRAMME BPA

DOCUMENTS DU PROGRAMME de BPA de l'industrie chilienne Présentation 5.2

DOCUMENTS DU PROGRAMME de BPA de l'industrie chilienne MANUEL DU PROGRAMME - Description détaillée du Programme. - Protocoles ou normes (récolte, empaquetage dans les champs, empaquetage mécanisé). - Règlement. GUIDES DE BONNES PRATIQUES AGRICOLES - Gestion intégrée des cultures fruitières. - Gestion intégrée des cultures maraîchères. - Gestion de cultures spécifiques : pomacées, fruits à noyau, raisin de table, tomates (d'autres sont sous presse). - Entreposage et utilisation de produits phytosanitaires. - Autoévaluation et audits externes. - Hygiène et innocuité dans les champs et les chaînes d'empaquetage. - D'autres guides sont sous presse (traçabilité, transport, etc.) REGISTRES (champs et unités d'empaquetage) Présentation 5.2

Comment fonctionnent le Programme BPA et les services qui y sont associés ? Chaque exploitation agricole doit s'inscrire moyennant des frais annuels qui dépendent de la superficie cultivée. Les droits d'inscription vont de 110 à 225 dollars des États-Unis, ils sont de 235 dollars pour les chaînes d'empaquetage sur champ et de 525 dollars pour les centres d'empaquetage. Les inscrits se voient remettre le Manuel du Programme, les guides-conseil et les livres de registre de terrain pour la saison. Chaque producteur doit peu à peu appliquer chaque aspect figurant dans le protocole. Il peut s'aider dans cette tâche tant de l'autoévaluation que de l'audit externe qu'effectue la FDF, qui lui signalent les priorités, sachant que les exigences sont classées hiérarchiquement en trois catégories : principales, secondaires et recommandées. Chaque exploitation agricole reçoit la visite d’une équipe technique, qui prélève des échantillons : eau (irrigation, pulvérisations, consommation humaine), surfaces (flacons et emballages des produits agrochimiques, mains des travailleurs) et fruits récoltés. Ces échantillons sont soumis à des analyses microbiologiques (coliformes, E. coli, salmonelles et autres), les fruits subissant en outre une analyse des résidus de pesticides Présentation 5.2

Comment fonctionnent le programme BPA et les services qui y sont associés ? Chaque exploitation reçoit deux visites annuelles d'inspecteurs de la FDF chargés d'évaluer, par l'audit des BPA, le degré de respect du protocole. Les producteurs reçoivent après la deuxième visite un "Rapport d'audit" avec leur évaluation finale, où figurent les résultats des analyses de laboratoire accompagnés d'une interprétation en règle. Pendant l'hiver, dans chaque région du pays, la FDF organise des ateliers avec les participants du Programme pour procéder à une analyse globale et pour débattre des résultats. Des exposés techniques sont également présentés, en fonction des aspects du Programme qui doivent être renforcés. Les exploitants agricoles désireux d'obtenir une certification EUREPGAP s'acquittent d'un supplément d'environ 400 dollars des États-Unis pour pouvoir prétendre à la certification officielle par une convention avec des entreprises certificatrices. Présentation 5.2

Identification du Programme BPA Présentation 5.2

Principaux résultats de la saison 2001-2002 CHAMPS 100% 1er audit 90% 2ème audit 80% 70% 68 % 60% 57 % 50% 40% 30% 20% 10% 0% Présentation 5.2 Moyenne Nationale

Principaux résultats de la saison 2001-2002 CHAÎNES D'EMPAQUETAGE SUR CHAMP 100% 77 % 90% 80% 73 % 70% 60% 50% 40% 30% 2ème audit 20% 10% 0% 1er audit Moyenne nationale Présentation 5.2

Principaux résultats de la saison 2001-2002 UNITÉS D'EMPAQUETAGE MÉCANISÉES 1er audit 2ème audit 100% 90 % 85 % 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Présentation 5.2 Moyenne nationale

ÉLÉMENTS CLÉS POUR LA RÉUSSITE DU PROGRAMME Conseil technique à tous les niveaux. - Instruments CORFO (subventions) FORMATION - Convention FDF – Fundación Chile - Création d'organismes administratifs de formation par ASOEX et FEDEFRUTA - Loi Sence (Service national de formation et d'emploi) (subventions) - Séminaires du Programme DOCUMENTS - Faciles à comprendre et attractifs. - Axés sur l'application pratique PROGRESSIVITÉ Présentation 5.2

PROTOCOLES (nombre de protocoles) Présentation 5.2

PROTOCOLES (nombre) Présentation 5.2

OBJECTIFS 2003-2004 du Programme BPA Améliorer le Programme BPA et les services concernés. Le positionner au plan international pour le faire reconnaître par les acheteurs de fruits et légumes frais chiliens dans le monde entier. Le Programme BPA chilien est structuré techniquement conformément aux systèmes de certification. Nous espérons donc que les acheteurs l'accepteront directement. Réussir le banc d’essai avec EUREPGAP. Présentation 5.2

Qu'a fait la FDF en matière de BPA ces trois dernières années ? Elle a poursuivi la recherche et développement (avec le soutien de l'État et d'entreprises privées) dans des domaines tels que : - La gestion des résidus liquides. - La survie de pathogènes dans le fruit après sa contamination. - Elle a mis au point avec l'Université du Chili une trousse de détection rapide du parasite Cyclospora cayetanensis (brevetage en cours). - Elle a coordonné et édité le Manual Fitosanitario (Manuel phytosanitaire) 2002-2003. - Prospection nationale sur les résidus de pesticides dans les produits d'exportation. - Publication de nouveaux guides de BPA. Elle a choisi et formé ses ingénieurs agronomes comme inspecteurs et agents d'audit sur les BPA. - Cours avec la FDA (Chili et États-Unis) – 2 professionnels - Cours “Lead Assesor EUREPGAP” (SGS Pays-Bas) – 13 professionnels. - Cours ISO 9000 et ISO 14000 (SGS Chili) – 13 professionnels. - Cours sur le système HACCP, les BPA, etc. La FDF est la formatrice officielle EUREPGAP au même titre que la Fundación Chile. Elle a effectué plus de 3.000 audits de BPA dans les champs et les chaînes d'empaquetage. Elle a procédé à une cinquantaine d'audits formels pour certificateurs EUREPGAP. Présentation 5.2

La Certification EUREPGAP au CHILI. Quelques clients l’exigent. Les premiers champs sont certifiés en 2001. Pour un producteur moyen, elle est très coûteuse. On espère, en passant avec succès le banc d’essai, faire baisser les coûts de certification. Le Programme BPA de l’industrie doit obtenir une "approbation" du plus grand nombre possible de systèmes requis par les acheteurs (CIES). Veiller à ce que cette certification ne soit pas un nouvel obstacle au commerce international. Présentation 5.2

Frais à engager au Chili pour obtenir cette certification privée. Présentation 5.2

Quelques suggestions pour les producteurs de la région Association. Lancer des programmes de BPA en utilisant un protocole conforme au marché de destination le plus important. Examiner la législation et les réglementations nationales relatives aux BPA. Impliquer les pouvoirs publics. Adapter un protocole aux conditions locales (espèces, agrosystèmes, etc.). Analyser techniquement l'initiative réalisée localement et dresser en conséquence un ordre de priorité pour les points à traiter. Formation et conseil. Garder le contact avec des organisations d'autres pays de la région et des marchés de destination. Présentation 5.2

Ensemble, nous valorisons nos fruits ! MERCI BEAUCOUP Présentation 5.2