Infections respiratoires dimanche 26 mars 2017 pathologie
L’APPAREIL RESPIRATOIRE dimanche 26 mars 2017 pathologie
1.1. ANATOMIE et HISTOLOGIE dimanche 26 mars 2017 pathologie
Nez-Bouche-Pharynx fosses nasales luette amygdales langue épiglotte oesophage Trachée artère larynx dimanche 26 mars 2017 pathologie
Trachée - Bronches - Poumons Trachée artère bronches bronchioles Poumon gauche Poumon droit dimanche 26 mars 2017 pathologie
Histologie de la trachée et bronches Film pour le mucus : http://lewebpedagogique.com/lacrp/2010/12/30/histologie-des-voies-aeriennes-pulmonaires/ dimanche 26 mars 2017 pathologie
Du poumon aux alvéoles dimanche 26 mars 2017 pathologie
Liens entre poumons et cage thoracique dimanche 26 mars 2017 pathologie
Liens entre poumons et cage thoracique dimanche 26 mars 2017 pathologie
Appareil respiratoire haut et bas Appareil respiratoire BAS dimanche 26 mars 2017 pathologie
Appareil respiratoire HAUT Appareil respiratoire BAS 1.2. FLORES Appareil respiratoire HAUT Flore importante : d’abord Gram + comprenant des microorganismes potentiellement pathogènes Quasi-stérilité Appareil respiratoire BAS dimanche 26 mars 2017 pathologie
1.3. MÉTHODES D’INVESTIGATION L’exploration des infections respiratoires basses (et d’autres pathologies) repose sur : la radiographie (et la scannographie, l’IRM…) la bronchoscopie pouvant être associées à des prélèvements (biopsies, liquide de lavage bronchoalvéolaire, brossage bronchique…) des prélèvements plus classiques : l’examen du crachat spontané. dimanche 26 mars 2017 pathologie
radiographie dimanche 26 mars 2017 pathologie
radiographie dimanche 26 mars 2017 pathologie
Pneumonie lobaire franche (pneumocoque) radiographie Pneumonie lobaire franche (pneumocoque) dimanche 26 mars 2017 pathologie
Pneumonie lobaire franche (pneumocoque) scan Pneumonie lobaire franche (pneumocoque) dimanche 26 mars 2017 pathologie
Pneumonie à Klebsiella radiographie Pneumonie à Klebsiella dimanche 26 mars 2017 pathologie
fibroscopie dimanche 26 mars 2017 pathologie
fibroscopie dimanche 26 mars 2017 pathologie
2. LES INFECTIONS « HAUTES » dimanche 26 mars 2017 pathologie
2.1. Présentation Les infections hautes sont : les ANGINES (infections des amygdales et de leurs environs) un ensemble d’infections ± étendues liées au même microorganisme : rhinite, rhinopharyngite, pharyngite, trachéite, laryngite, bronchite mais aussi RHUME… On utilisera par la suite le terme de rhinopharyngite… des infections un peu particulières comme la COQUELUCHE ou la GRIPPE dimanche 26 mars 2017 pathologie
2.2. Rhinopharyngites Les rhinopharyngites sont essentiellement VIRALES. On peut parfois craindre une SURINFECTION BACTÉRIENNE. Que faut-il faire ? ATTENDRE car l’infection passera toute seule grâce à l’immunité naturelle. Les seuls soins sont symptomatiques. Les antibiotiques sont INUTILES : ils ne doivent pas être prescrits (sauf en cas de surinfection bactérienne). Certaines bactéries peuvent être en cause comme les Mycoplasma pneumoniae ou Chlamydia pneumoniae. On attend aussi l’immunité naturelle… dimanche 26 mars 2017 pathologie
2.3. Les ANGINES L’examen médical permet de distinguer plusieurs types d’angines : les angines érythématopultacées (grosses amygdales rouges avec éventuellement des points blancs) les angines à fausses membranes les angines ulcéronécrotiques (angine de VINCENT) dimanche 26 mars 2017 pathologie
a. angines érythématopultacées La plupart de ces angines sont VIRALES… (rhinovirus, coronavirus, adénovirus, myxovirus influenzae et parainfluenzae, virus respiratoire syncitial, ...) La seule qui est redoutée est l’angine à Streptococcus pyogenes (A) car elles sont graves et peuvent conduire à des complications de nature immunopathologique : le RAA, Rhumatisme articulaire aigu ou maladie de Bouillaud la GNA, glomérulonéphrite aigue dimanche 26 mars 2017 pathologie
a. angines érythématopultacées Que faut-il faire ? DIAGNOSTIQUER (test rapide immunoenzymatique) traiter aux antibiotiques (Pénicilline G) uniquement Streptococcus pyogenes dimanche 26 mars 2017 pathologie
b. angines à fausses membranes Deux agents possibles : une DIPHTÉRIE UNE MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE (MNI) due au virus d’Epstein Barr (HHV4) Maladie du « baiser » dimanche 26 mars 2017 pathologie
b. angines à fausses membranes Que faire ? Pour la MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE on attend !!! (la séroprévalence est très grande, de l’ordre de 80% en France) Pour la DIPHTÉRIE, maladie rarissime aujourd’hui en France, on « s'affole » !!! Les examens sont entrepris très rapidement, et si des Corynebactéries sont rencontrés au Gram, on traite le malade par sérothérapie immédiatement. On s’intéresse à l’entourage… dimanche 26 mars 2017 pathologie
c. Angine de Vincent (ulcéronécrotique) Les microorganismes responsables sont deux, en association, sont anaérobies strictes et produisent des molécules malodorantes (H2S). Ce sont : Treponema vincentii Fusobacterium dimanche 26 mars 2017 pathologie
2.4. La COQUELUCHE La coqueluche est une grave infection respiratoire touchant avant tout l’appareil respiratoire haut. Elle touche avant tout les enfants et les tue dans le pays pauvres. Bactérie responsable : Causes du pouvoir pathogène : Traitement Prévention dimanche 26 mars 2017 pathologie
2.5. Infections hautes au laboratoire Pour les rhinopharyngites classiques : on ne fait rien !!!! Dans le cas de la coqueluche, la bactérie peut être mise en évidence par PCR. Cas particuliers : Chancres syphilitiques Muguet buccal dimanche 26 mars 2017 pathologie
Sinon, l’observation oriente : angine rouge : recherche de ………………………, Pour les angines : Le médecin peut réaliser un « doctor test » pour mettre en évidence Streptococcus pyogenes. Sinon, l’observation oriente : angine rouge : recherche de ………………………, angine à fausses membranes : recherche de ……………… angine ulcéronécrotique : recherche de ……………………… dimanche 26 mars 2017 pathologie
À partir de l’écouvillon : angine rouge : À partir de l’écouvillon : Ensemencement de …………………….., incubée en ………………………………… Puis repérage des colonies …………………….. Et identification ……………………………….. dimanche 26 mars 2017 pathologie
angine à fausses membranes : À partir de l’écouvillon : Impérativement …………………….., Puis isolement sur …………………….. Et identification ……………………………….. dimanche 26 mars 2017 pathologie
angine ulcéronécrotique : À partir de l’écouvillon : Impérativement …………………….., dimanche 26 mars 2017 pathologie
Remarque : recherche de portage du méningocoque À partir de l’écouvillon : Ensemencement de …………………….., incubé : Recherche des colonies suspectes et identification : dimanche 26 mars 2017 pathologie
3. LES INFECTIONS « BASSES » dimanche 26 mars 2017 pathologie
3.1. Présentation Les infections basses sont des PNEUMOPATHIES (Pneumonies): localisées : pneumonie lobaire diffuses des infections un peu particulières comme la GRIPPE, la LÉGIONELLOSE ou la TUBERCULOSE Les PNEUMOPATHIES sont toujours très graves car il y a un grand risque de SEPTICÉMIES et de MÉTASTASES SEPTIQUES. Elles tuent beaucoup de personnes âgées en France. dimanche 26 mars 2017 pathologie
3.2. Physiopathologie Les infections basses sont liées aux infections hautes : les microorganismes responsables sont souvent les mêmes que ceux des infections hautes : des VIRUS (rarement) comme celui de la grippe, de par leur pouvoir pathogène ou surtout par la SURINFECTION BACTÉRIENNE. des BACTÉRIES, souvent résidentes (commensales), et notamment : Streptococcus pneumoniae (le Pneumocoque) Haemophilus influenzae Neisseria meningitidis etc… des CHAMPIGNONS : très rarement et uniquement chez de sévères immunodéprimés ou de rarissimes fermiers. dimanche 26 mars 2017 pathologie
Le traitement passe par : une antibiothérapie en général, Dans tous les cas, il y a un déséquilibre entre les capacités de défenses de l’individu et le pouvoir pathogène de l’agent pathogène. L’analyse microbiologique est compliquée et passe par le prélèvement (LBA, brossage ou crachat). De plus, il faut évaluer la concentration des microorganismes et de granulocytes neutrophiles dans le liquide pour conclure… Le traitement passe par : une antibiothérapie en général, des manœuvres kinésithérapeutiques l’amydalectomie… etc… dimanche 26 mars 2017 pathologie
3.3. Cas de la grippe La grippe est une infection respiratoire classique sui touche avant tout le rhinopharynx. Toutefois, dans certains cas, elle peut atteindre le poumon. Chez certains individus sensibles : pneumonie mortelle Sinon fréquentes surinfections bactériennes. dimanche 26 mars 2017 pathologie
3.4. Cas de la tuberculose La tuberculose est une maladie de grande complexité. Bactéries responsables : ……. …... ….. ….. ….. ….. ….. ….. Maladie : dimanche 26 mars 2017 pathologie
3.5. Cas de la légionellose Legionella pneumophila (sérovar 1 surtout) transmis par : non contagieux détecté par : test urinaire : isolement sur : immunologie sérique : prévention par dimanche 26 mars 2017 pathologie
3.5. L’analyse a. Genèse du crachat dimanche 26 mars 2017 pathologie 43 43
b. Le prélèvement crachat spontané : lavage de la bouche, émission d’un « vrai crachat venant des profondeurs »… prélèvement sous endoscopie À la brosse télescopique Par lavage bronchoalvéolaire ponction transtrachéale dimanche 26 mars 2017 pathologie 44 44
c. Traitement du prélèvement L’expectoration contient : les microorganismes commensaux les microorganismes responsables des granulocytes neutrophiles du mucus de la fibrine des cellules de l’arbre respiratoire S’ajoute éventuellement la salive entourant les particules purulentes vertes… On le traite pour une analyse correcte : lavage, si nécessaire et possible, en eau physiologique (5 mL d’eau physiologique et réaspiration) homogénéisation pour extraire les microorganismes pathogènes grâce à un digesteur à base de ……………………… dimanche 26 mars 2017 pathologie 45 45
d. Examen microscopique Les frottis sont colorés avec : Gram Kinyoun-Ziehl (BAAR) éventuellement MGG/BM immunofluorescence pour Legionella dimanche 26 mars 2017 pathologie 46 46
Il ne peut y avoir de pneumopathies sans granulocytes neutrophiles !!! Pour conclure à l’infection, on évalue la concentration leucocytaire : à x 100 : plus de 25 leucocytes par champ à x 100 : moins de 25 cellules épithéliales par champ flore monomorphe Noter la présence éventuelle de larves ou d’œuf (P………………) dimanche 26 mars 2017 pathologie 47 47
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Nocardia (actinomycétale) Histoplasme (champignon dimorphique) dimanche 26 mars 2017 pathologie 49 49
e. Cultures Là encore, s’il y a infection, la concentration en microorganismes sera élevée. Une numération est donc utile. Les ensemencements sont réalisés à la dilution 105 réalisée de la façon suivante : une anse calibrée de 10 µL de dilution dans 10 mL d’eau physiologique. Donc 1 colonie correspond à …………………… Milieux possibles : gélose au sang frais gélose au sang frais + ANC gélose Chocolat enrichie + Bacitracine (sélectif d’Haemophilus) éventuellement une gélose lactosée au BCP pour des microorganismes de culture facile si des champignons ont été vus au direct, une gélose Sabouaud + chloramphénicol dimanche 26 mars 2017 pathologie 50 50
105 bactéries par mL : flore commensale 106 bactéries par mL : doutes… Pour conclure : 105 bactéries par mL : flore commensale 106 bactéries par mL : doutes… 107 bactéries par mL : flore probablement pathogène La bactérie (ou le champignon éventuel) sera évidemment : identifiée antibiogrammée dimanche 26 mars 2017 pathologie 51 51
f. Tests immunologiques Il est possible de détecter des « antigènes urinaires ». La technique est généralement IMMUNOCHROMATOGRAPHIQUE. C’est le cas pour : Legionella pneumophila Streptococcus pneumoniae dimanche 26 mars 2017 pathologie 52 52
g. Cas particulier du bacille de Koch La recherche du BK impose l’utilisation d’un L3. Le crachat étant contaminé par la flore commensale, des techniques de décontamination dans le cadre de la fluidification du crachat. dimanche 26 mars 2017 pathologie 53 53
Il faut revenir à pH neutre (tampon ou acide phosphorique) On utilise, pour éliminer la flore commensale des détergents : laurylsulfate en milieu alcalin ou benzalkonium. Il faut revenir à pH neutre (tampon ou acide phosphorique) On ensemence les milieux …………… Et on réalise les frottis. dimanche 26 mars 2017 pathologie 54 54
4. TRAITEMENT - PRÉVENTION des infections respiratoires dimanche 26 mars 2017 pathologie
symptomatiques le plus souvent TRAITEMENTS symptomatiques le plus souvent antibiothérapie dans les cas les plus graves (en particulier les pneumopathies). PRÉVENTION Isolement des malades Masque pour les soignants et visiteurs Hygiène des locaux et des mains Interdiction des crachats Lutte contre le tabagisme Lutte contre les aérosols amibiens Vaccinations Pneumocoque Méningocoque Virus grippal Coqueluche Tuberculose Diphtérie … dimanche 26 mars 2017 pathologie
Merci de votre attention !!!! Réalisé par Jean-Noël Joffin août 2006 Au laboratoire de SAINT BRICE ! Critiques : jnjoffin@wanadoo.fr dimanche 26 mars 2017 pathologie