Société française de santé publique, Amphitéâtre Pierre Laroque, Ministère de la Santé et des Solidarités, 4 décembre 2006, Paris. La Consultation de prévention.

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Transcription de la présentation:

Société française de santé publique, Amphitéâtre Pierre Laroque, Ministère de la Santé et des Solidarités, 4 décembre 2006, Paris. La Consultation de prévention en médecine générale. Christian Saout, Président de AIDES, Vice-Président du CISS.

Introduction. Du global au spécifique, une médecine impossible, en France ? La consultation de prévention, une spécialité ? Christian Saout, Président de AIDES, Vice-Président du CISS.

La fin de lapproche globale ? [1] Regarder globalement pour agir spécifiquement. -Poids dune médecine curative (11 % du budget santé consacré à la prévention). -Difficulté à penser la prévention en dehors de la médecine. - Avec une médecine libérale comment agir collectivement pour la prévention ? - Fort séquençage de la prévention (PNNS).

La fin de lapproche globale ? [2] Regarder globalement pour agir spécifiquement. - Peu de prise en compte du critère environnemental dans la prévention. - Peu dutilisation des grilles danalyse préventistes par les médecins généralistes (dépression, maladies rares …). -- Un indicateur de mortalité évitable à 65 ans très dégradé malgré une dépense de santé élevée.-

Les défis contemporains et à venir. [1] - Aspiration de plus en plus forte à conserver son potentiel santé. - Limiter à terme les coûts de la santé, mais éviter tout de suite un mauvais sort (douleur, désarroi...). - La nécessité de renforcer la prévention dans une contrainte financière forte (Rapports du HCAAM).

Les défis contemporains et à venir. [2] - Le renforcement de la médecine préventive (de plus en plus de tests, y compris hors champ médical). - Les perspectives de la médecine prédictive. - Après le médicament qui traite, les bio- technologies qui permettent danticiper. - La « médecine des biens portants ».

La C Prévention : un outil parmi dautres. [1] - Augmenter la quantité de prévention, cest toujours mieux. -Mais la C prévention ne fait que renforcer les tendances lourdes de la médecine française (lindividuel plus que le collectif). - La durée moyenne de la consultation de généraliste ne permet pas de penser à une véritable consultation de prévention. -- A partir de là, la C prévention doit être une offre parmi dautres, référencée (HAS) et tarifée dans le cadre dun forfait.

La C Prévention : un outil parmi dautres. [2] -Les stratégies de terrain doivent également être privilégiées (collectivités locales + assurance maladie + associations). -Les mutuelles se sont collées au modèle curatif, malgré quelques évolutions récentes (plate-formes + actions + PSM). - Nécessité doffrir à nos concitoyens les plus vulnérables des lieux de santé globale où lon fera à la fois la prévention et le soin. - Maintenir le système de médecin-référent et faire évoluer le système du médecin traitant.

Conclusion. -Financement : le forfait favorise lapproche globale et donc la prévention. - La « réforme » de lenseignement de médecine est devenue essentielle. - La convention médicale ne permettra pas de faire progresser la prévention, il faut donc inventer les contrats de santé publique financés hors convention médicale.